Episode 7

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-Quartiers riches de BERLIN-

*PDV Harry*
Nina Mills, quel beau petit bout de femme. Elle sera bientôt là, au bout de mes doigts. Baiser la nourrice de mon fils était très loin de flotter dans mon esprit toutefois, l'aplomb avec lequel elle m'a tenu tête, le jour de son entretien, a déclenché un torrent de sensations en moi auxquels je suis loin d'être habitué. D'abord en colère de cet affront, le désir a vite fait de prendre le dessus en apercevant ses belles fesses galbées dans son jeans bleu, la peau nacrée et lisse découverte par son haut bustier, ses cheveux d'ébène cascadant en boucle le long de son dos délicieusement et naturellement cambré. Ce que cette femme m'a fait ressentir est tout nouveau pour moi. Je me suis senti con d'avoir la gaule juste par la vue d'une femme de dos, seul un jeune adolescent novice dans l'art de la baise peut ressentir ce genre de frisson mais voilà que moi Harrison Deveraux ai perdu la tête pour ce petit bout de femme.

Ça va faire une heure que je guette son arrivé depuis le faible espace qu'offre les rideaux de ma fenêtre de bureau. Je me sens comme un psychopathe de la guetter ainsi et je peux sentir les interrogations de mon personnel de maison. Ce n'est pas du tout dans mes habitudes d'être encore au manoir à cette heure ci. J'aurais du être sur le chemin pour le boulot mais voilà que je joue les stalkers.

Perdu dans mes pensées, je faillis manquer la belle brune monter l'allée qui mène jusqu'à ma maison. Je sors en trombe du bureau en bousculant un John étonné qui lui aussi se dirigeait vers la porte pour accueillir notre invitée l'ayant sûrement aperçu de je ne sais où.

~

Ding Dong

~

Je respire un bon coup une fois face à la porte et l'ouvre à la volée. Elle est enfin là, Nina Mills, ma Nina et beaucoup plus belle que dans mon souvenir ou alors c'est moi qui deviens fou. Elle m'obsède cette fille et ce n'est qu'une question de temps avant qu'elle soit complètement mienne.

Je ferme un instant les yeux en inspirant fort la senteur florale de son parfum portée par la brise forte jusqu'à moi. Lorsque j'ouvre les yeux, je vois les siens dilatés en train de m'observer comme une putain d'anomalie dans son programme bien établit et ça me met en colère pour une raison que j'ignore encore.

-Vous êtes en retard mademoiselle Mills.

-Pardon ? Mais il est 7heures moins le quart. Dit-elle en regardant l'écran de son portable.

-Vous auriez dû arriver 30 minutes à l'avance. La coupé-je lorsqu'elle voulu répliquer; ça m'aurait épargné la torture avec laquelle je me suis réveillé en t'attendant.

-Euh... je suis désolé monsieur, je ferais mieux la prochaine fois. Dit-elle rougissante.

-Peu importe, entrez maintenant. Dis-je froidement en m'écartant légèrement de l'entrée.

J'adore te voir ouvrir la bouche d'étonnement comme un poisson rouge bébé mais j'ai d'autres projet pour elle, belle et douce Nina. Dire que je me suis branlé ce matin sous la douche en grognant son prénom même si ce n'est pas dans le même contexte que maintenant, il me fait toujours le même effet même en pensées. J'adore cette femme et je crois qu'il est grand temps que j'entre dans le vif avec elle.

-Suivez-moi. Dis-je en la précédant et lui laissant la corvée de refermer la porte.

Après tout c'est moi qui l'ai ouverte, faut pas pousser les bouchons trop fort. C'est donnant donnant bébé et je n'ouvre jamais, je dis bien jamais la porte à personne.

Une fois dans mon bureau, les souvenirs de sa dernière visite ici resurgissent comme un raz de marée. Comme j'aimerais recommencer là, tout de suite. J'inspire profondément en passant derrière mon bureau et priant junior de retourner dormir, ce n'est pas la saison de la pêche, du moins pour l'instant. On y vient bébé, tu seras à moi.

Naughty Harry, débuts de la passionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant