Chapitre 1

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Le temps est au plus grave, tout ceux que j'aime sont mort et il ne reste plus que Blake et moi. Il y a quelque semaine de ça, nous étions en classe, rien de bien compliqué. Mais quand notre professeure nous à annoncé que nous allions faire une sortie pour voir une pièce de théâtre, notre vie a complètement changé.

Cette pièce, nous ne l'avons jamais vu et c'est sûr que nous ne la verrons sans doute jamais. C'est quand nous sommes arrivés pour voir la pièce, que nous n'avions pas remarqué que quelque chose se préparait.

Deux jours avant la catastrophe ...

J'étais invité à un souper chez des amis de mes parents, ils m'avaient invité parce que mes parents étaient partis pour un voyage d'affaire. J'étais donc seule à la maison et trouvaient sans doute que je fesait pité, d'où cette invitation.

-Bonjour Mara, comment vas-tu? Entre voyons, ne reste pas dehors, me dit Mme. Sanders.

-Bonjour Madame et je voulais vous remercier de m'avoir invité.

-Il n'y a aucun problème ma chérie et tu pourras tenir compagnie à notre fils, il n'a pas beaucoup d'amis qui vient le voir à la maison. En plus, vous avez le même âge. Dit-elle comme si s'était la chose la plus merveilleuse au monde.

Alors, là voilà la vrai raison de cette invitation, tenir compagnie à son fils. Je me sentis mal à l'aise tout à coup et en plus, je n'ai jamais vu leurs fils. En fait, je ne savais même pas qu'ils avaient un fils.

Elle me fit visiter un peu l'étage principal, en partant de la porte d'entrer il y avait le salon à gauche. Un peu plus loin se trouvait la salle à diner à droite, qui était relié à la cuisine juste à coter. Elle me ramena ensuite au salon en passant par la cuisine, le salon faisait tout le coter gauche de l'étage principal. Je n'en revenais pas, une aussi grande maison pour trois personnes. Je sais bien que notre maison, n'est pas plus petite que celle-ci, mais je dois dire que celle des Sanders bat la plupart de celle que j'ai vu jusqu'à maintenant. Le salon, tantôt vide et voilà que M. Sanders s'y trouvait comme par magie.

-Bonjour Mara, tu as bien grandit depuis la dernière fois qu'on s'est vu.

Je ris, ça fait tout de même que deux semaines que nous nous sommes vus et même si s'était un court bonjour, il avait dû me reconnaître. M. Sanders me dit de m'assoir, ce que je fis et à ce moment, Blake fit son entrer. Un garçon plutôt grand, musclé sous une chemise grise, un pantalon noir. Ses cheveux brun chocolat assez court, son regard sombre, l'air de dire « Je m'en fou! ».

-Blake, tu ne dis pas bonjour à notre invité?

C'était un ordre et non une question si on se fiait au ton de voix que Mme. Sanders avait prononcé c'est mots. Je connais bien Blake, il est méchant, cruel, horrible à l'école et je comprends pourquoi sa mère recherche désespérément un ou une ami pour son fils. Parce que lui-même est incapable de se faire des amis.

-On c'est déjà dit bonjour aujourd'hui, à l'école, dit-il pour que sa mère le laisse tranquille.

-Tu pourrais au moins être poli.

Il soupira de rage et se retournait vers moi.

-Bonjour Mara, comment vas-tu? Me demande-t-il avec un sourire forcé.

J'acquiesçai sans rien dire, par peur de lui répondre et qu'il se fâche contre moi. Mais en même temps, sa mère voulait être gentille, mais elle avait réussi à le mettre en colère et il se pourrait qu'il s'amuse à me le faire savoir.

Une fois le souper terminé, Blake fut forcé à regarder un film avec moi, par sa mère qui l'avait menacé de lui faire faire la vaisselle.

-Tu mets un film d'horreur? Lui demandais-je pour essayer de faire la conversation.

-Oui, tu as un problème contre ça?

Il me regarde, j'ai des frissons à voir son regard méchant à m'en donner la chaire de poule.

-Non, j'adore ça. C'est quel film?

Il grogna et mit le disque dans le DVD.

-Tu verras bien le titre quand il commencera.

Je ne dis rien, il me fait peur sérieusement!

Une fois le film terminé, il le ramassait et se met debout devant moi.

-Bon, le film est fini, la vaisselle est faite. Tu n'as qu'à fermer la porte en sortant.

Il s'apprêtait à partir, mais je le reteins.

-Attend, Blake... s'il-te-plais.

Le « s'il-te-plais », je l'avais dit sur un ton suppliant, mais plus pour qu'il ne se mette pas en colère.

-Je... je veux seulement te remercier pour le film et de m'avoir fait un peu passer le temps, de toute façon je ne suis pas pressé de retourner chez moi. Je suis toute seule et... je n'aime pas vraiment rester seule.

-Tu as peur toute seule, dans une grande maison et en plus tu viens d'écouter un film d'horreur... je te comprends ma pauvre, bonne chance et bon retour! Dit-il avec un sourire forcé.

Il sort du salon, me laisse planter là. Je n'ai pas d'autre choix que de retourner chez-moi, même si j'ai terriblement peur.

Je n'avais pas peur avant, mais depuis que mes parents me laisse seule à la maison et que plusieurs chose se passe aux nouvelles... Des meurtres, accidents, enfant diabolique et possession...

Le lendemain à l'école...

Dans le cour de français, je venais d'entrer et je vis que ma place était prise. Dans ce cour c'est plutôt, tu changes de place comme tu changes de chaussette et il ne restait qu'une place à côté de Blake, que personne ne voulait s'assoir à coter. Il y avait deux autres places plus en avant contre le mur, je me suis précipiter à toute allure pour arriver avant les autres qui venait d'entrer, mais il faut croire que la chance était contre moi cette journée là. J'ai soupiré en voyant que j'avais perdu et que je devais m'assoir à coter de Blake. Il me regardait intensément, démasqué. Je n'avais d'autre option que de m'asseoir à côté de lui. Il ses tournées la tête pour m'observer un instant, mais se retourna vers l'avant de la classe. Il avait l'air plus fâché qu'à l'habitude, mais je fais comme si je n'avais pas remarquer. Je trouvais juste étrange qu'il soit aussi bizarre, après hier soir et pourquoi est-il toujours comme ça? Il est pourtant séduisant, l'un des plus beau gars de la classe en fait et les filles s'intéresse toutes à lui.

Je me rappel cette fois où un gars s'en était prit à la pauvre Mindie qui ne voulait pas lui faire son devoir de français. Blake s'était interposé parce que Greg, l'assistant capitaine de l'équipe de soccer, avait commencé à crier après elle à son casier. Blake a dû le pousser contre le casier pour qu'il se taise, ce qui arriva et Greg n'a même pas eu le courage de riposter.

Ça fesait déjà quelques minutes que je l'observais du coin de l'œil.

-Tu n'as pas l'air très heureuse d'être assise à côté de moi, ricana-t-il.

Je le regarde et fut déstabilisé par son regard, son nez, ses lèvres qui s'était penché vers moi.

-Non, tu as raison. J'aurais préféré être assise ailleurs, dis-je sèchement, mais quand même tout bas pour pas que les autres entendent.

Il avait bien mérité cette remarque, même si je ne pensais pas vraiment ce que je pensais. J'espère au moins qu'il se sentira mal de me faire ressentir cette peur que je ressens à chaque fois qu'il est là, parce que cette attirance que j'ai quand il est dans les parage, pourrait aussi bien signer mon arrêt de mort au saint de la société scolaire.

La prof c'est enfin décider à nous révéler sa « Surprise », mais pas beaucoup d'élèves s'était enthousiasmé. Tout le monde trouvait l'idée d'aller voir une pièce de théâtre, ridicule. Mais au moins nous allions manquer une bonne partie de la journée d'école et ça, s'était la seule raison qui nous tenait convaincus que ça allait être amusant.

La fin du mondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant