Episode 2

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-Quartiers riches de BERLIN-

Mon Dieu, tous ces magasins ! Il y en a partout. Des Starbucks aux restaurants 5 étoiles... c'est impressionnant. Tout a l'air si luxueux et parfait. C'est clair que je ne serais jamais à ma place parmi ces gens pétés de tunes.

Je regarde ma montre et il est 14 : 15. Bon song ! Plus que 15 minutes de plus et je serais vraiment en retard, il faut que je me dépêche.

*13 minutes plus tard*

J'y suis enfin. Dieu, est-ce vraiment nécessaire d'avoir tout ce blingbling ? Ce que j'ai en face de moi n'est pas juste une maison mais un palais. Vous voyez les châteaux des temps anciens chez les français ? Eh bien ça en est un. C'est ma-gni-fi-que. Ce Mr. Deveraux a vraiment bon goût.

Je me tiens droite sur le palier de ce château et alors que je m'apprête à sonner, mon doigt se stoppe juste à quelque centimètre de la clochette. J'ai le cœur qui bat la chamade, je pense que je vais vomir. Pourquoi je suis aussi nerveuse ? J'ai un étrange pressentiment...

J'ignore la petite voix dans ma tête qui dit de m'enfuir pendant que je le peux encore et appuie enfin sur la sonnette. Quelques secondes plus tard, la porte s'ouvre sur le visage d'un homme dans la quarantaine et plutôt bien conservé pour son âge dis donc. Monsieur Deveraux peut-être.

-Madame ?

-Uh...mademoiselle s'il vous plait.

-Soit, mademoiselle. Que puis-je faire pour vous ? Il n'est pas commode lui, ok...

-J'ai rendez-vous avec Mr. Deveraux pour le job...euh...travail de nanny.

-Ah oui. Entrez, je vous prie, on vous attendait mademoiselle. M'exhorte-t-il en refermant la porte derrière moi. M. Deveraux vous attend dans son bureau, veuillez me suivre s'il vous plait.

Pendant que je le suis au travers du long couloir, je me prends à admirer mon entourage et faire du repérage. Après tout si je suis prise, cet endroit sera mon presque chez moi vu que j'y passerais mes journées. Je ne veux surtout pas me perdre dans ces couloirs. C 'est vraiment incroyable quand même, le hall d'entrée est superbe. On aurait dit celui dans Titanic avec tous ces ornements et même un tapis de couleur bleu. Bref tout ça pour dire que c'est incroyable. Je me fais sortir de mes observations par la voix de monsieur... C'est quoi son nom d'ailleurs ?

-C'est ici mademoiselle, entrez il vous attend. John Bill, si vous avez besoin. Se présente-t-il enfin avec une légère révérence puis il se retourne sans plus de cérémonie.

Mon Dieu, est-ce vraiment nécessaire toutes ces manières ?

Toc Toc Toc.

-Entrez. dit la voix derrière la porte qui me donne des frissons tant elle est basse et grave. Pour ne rien arranger, mon cœur se met à battre plus fort comme si je ne suis pas assez nerveuse comme ça.

C'est d'une main tremblante que je tourne la poignée pour me retrouver face à la carrure imposante d'un homme de dos. Mais un dos vraiment très intéressant ? C'est quoi ces muscles... peut-on être excitée juste en voyant quelqu'un de dos ? Je referme la porte derrière moi puis j'avance jusqu'à être devant le bureau.

-Asseyez-vous je vous prie. Dieu, sa voix...pourquoi je me sens si excitée ? ce n'est pas comme s'il me caressait l'entrejambe, merde.

Je prends donc un siège en déglutissant très bruyamment...

-Bien. Mademoiselle Mills, exacte ? Demande-t-il toujours dos à moi, regarde-moi putain.

-Oui... Merde pourquoi cela sonne-t-il comme un gémissement ? Seigneur, j'espère qu'il n'a pas fait attention à ce détail.

-J'ai lu votre C.V et vous avez arrêté vos études très jeune, pourtant vous étiez une élève brillante selon votre livret. Mais ce n'est pas l'objet de votre présence aujourd'hui alors soit ! Je suppose que vous devriez avoir assez de qualités pour inculquer de bonnes valeurs à mon fils. Dit-il d'une voix sèche et sévère. Non mais pour qui se prend t-il pour me parler de la sorte ce beau salaud ?

Respire Nina, respire. Tu as besoin de ce job. Pense à Maureen...

-Oui. Réponds-je avec le minimum de calme et de bienséance que je puisse présenter en ce moment. Regarde-moi, Lucifer.

-Très bien. Parce que voyez-vous, je ne fais pas confiance aux personnes de votre condition. Ils sont généralement illettrés et je ne veux pas que mon-

Alors là s'en est trop !

-Personnes de ma condition ? Pour qui vous prenez-vous ? hurlé-je en frappant du poing son majestueux satané bureau. Je suis peut-être pauvre mais j'ai des valeurs et surtout de la dignité ! Alors je vous interdis de me parler de la sorte. Riche ou non. M'écriais-je en me levant de son confortable siège. Je crois que je n'ai plus rien à faire ici, veuillez m'excuser de vous avoir faire perdre votre précieux temps M. Deveraux. Et le mien encore plus ! Terminé je en me dirigeant d'un pas décidé vers la porte.

-Je ne vous ai pas encore congédié mademoiselle Mills. C'est très impoli de vous conduire de la sorte. Il en veut pour son compte le salaud ! Et en plus il ne m'a toujours pas regardé ! Qu'est-ce qu'il compte voir à travers ses rideaux tirés ? Ou alors c'est juste pour me rappeler à quel point nous, gens du peuple, sommes insignifiants à ses yeux ?

-Ce qui est impoli, monsieur, c'est de vous adresser à une personne en lui donnant dos ! Pour quelqu'un de votre rang vous ne connaissez pas les bonnes manières. Répliqué-je toujours en continuant ma route.

Alors que j'ouvre la porte et m'apprête à sortir, elle est violement refermée par lui. Puis il me retourne fermement face à lui. Peut-être même trop fortement parce que je perds l'équilibre, entrainant notre chute à tous les deux. Je ferme donc les yeux en attendant le choc. Je peux vous dire que je l'ai bien senti et aussi autre chose...

La première douleur vient lorsque mon dos heurte durement le sol, me faisant hoqueter sous l'impact puis la seconde lorsque je sens un poids lourd s'affaisser contre mon corps.

Toujours les yeux fermer, je sens le souffle chaud de ce gros balourd se répandre sur mes lèvres signe qu'on se trouvait assez proche. Lorsque j'ouvre enfin les yeux, une forêt très claire, profonde mais sauvage me fait face. Bordel... Amazonie est le mot qui me revient face à la vue en face de moi. Le vert de ces yeux est si...électrique, si sauvage que j'en frissonne.

Son visage carré, son nez droit parfait, ses cheveux de blé mi-longs et bouclés. Ce que j'aimerais y passer les doigts et les tirés fortement pendant qu'il aurait sa tête entre mes jambes... Ses lèvres mi-rouges et si embrassables. Dieu qu'il est beau ce salaud.

Merde, ressaisit toi Nina !

Lorsque je repose mon attention sur son visage, je remarque que lui aussi explore chaque partie de moi. De mes yeux fuyants, à mon nez, en passant par mes lèvres, pour se fixer sur ma gorge lorsque je déglutis sous la tension, à la courbe de ma mâchoire et au renflement de mes seins accentué par la pression qu'exerce son torse sur ma poitrine.

J'ai si chaud et notre position n'arrange rien à calmer mes hormones. Lui au-dessus de moi, ses bras de part et d'autre de mon visage, une de ses jambes entre les miennes et si près de mon entre jambe. Son pénis qui pointe contre ma hanche car oui, oh oui que je le sens...

Mh... bordel que ce serait bon. Tu le sens comme moi mon beau salaud ?

Naughty Harry, débuts de la passionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant