-Quartiers riches de BERLIN-
*Pdv Nina*
-Nate il faut que tu manges tes carottes, c'est bon pour tes yeux tu sais mon cœur ?
-NON ! Ils ne sont pas bon. Dit-il boudeur en repoussant son assiette vers l'autre bord de la tête, manquant de peu de la faire tomber.
-Arrête poussin, c'est Farina qui les a cuisinés. Elle va être triste si tu ne gouttes pas.
-Je ne veux pas, non, non, non. Mon Dieu, quel petit autoritaire... Je me demande bien d'où il le tient ce trait.
-Tu auras les yeux lasers de superman tu sais ? Et une super vision.
-C'est vrai ? Demande-t-il enfin en décroisant ses bras et ses lèvres boudeuses. Bon sang ! Ils vont continuer à me tourner en bourrique longtemps père et fils ?
-Oui, c'est vrai.
-D'accord, je mange.
Puis il ramène son assiette devant lui, se tient convenablement sur sa chaise comme je le lui ai appris et mange ses carottes non sans grimaces à chaque bouchée. Oh là... je ne perds jamais le nord avec eux.
*Ellipse*
-Dors bien poussin, demain on sortira s'amuser tous les deux. Dis-je en le bordant puis je caresse sa joue toute mignonne et potelée.
-Oui... répond-il en baillant.
-Où veux tu qu'on aille ?
-Zoo...
-D'accord. Dis-je dans un murmure pour ne pas le réveiller. Ses yeux viennent à peine de se fermer et je ne veux pas qu'il perde le sommeil en plus, je dois rentrer. Il est déjà plus de 22heures.
Je me lève lentement et quitte sa chambre à pas de loup. Lorsque je referme sa porte et parcours le couloir pour rejoindre les escaliers, j'y croise son père qui les remontent. Toute la journée il était aux abonnés absents, aucun appel comme en son habitude pour demander après son garçon, rien, juste du silence et maintenant que je le vois je regrette de l'avoir traité d'égoïste inconscient du trésor qu'il a dans cette petite chambre.
Oui je l'admets, j'ai anticipé ses appels, chaque seconde, chaque minute et chaque heure je voulais juste entendre sa voix. C'est bien connu, lorsqu'on souhaite ou attend quelque chose et quelqu'un, on ne le voit jamais.
Mais il est là, enfin. Toujours aussi beau ce salaud dans son ensemble trois pièces gris et noir cette fois. Manches relevées, cravates en main ainsi que sa veste ça par contre c'est inhabituel...
-Bonsoir. Le salue-je une fois à ma hauteur.
-Bonsoir mademoiselle Mills. Et il continue son chemin dans le couloir à présent comme si je n'avais jamais rien représenté. Salaud !
Je me retourne donc et entame ma descente pour la cuisine, je récupère mes affaires et vais retrouver Farina et John dans le salon des employés pour leur dire à demain.
-Oh putain ! Sursaute-je la main sur les yeux par la scène il y a quelques secondes devant moi et l'autre serrant la lanière de mon sac bandoulière. Farina et John se trouvent dans une position que je manquerais de décrire avec des gémissements étouffés accompagnés de râles. Ils semblent ne pas m'avoir entendu alors je ne les gênerais surtout pas.
En me retournant vers la sortie du couloir, je manque cette fois de hurler de frayeur en apercevant monsieur Deveraux derrière moi. La mine renfrognée, une de ses mains me retenant par la hanche de tomber et l'autre bloquant mon cri contre sa paume. Bordel ils veulent que j'aie une crise cardiaque ce soir ? Il est toujours dans son costume mais cette fois sans la présence encombrante, bien que sexy de son veston, sa veste et l'une de ses belles cravates. J'aperçois la peau délicieuse de son torse et je sors la langue pour me lécher les lèvres sauf qu'elle goutte plutôt à la paume chaude de mon beau salaud, assombrissant encore plus l'orage de ses yeux verts. Mh...
-Je dois vous parler.
Putain mais qu'est-ce que j'ai pu bien lui faire ? Pourquoi il a ce regard effrayant et cette ombre autour de lui ? Je vais me faire virer ? Bordel non ! Pas maintenant, j'ai besoin de ce job. Il en a déjà marre de mon corps ? Pourquoi ?
-Venez. Dit-il en marchant déjà vers un endroit que lui seul connait en ce moment.
J'espère que je me trompe, j'espère qu'il ne veuille que me baiser à la hussarde avant que je ne parte et non me remercier. Oui je le souhaite de toutes mes forces cette fois.
Baise-moi je t'en prie mon salaud mais ne me vire pas. Ouais, s'il le faut je le lui dirais.
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Naughty Harry, débuts de la passion
RomanceSYPNOSIS -Je sais que tu en as autant envie que moi Nina... dit-il en posant de doux baisers au creux de mon cou, me faisant frémir. -Non. Laisse-moi tranquille Harry. -Allons Nina, laisses-toi faire bébé. Je sais que tu me désires. Tu peux le nier...