Episode 8

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-Quartiers riches de BERLIN-

*Pdv Nina*

Bordel, je suis dans la merde...

-Acceptes-tu de travailler pour moi ? Insiste-t-il. Je serais bon avec toi, je te comblerais plus que ton imagination ne peut te porter. Baise avec moi Nina, sois à moi. Dit-il en me léchant cette fois les lèvres pour ensuite les mordre.

Mais quel plaidoyer ! Il l'a écrit son discours ou quoi ? J'ai la culotte en feu et le robinet ouvert. Comment peut-il me demander pareil chose avec une telle aisance dans ses mots ? Cet homme est dangereux, c'est le diable. Le plus surprenant dans tout ça c'est que mon corps bout pour lui malgré sa proposition déplacée entre mes jambes et la dureté de son engin qu'il frotte contre moi mais je ne peux pas me laisser guider par mes envies, en l'occurrence, mon vagin. Non !

-Ecartez-vous de moi monsieur Deveraux. Réussis-je à souffler.

-Nina...

-NON ! Dis-je d'une voix plus claire et ferme. Je suis désolée monsieur mais c'est non. Je ne peux pas accepter votre proposition. Laissez-moi descendre je vous prie.

-Comment ça non ? Dit-il surpris et pour mon plus grand bonheur ou malheur s'éloigne enfin quelque peu de mon corps.

-Vous m'avez bien comprise. Dis-je une fois les pieds à terre. Je ne vous veux pas de cette manière. Oui je tiens vraiment à ce job vu le salaire que vous proposez mais pas avec ce petit astérisque sous le contrat. Je ne suis pas une pute. Enoncé-je encore d'une voix étonnement calme et ferme. Vous pouvez bien dire que ce n'est pas le cas mais c'est comme ça que le je vois aussi je refuse.

Bordel, son regard est terrifiant en ce moment mais oh-que-bandant !

-Je crois que vous ne m'avez pas compris, mademoiselle Mills. Je vous veux et quand je veux une chose, je l'obtiens toujours, toujours.

-Eh bien, sachez monsieur que je ne suis pas un objet et c'est toujours non pour moi. Je ne serais pas votre quart d'heure et un nom de plus sur votre longue liste de chasse. Dis-je en le regardant de haut.

-Vous ne savez rien de moi. Dit-il les mâchoires serrées.

-Ni vous de moi.

-Bien-sûr que vous n'êtes pas un objet et encore moins une pute. J'ai déjà été clair sur ce point Nina. Maintenant écoutez moi bien parce que je ne le répèterais plus. La première fois vous ne m'avez visiblement pas compris. J'ai mené une enquête sur vous. J'ai eu accès à tous vos dossiers jusqu'au montant exact de votre maigre compte bancaire et-

-NON MAIS COMMENT AVEZ-VOUS OS- hurlé-je avant de me faire couper.

-J'OSE SI JE VEUX NINA ! Je sais tout de toi jusqu'à la marque de tes sous-vêtements préférés et si tu acceptes ma proposition ta mère ne manquera plus de rien. Je la changerais d'hôpital, elle aura les meilleurs soins et elle sera prise en charge par les meilleurs médecins.

-Mais comment savez-vous pour la mère... personne ne sait même pas Maureen. Dis-je ébahie.

-Allons Nina, tu n'es plus une enfant.

Salaud.

-Tu ne ressentiras plus jamais la faim. Tu n'auras plus d'inquiétude autre que mon bien-être et celui de Théo. Je prendrais soin de toi, je m'assurerais de ton confort et de ton bonheur y compris ceux de ta colocataire.

Moe...

-Crois-moi Nina. Si tu me dis oui, je vous donnerais ce dont vos rêves les plus fous n'ont pu concevoir. Si tu te donnes à moi, je ferais de toi une princesse tant que tu resteras à ma disposition. On ne pourra jamais sortir ensemble dehors et si on ne peut l'éviter alors je ne te tiendrais jamais la main en public. Tu auras le statut de nanny pour mon fils et celui d'amante pour moi en privé. Tu seras une ombre, mon ombre. Tu seras la seule femme dans ma vie et dans mon lit jusqu'à ce que je me lasse de toi mais je te promets d'être toujours honnête avec toi, pas de mensonge entre nous juste du bon temps. Qu'en dis-tu ? Réfléchis bien Nina, une telle occasion avec des conditions aussi lisses que les miennes tu n'en auras pratiquement jamais.

Mon Dieu... qu'est-ce que je dois faire ? Maman. Maureen.

-Très bien. Vous avez gagné.

-Pardon ? Vous acceptez ? Dit-il comme abasourdi puis la joie prend place sur son visage.

Je vous jure ce que je donnerais pour lui retirer le stupide sourire qu'il porte en ce moment.

-Oui, j'accepte.

-Vraiment ? Ne joue pas Nina, je déteste les entourloupes.

-J'accepte.

-Dis le, explicitement Nina.

-J'accepte de travailler pour vous et de m'occuper de votre fils. Dis-je les dents serrées en le foudroyant du regard.

-Ce n'est pas terminé, dis-le en entier.

-J'accepte d'être la nanny de Théo et de baiser avec vous, heureux ?

-Tu ne sais pas à quel point. Que dis-tu de celer notre pacte à présent ? Dit-il en se rapprochant de moi.

-Je ne coucherais pas avec vous ici M. Deveraux ! Dis-je catégorique.

-C'est bien dommage, j'aimerais tant pouvoir te fourrer sur le parterre de mon bureau mais je comprends que tu sois bouleversée en ce moment. Il te faut du temps mais pas trop. Je ne pense plus pouvoir me retenir bien longtemps.

Avant même de comprendre le sens de ses mots, nos lèvres se rencontrent dans le plus incroyable, brute et passionnant baiser que j'aie reçu de ma vie. Quoi que je puisse dire, peu importe ces paroles mensongères que j'espère vraies, au fond de moi je sais, je le ressens, ce désir... Je le veux, certainement même plus qu'il ne peut lui me désirer mais jamais je ne l'avouerais.

C'est ainsi que débute notre histoire. C'est ce jour qu'a commencé mon enfer mais aussi mon paradis.

Naughty Harry, débuts de la passionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant