Chapitre 11

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Nous sommes tous les deux surpris, mais mon réflexe a été de tirer Blake derrière la voiture pour nous y cacher. Assis par terre contre la voiture, nous entendant des pats entrer dans le garage et leurs souliers frotter le sol. Je risque un regard par la fenêtre de la voiture, ce qui est entré dans le garage n’est pas un zombie, mais une femme avec une carabine dans les mains. Je ne sais pas si je dois me lever pour lui signaler que nous sommes là, ou si je le fais elle pourrait bien me tirer dessus. Alors je prends la décision de prendre le risque.

-Ne tirez pas, nous ne sommes pas l’un de c’est monstre.

Blake me sert le bras et me jette un regard méchant, je sens qu’il a envie de m’étriper. La femme passe la tête de notre coter de la voiture et pointe son arme vers nous. Je me relève, les bras dans les airs et Blake fait pareil.

-Écoutez madame, on ne vous veut aucun mal, dit Blake d’un ton calme.

-Alors, que faites-vous ici?

-Nous cherchions un endroit pour dormir, ça fait plusieurs jours que nous roulons et que nous n’avions pas dormis, répondis-je posément.

Elle nous regarde à tour de rôle et décide de baisser son arme, nous baissons les bras Blake et moi. La femme s’approche de moi et pose son regard dans le mien, mais son air redoutable me fait légèrement peur.

-Comment c’est en ville? Demande-t-elle pleine d’espoir.

Je baisse la tête et soupire doucement, je lève ensuite la tête pour apercevoir que son visage s’était figer dans une expression de désespoir.

-C’est pire que ce que vous croyez, j’en ai bien peur madame, répondit Blake en voyant que je n’arrivais pas à prononcer c’est mots.

Une petite larme se manifeste sur sa joue, mais ni Blake, ni moi ne réagissons. Elle l’essuie d’un revers de main et renifle un bon coup.

-Dans ce cas, entrer jeune gens. Nous ne passerons pas notre vie à nous contempler le blanc des yeux dans ce vieux garage poussiéreux, dit-elle en jetant un regard de dégout à la pièce.

Nous la suivons dans la maison qui n’est pas plus propre que le garage, en fait, c’est pire. Presque tous les meubles sont éparpiller partout, d’autres sont cassés. Les propriétaires ont voulu ramener avec eux le plus de nécessaire possible, sans se soucier du ménage on dirait. De toute façon, j’aurais fait la même chose si j’avais été eux. J’étais un peu en retrait de la femme et Blake qui avaient continué de marcher pendant que j’espionnais un peu l’état de la maison, alors je les rattrape en vitesse et glisse ma main dans celle de Blake. Il me jette un rapide coup d’œil, mais ne dit rien et c’est mieux comme ça. Parce que je sais qu’il apprécie le geste, comme moi je ne peux me passer une seule seconde loin de lui.

La femme nous amène dans le salon, où se trouve d’autres personne dans le même état que nous. Ils ont l’air fatigué, courbaturé et salle. Mon dieu que je ferais tout pour prendre une bonne douche chaude, avec du shampoing et du savon.

-Les gars, regarder ce que j’ai trouvé, caché dans le garage depuis hier soir.

Ils étaient trois garçons d’environs le même âge que Blake et moi, ainsi qu’une fille. Un vieux monsieur, avec la barbe grise et des lunettes trop grandes pour ses yeux. Sans oublier la femme qui nous avait trouvé, qui est environs dans la quarantaine.

Tout le monde nous détaillait des pieds à la tête et je ne manquais pas une seconde du clin d’œil que la fille jeta à Blake. Quand je lève la tête pour regarde ce qu’il fait, il est en train de sourire à cette même fille et détache sa main de la mienne. Espèce d’idiot!

La fin du mondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant