Episode 4

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*Pdv Harry*
Putain, cette fille m'a laissé sur le cul, des couilles bleues et le sang jusqu'à la tête. Je suis putain d'excité, elle me chauffe comme la plus désirée des filles de joie du quartier qui vous laisserait en plan après des préliminaires...
Je n'en ai pas terminé avec toi ma Nina, tu reviendras. Crois-moi, lorsque Harrison Deveraux désire une chose, il l'obtient. Aussi simple que ça car entre désirer et avoir, moi je prends.
Ça tombe bien si c'est elle qui garde mon fils. Je l'aurais encore plus facilement mais surtout quand et où l'envie me prendra. Je sais qu'elle me voulait elle aussi, je l'ai senti trembler de désir sous moi. J'ai senti moiteur et la chaleur de son intimité contre moi. Ses réponses à mes frottements, à ma bouche et ma langue sur elle. De toutes façons, elle ne le gardera que très rarement puisqu'il reste avec sa mère 3 jours par semaines. Mon ex-femme est l'une des pires salopes que le monde ait pu engendrer. Je devais surement être complètement shooté lorsque je l'ai baisé. Je voulais juste passer une soirée tranquille avec des potes pour mes 21 ans et j'ai fait l'erreur de lui dire que je possédais déjà ma propre entreprise à un âge où les autres gamins ne pensaient qu'à s'acheter une nouvelle paire de Timberland. Comme toute bonne pilleuse d'or attirée par le miel, elle m'a aidé à me bourrer la gueule puis on a baisé à la hussarde dans les toilettes sales du bar. Quatre mois plus tard, elle se pointe devant chez moi avec une échographie et un petit point blanc sur une image en négatif blanc et noir. Elle avait dit prendre la pilule cette folle ensuite elle a aussi osé me mentir sur sa prétendue virginité que je lui aurais prise ce soir-là. Mais ça, je l'ai découvert seulement une fois enchainer avec elle légalement grâce à une conversation téléphonique entre elle et une autre putain parmis son cercle de copines. Ouais, résultat, un divorce deux ans plus tard avec des indemnités énormes. C'est définitivement une salope. Me remarier ? Pas tant que je serais encore saint d'esprit. Quelle arnaque, franchement.
Malgré cette mauvaise expérience, Théo est sans doute la meilleure chose qui me soit arrivé. En étant père, j'ai appris à être plus responsable et ça a rejailli aussi sur la gestion de mon entreprise. Je peux aujourd'hui dire que je suis un homme accompli, milliardaire et libre de toutes contraintes à seulement 28 ans. Ni moi, ni mon fils n'auront à se soucier de l'avenir par la grâce de Dieu.
Il ne me reste plus qu'à partir à la conquête de ce nouveau territoire si fluctueux et prometteur qu'est Nina Mills...
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*Pdv Nina*
-Je suis rentrée. Dis-je en balançant mon sac et ces fichus engins de la mort derrière le seul sofa que nous possédons dans notre salon.
-Raconte, comment c'était ? Combien vont-ils te payer ? Il est bien ton patron ? Et le gamin tu l'as rencontré ?
Oh Maureen, si tu savais. J'ai rencontré le diable, Lucifer en personne ou son envoyé et j'ai failli me faire trousser par mon salaud de futur employeur à la première rencontre ! Et puis c'est quoi ce minishort gris vomi qu'elle porte ?
-Tu sors d'où comme ça ? demandé-je en me jetant sur le sofa, la tête en arrière et les yeux fermés d'épuisement.
-Je faisais une lessive dans la salle de bain. D'ailleurs il te faut un soin des pieds. Tes chaussettes puent le pet d'écureuil.
-Ouais...
-Eh ? Tu vas bien ?
-Maureen, j'ai failli me faire rouler dessus par un camion. Dis-je les yeux toujours fermés. Bah quoi ? c'est pratiquement vrai, un camion qui se nomme Deveraux.
-QUOI ? Oh mon Dieu, tu n'as rien ? fit-elle inquiète en baladant ses mains sur mon corps à la recherche d'une blessure imaginaire. Dans mes chairs Moe, les blessures sont dans mes chairs.
-Rien. Aide-moi juste à retirer ce fichu corset avant que je n'aie plus d'air dans les poumons.
-Retourne-toi, je vais desserrer les lacets.
Quelle après-midi...
*Ellipse*
Deux jours sont passés depuis cet entretient et toujours aucune nouvelle. Je commence à désespérer d'avoir un boulot, peu importe quoi mais il m'en faut un. Lucas, le concierge commence à me taper sur les nerfs avec ses venues sans cesse dans notre appartement. Bordel c'est bon, on a qu'un seul mois de retard, lâche-nous un peu. En plus, nous sommes les locataires les plus à jour niveau loyer comparé aux autres et malgré notre retard. Il ferait bien de mieux gérer ses comptes plutôt que de nous saouler. Et ce monsieur Deveraux qui tarde à rappeler... d'ailleurs pourquoi il le ferait ? Je l'ai quand même abandonné sur le parquet de son bureau la queue enflée. J'imagine sa réaction lorsque je suis partie. Est-ce qu'il s'est branlé en pensant à moi ? Ou alors il m'a surement traité de toute sorte de nom d'oiseau en ayant des couilles bleues toute la journée... Rien que de l'imaginer me fait sourire.
En dépit de toutes ces conneries, j'ai vraiment besoin de ce job. S'il ne rappelle pas d'ici demain, j'irais chercher dans les restaurants pour faire la plonge ou servir des tables.
Dans ma chambre comme à mon habitude, j'écoute de la musique avec le son à fond et en pliant les maigres vêtements en ma possession. Je laisse un instant de côté toutes mes pensées et me fait bercer par la voix sensuel et rythmée de THE WEEKND et WIZ KHALIFA "Or Nah". Ce qui n'arrange en rien mon état ni la tournure de mes pensées depuis deux jours. Chacune de ces paroles crues me ramène sans cesse à lui.
Lui au-dessus de moi, dans son bureau, contre son sol. Lui et sa langue sur la peau tendre et sensible de mon cou. Ses mains sur mes seins, son sexe contre mon intimité chaude et volontaire. Oh comme je le veux. Ses yeux verts sont gravés dans mon esprit. Même s'il ne rappelle jamais, je ne pense plus pouvoir oublier cet instant.
-Ehhh, NINAA, TELEPHONE !
Je me fais sortir de mes sordides fantasmes avec un sursaut par ma folle de colocataire qui gueule comme une truie. Bonjour, le principe de « on ne hurle pas » qu'elle a elle-même établit.
-LA FERME MOE. PAS LA PEINE DE GUEULER, J'ARRIVE BON SANG !
-Oups, désolé ma poule. Tiens, quelqu'un pour toi. Dit-elle en me tendant le combiné et en allant sur sa planète. La salle de bain.
-Allô ?
-Mademoiselle Mills ? Dit une voix platonique et cordiale.
-Ouais... c'est moi.
-Eh bien, je suis le major d'homme de M. Deveraux, Il me fait vous dire de vous présenter Lundi matin à la villa pour que Jill, l'ancienne nanny, vous fasse connaitre vos taches. N'oubliez pas mademoiselle, 07heures pile. Soyez à l'heure ! Puis il raccroche sans même me laisser le temps d'en placer une. Ok...
-Woua... Dis-je abasourdie.
-Qu'est ce qui ne va pas Nini ? Demande-t-elle prestement.
-Euh... je crois que je suis embauchée pour le job de Nanny. Je crois, enfin je veux dire que oui, oui je suis embauchée. Mh... il a dit que je devais commencer Lundi à 7heures. Dis-je pensivement.
-Euh... c'est super pour le job mais toi ? 7Heures du matin ? Te lever aussi tôt ? Haha la bonne blague. Tu vas tirer une de ces têtes ! J'ai hâte de voir ça.
-Je n'ai pas vraiment le choix tu sais ! Dis-je vexée avec une voix qui se voulait autoritaire. En plus, je faisais exprès de ne pas me lever tôt parce que je n'avais rien à faire ! Tu vas voir que je serais debout avant toi et c'est moi qui te réveillerais. Tu verras !
-Je te taquine babe. Je suis sûre que tu vas gérer, j'en suis persuadée !
-Tu le penses vraiment ?
-Oui babe.
-Merci Moe. Dis-je en la prenant dans mes bras.
Alors comme ça je vais travailler pour ce salaud. Je crois que ce travail risque d'être riche en émotions, dur pour mes hormones et surtout dur pour... autre chose, Harrison Deveraux.

Naughty Harry, débuts de la passionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant