Chapitre 14

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Carmen est au volant, je suis sur le siège passager et Ben est derrière. Personne n’ose parler de ce qui c’est passer avant notre départ et j’en suis heureuse, moins j’y penserais et mieux se sera.

Nous traversons les champs, les rivières et nous finissons par quitter la ville. Je me demande où se trouve le labo où travail Carmen, mais je n’ai pas le courage de lui demander. Même si elle m’enrage, je n’arriverais pas à prononcer un seule mot.

Le temps passe et je regarde le tableau de bord pour voir que ça fait près d’une heure que nous roulons, je regarde Ben dormir la tête appuyer contre la fenêtre. Je jette un coup d’œil vers Carmen, le regard vide et hypnotiser sur la route.

-Nous sommes bientôt arrivé? Demandais-je en regardant la route.

-Nous y sommes presque, voyez la grille là-bas?

Elle pointe du doigt une grande muraille d’acier et juste devant nous un grillage, des hommes y sont poster en pointant des armes vers nous. À l’approche du véhicule, l’un d’eux dans un habit militaire s’avance vers nous le bras en l’air pour nous signaler de stopper la voiture. L’homme se dirigea du coter conducteur, Carmen descend la fenêtre pour parler à l’homme.

-Votre nom s’il-vous-plais, dit l’homme d’une voix grave.

-Carmen O’Brian, scientifique zone sept.

Il attrape la petite radio attaché à son épaule et appui sur un bouton.

-O’Brian, zone sept.

Il relâche le bouton et nous entendons une voix en sortir, mais le son est trop brouiller pour que je comprenne ce qui s’était dit. L’homme fit signe vers la grille et elle s’ouvrit. Carmen fit avancer la voiture jusqu’à un parking où se trouvait d’autre voiture et elle s’y stationna, je regarde Ben un moment pendant que Carmen ouvre la porte et sort.

-Tu crois que c’est sûr ici? Me demande Ben.

-Je ne sais pas, je ne fais pas non plus confiance à Carmen, mais je ne vois pas ce qui pourrait nous arriver ici. Il y a des hommes armés de tous les coter, je crois que nous ne risquons rien ici.

-Tu sais, si je suis venu c’est parce que j’ai confiance en toi et j’ai tout entendu… ce qui s’est dit, Blake et toi. Je ne comprends pas pourquoi vous vous en prenez autant l’un l’autre, vous êtes proche et ça se voit que vous ne vous voulez aucun mal. Pourquoi agissez-vous comme ça?

-Je ne sais pas, mais entre lui et moi, c’est compliquer depuis la première fois qu’on s’est vue. Ça ne changera pas de ci-tôt.

Ma porte et celle de Ben s’ouvrit d’un coup sec, nous nous fîmes extirper du véhicule sans pouvoir protester. Je me débats pour qu’on me lâche, mais quand je vois que l’homme qui m’empoignait fermement le bras était armé, je me suis figé. Ben aussi s’est arrêter et me regarde. Je ne sais quoi faire d’autre que le regarder avec espoir, en tout cas j’espérais encore en avoir et son visage s’apaisa en me voyant reprendre mon calme.

Ensuite les hommes nous amènes à l’intérieur du grand immeuble gris et vitré de partout. L’intérieur était aussi terne que l’extérieur, mais encore plus vide de vie que l’extérieur. La réception se constitue d’un long comptoir gris, des étagères de verre derrière accroché au mur. Mais il n’y a personne là non plus, je me demande où est passé Carmen et pourquoi on nous traîne comme des criminels Ben et moi.

Arriver devant une porte métallique, les soldats nous relâche et la porte s’ouvre sur une grande salle d’ordinateur. Un homme face à nous, les bras derrière le dos nous regarde l’air sévère.

-Entrez, dit-il sans bouger.

Ben prend ma main et nous nous avançons ensemble, tranquillement en franchissant les trois petites marches avant d’arriver en face de l’homme. Il est environs dans la quarantaine, un costume d’homme d’affaire, les cheveux ramener par l’arrière avec du gel, sans oublier la cravate.

-Comment vous appelez-vous? Demande-t-il aussi sérieux qu’un robot.

-Ben Johnson, monsieur.

-Mara Winston.

Il me regarde un moment, en fait, il me regarde comme s’il me sondait le cerveau, j’en eu la chair de poule.

-Et bien, nous vous attendions mademoiselle Winston.

Je le regarde surprise et Ben me sert la main jusqu’à ne plus sentir le bout de mes doigts.

-Comment ça? Demandais-je perdant la voix d’incertitude.

-Tous vous sera expliqué au labo, allez-y.

Il fit signe à l’un des agents et celui-ci se dirigea vers moi d’un pat rapide. Lorsqu’il arriva près de moi, je vis un nom inscrit sur son uniforme « O’Brian » le même nom de famille que Carmen. Peut-être est-ce son mari? Il me fit signe de le suivre, mais je ne l’écoutai pas et Ben ne me lâcha pas non plus.

-Allez-y jeune fille, jeune homme, on vous conduira vous aussi au labo, mais pas ensemble.

-Mais qu’est-ce qui se passe, pourquoi dans un laboratoire? Demandais-je en panique.

-Tous vous sera expliquer lorsque vous y serez, allez monsieur O’Brian, amener là.

Un autre agent fut obliger de venir nous séparer Ben et moi, je ne voulais pas le laisser et je ne voulais pas les laisser nous amener non plus.

                        *****

Blake

Ça fait déjà un moment qu’elle est partie et je me demande encore si j’ai pris la bonne décision en la laissant partir. S’il lui arrivait quelque chose je serais responsable de sa mort et ça, je ne me le pardonnerais jamais. Surtout après nous être disputé, je ne voulais pas être aussi cruel, ni lui dire qu’elle devait partir. Je ne sais plus si je dois la rejoindre, courir à sa rescousse, même après lui avoir dit de s’en allez. J’espère qu’il ne lui est rien arrivé et j’espère surtout que Carmen ne l’amène pas dans un piège.

Je dois me ressaisir et faire un homme de moi, je vais la retrouver! Je regarde par la fenêtre du salon et aperçois une voiture non loin de la maison où je me trouve, je m’éloigne de la fenêtre et va me préparer un sac de nourriture. Quand je reviens au salon, Cassie et Chris me regarde comme un évader de prison, je fronce les sourcils.

-Quoi? Leur demandais-je irrité.

-Tu as changé d’avis, tu veux allez les rejoindre? Demande Chris.

-Je n’ai pas le choix, d’ailleurs je ne veux pas rester ici à me tourner les pouces à ne rien faire.

-Je peux te proposer de faire quelque chose si c’est ce qui te tracasse, dit Cassie avec un clin d’œil.

-Je dois retrouver Mara, je n’aurais jamais dû la laisser partir sans moi.

-Pourtant nous t’avons bien entendu lui dire de partir tout à l’heure, il faut dire que vos cris était bien clair depuis le salon.

Il est vrai que je n’y suis pas été de main forte avec Mara, à bien y repenser, j’ai été dure. Mais elle n’a pas caché ses mots elle non plus, elle ne s’est pas fait prier pour me jeter à la figure ce qui s’était passé et même si je me suis excusé, elle me jettera toujours ça à la figure.

-Je me fou de ce que vous avez entendu, mais je dois allez la rejoindre, même si je suis le seul à le faire.

Les deux se regardaient, je les contournai pour me diriger vers la porte d’entrer. En mettant la main sur la poigner, j’entendis des pats venir vers moi. Lorsque je me retourne, Cassie et Chris sont juste derrière moi.

-Nous y allons aussi, dit Chris avec détermination.

-Oui, Ben est notre ami et nous ne le laisserons pas seul.

Bien sûr, elle ne dira pas que Mara y est aussi, mais je m’en fou. Plus nous serons et plus nous aurons de chance de nous battre contre les zombies.

La fin du mondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant