Chapitre 4

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« Depuis quand suis-je obliger de vivre ce supplice, qui devient de plus en plus insupportable et ce, de jour en jour. Je n’arrive plus à respirer, mon cœur se bat pour continuer à me tenir en vie et ma tête me fait un mal de chien.  Le sol sous mes pieds devient trop moue et je perds pieds, le vent qui me fouette le visage ne me dérange plus et le froid n’est plus un obstacle pour moi. C’est comme si mon corps ne répondait plus à mon cerveau, ou même à mon cœur. Je ne ressens plus rien et je n’y comprends rien. Je ne peux plus rien vouloir, ni même désirer. Comme si tout ce que je ressens m’avait quitté depuis longtemps et que mon esprit restait éveiller, sans vraiment comprendre ce qui se passe. »

         Depuis quand suis-je devenu aussi sombre, même moi je me le demande. La seule chose que je sais, c’est que je n’ai absolument pas envie d’aller à l’école aujourd’hui et je sais que je dois y aller, pour assister à cette fichu pièce de théâtre. En plus, je devrais voir Blake, avec cette envie folle de le tuer. Sans oublier la façon qu’il m’a parlée hier, il ne mérite pas ma pitié et de toute façon il n’en voudrait pas. Quel idiot!

         J’arrive à l’école en autobus aujourd’hui, mes parents n’ayant pas le temps de me déposer m’avaient prié de prendre le bus. Je prends mon cahier dans mon casier et me dirige vers ma classe de français, sans hâte. À mon grand malheur, il était là. Le pire dans tout ça, c’est qu’il m’avait vu et ne me quittait pas des yeux. Mais aujourd’hui, aucune chance pour que je me retrouve à coter de lui, oh ça non! En regardant tout autour de moi, je ne vis aucune autre place de libre. C’est quoi aujourd’hui, tout le monde s’est mis en tête d’arriver en avance et me rendre la vie infernale?

         -Tu n’as pas vraiment le choix de t’assoir à coter de moi, Mara.

         Cet enfoiré de Blake se permettait en plus de me narguer! Je me retourne vers lui et d’un regard mauvais, je me dirige vers la place à coter de lui, sans presse.

         -Si au moins on pourrait changer de classe quand il y a quelqu’un d’aussi affreux que toi et qu’on ne veut absolument pas voir, se serait tellement plus simple!

         Tout le monde avait entendu ma réflexion et pouffaient de rire, l’expression sur le visage de Blake ne m’encourageait pas à continuer à lui répondre ainsi. Je dépose mon cahier sur la table et ramena mes bras dessus pour dissimuler ma gêne. Je sentais le regard haineux de Blake peser sur moi, mais je refusais de lui rendre cette furie et c’est avec crainte que je le senti se pencher vers moi.

         -Tu n’aurais pas dû te moquer de moi ainsi, ta peur se lit dans ton comportement.

         -Je n’ai pas peur de toi, Blake! Lui répondis-je tout bas cette fois pour que les autres ne nous entendent pas.

         -Alors, tu ne crains pas que je te rende ce petit coup foireux que tu m’as fait?

         Je me retourne vers lui et écartes les yeux aussi grand que des balles de golf, qu’a-t-il donc en tête?

         -Tu crois vraiment pouvoir me ridiculiser, c’est bien toi hier qui c’est jeter sur moi pour que je sorte avec toi!

         L’enfoiré! Il voulait faire croire à tout le monde que je voulais sortir avec lui et tout ça parce que je lui ai rendu son sarcasme devant les autres. Merde que ce n’est pas ma journée!

         Tout le monde nous regarde attentivement, mes joues deviennent brulante de honte et je ne sais plus quoi faire de mes jambes qui se mettent à tambouriner le sol. Je ne sais plus quoi dire, ni faire et le regard de Blake droit dans mes yeux me terrifie au plus haut point. Le cour commence et je n’ai toujours pas eu le courage de le remettre à sa place, de toute façon c’est peut-être mieux ainsi.

         C’est enfin le grand départ pour le musée, là où ce produit la pièce de théâtre. La route fut insupportable, tout le monde parlait de moi et de ce qu’avait dit Blake, je les déteste tous. Surtout ce petit merdeux de Blake! Pourquoi me fait-il ça? Je ne voulais que me défendre, même si je les un peu, je dis bien un peu ridiculisé. Il le méritait au fond, seulement pour m’avoir encore une fois laissé planter dehors chez-moi hier.

         À notre arriver, le silence pesait et il n’y avait personne. Peut-être qu’ils ont fermé le musée pour la pièce, mais se serait vraiment idiot. Une quantité industriel de voiture était stationné, mais personne ni même un son ne s’échappait des alentours.

         En entrant dans le bâtiment, nous fûmes sur le choque en voyant l’horreur qui s’y trouvait. Tout le monde était couché par terre, en sang!? Des morts partout. Un vrai film d’horreur se déroulait juste sous nos yeux et nous étions tous effrayer sur cette scène répugnante.

         -Que s’est-il donc passé ici? Demande quelqu’un que je n’ai même pas le courage de regarder.

         Je sentis quelqu’un se poster juste derrière moi et mettre une main sur mon bras, quand un mouvement se fit dans un des coins dans le grand hall où nous nous trouvions. On me tira vers l’arrière et je me mis presque en colère quand je vis que s’était Blake.

         -Mais qu’est-ce que tu fais? Lui demandais-je sur le point de me mettre dans une colère monstre.

         -Écoute, ne t’approche pas trop.

         -Qu’est-ce que ça peut bien te faire?

         À ce moment, quelqu’un se relevait doucement au début. Mais se ruait vers nous, dans des cris de rage et de totale folie. Blake me tirait par le bras et toute la classe se mit à courir pour s’éloigner à toute vitesse de cette femme tout ensanglanté qui ne nous voulait surement pas du bien. 

La fin du mondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant