-Quartiers riches de BERLIN-
*Pdv Nina*
Un nouveau jour s'est levé.
Aujourd'hui j'ai repris ma petite routine du matin avec Nate. Nous sommes lundi aujourd'hui, je sortie de ma chambre de moi-même et suis partie dans la sienne le réveiller aux alentours de 7heures pour prendre son bain. Une fois fait, nous avons convenu de la tenue qu'il doit porter aujourd'hui pour l'école après une discussion ou plutôt après un débat animé sur les couleurs et les dessins sur ses vêtements. Ensuite nous sommes descendus pour le déjeuner, le sien que je lui ai préparé et le mien par les soins de madame Bolum qui ne cachait pas sa joie de me voir. J'ai encore un peu de mal avec la présence masculine autre que Nate alors monsieur Welsh est sorti de table à l'instant où je me suis assise puis est parti en me présentant un sourire chaleureux triste et à la fois paternel. J'ai presque laissé les larmes dans mes yeux couler suite à ça mais je me suis vite reprise en respirant par bouffée. Non, pas de larmes aujourd'hui.
Après le déjeuner, j'ai confié mon petit ange à John en allant vers lui de moi-même tout en restant sur mes gardes mais c'est quand même un exploit pour moi. Je les ai regardé partir pour l'école du petit dans la voiture de service depuis la fenêtre du salon. Je n'ai toujours pas vu monsieur Deveraux. Je sais qu'il se cache de moi pour ne pas m'effrayer.
D'habitude je l'entends en bas avec les autres depuis ma chambre au petit matin mais pas aujourd'hui. Je sais que c'est de ma faute s'il ne s'est pas montré et j'en suis peiné. J'avoue être descendue aujourd'hui surtout pour le voir ne serait qu'à distance. J'ai peur de l'approcher ou qu'il m'approche mais je désire en même temps sa présence. Il me rassure d'une certaine manière et les différents gardes de corps que j'aperçois depuis les fenêtres des pièces de la maison renforce ce sentiment de sécurité qu'il me procure. Je sais qu'il les a engagés pour moi, aussi pour protéger les autres personnes de la maison mais je sais que c'est surtout pour moi.
Résignée à ne pas le voir je souffle de déception et quitte la fenêtre du salon pour remonter à ma chambre mais me stoppe net devant les escaliers en apercevant la porte de son bureau à droite de ceux-ci. Mes pieds me conduisent à pas de loup devant elle et j'y colle mon oreille pour écouter s'il est à l'intérieur mais je n'entends rien et j'en suis encore plus déçue.
Je me retourne pour poursuivre mon chemin vers ma chambre mais sursaute en l'apercevant devant les escaliers, plus beau que jamais dans son éternel costume trois pièces bleu à la chemise blanche et les yeux fixés sur moi. Son regard est intense, surpris et lumineux en se baladant sur moi et chaque partie de mon corps. Je porte aujourd'hui une robe blanche longue sans manche et ample. Rien de splendide mais la manière dont il me dévore des yeux me fait ressentir une émotion que je ne pensais plus sentir depuis mon agression, de la fierté. De la fierté parce qu'il semble aimer la vision que je lui procure et j'en frissonne de plaisir puis reviens le dégoût de moi-même en me rappelant que je n'ai rien à tenir en fierté pour un corps aussi souillé que le mien. Je me remets à trembler et frissonner pour une raison totalement différente de celle d'il y a quelques secondes. Il semble le remarquer parce qu'il se décale des escaliers jusqu'à coller son dos au mur adjacent sur la gauche pour me laisser libre passage.
Ni une ni deux, je soulève rapidement le bas de ma robe et cours au diable pour remonter les escaliers et m'enfermer dans ma chambre. Une fois fait, je me laisse glisser contre ma porte fermée et me tiens le cou pour bloquer le sanglot qui monte mais impossible à faire puisqu'une seconde plus tard je pleure comme la madeleine.
Mon Dieu, vais-je vraiment m'en sortir ?
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Naughty Harry, débuts de la passion
Storie d'amoreSYPNOSIS -Je sais que tu en as autant envie que moi Nina... dit-il en posant de doux baisers au creux de mon cou, me faisant frémir. -Non. Laisse-moi tranquille Harry. -Allons Nina, laisses-toi faire bébé. Je sais que tu me désires. Tu peux le nier...