Chapitre 28

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Gouenji et Yuuto passèrent ensuite un bon moment à discuter de tout et de rien, toujours au parc de la Tour.

– On devrai rentrer, il va bientôt faire nuit. Fit Yuuto au bout d'un moment.

– Ouais t'as raison.

Les deux amis descendirent donc de la petite plateforme et reprirent la route d'Inabikari. Sauf que sans vraiment savoir pourquoi, le châtain se sentait observé et suivit. Au bout de 3 minutes de marche, quand cette sensation ne fut toujours pas partie, il se retourna vivement.

– Qu'est-ce qu'il y a ? Demanda le blond.

– J'ai l'impression qu'on est suivit. Répondit simplement l'ex 14. Pas toi ?

– Si, mais je pensait juste que j'était devenu parano avec tout ça.

Yuuto ne répondit pas mais scruta les environs, à la recherche de ce qui provoquait cette impression. Gouenji observa aussi ce qu'il y avait autours d'eux mais ils ne virent rien.

– Continuons. Fit le châtain, un peu contrarié.

Il était certain de son impression mais ils ne pouvaient pas rester là sans bouger comme ça. D'autant plus que la nuit commençait à tomber.

Ils se remirent donc en route en faisant quelques détours sans avoir besoin de se concerter. S'ils étaient suivi et que leur suiveur se cachait, il était hors de question de le mener directement à leur repaire.

Alors que ça faisait 15 minutes qu'ils marchaient, et qu'ils étaient à l'orée de la forêt, mais d'un autre côté que celui de la base, un coup de feu retenti derrière eux.

– A terre ! Cria le châtain en se jetant sur son ami pour les plaquer au sol tous les deux.

Dans ce mouvement, Yuuto se fit toucher au bras gauche par la balle mais ne dit rien.

– Putain, qui c'est le connard qui vient nous faire chier maintenant ? Marmonna-t-il, les dents serrées par la douleur et la main droite plaquée sur sa blessure.

Gouenji ne perdit pas de temps et regarda attentivement dans la direction d'où venait le tir. Et il remarqua une personne armée en fuite.

Il sortit donc un de ses petits couteaux qu'il avait toujours sur lui et avec une précision effrayante, envoya son arme se planter dans la jambe du fuyard, le faisant s'écrouler.

Faisant fi de sa blessure, Yuuto se releva et courut vers le fugitif, le maîtrisant avant que ce dernier ait le temps de faire le moindre geste.

– J'te tient. Fit le châtain.

– Qui es-tu ? Et pourquoi nous as-tu attaqué ? Demanda Gouenji en débarrassant l'attaquant de ses armes.

Mais l'homme au sol ne dit rien.

– Parle. Ordonna Yuuto en serrant son bras plus fort.

Mais toujours aucune réponse.

Comprenant qu'il ne dirait rien, Gouenji l'assomma et le ligota.

– Faut le livrer à la police. Fit le châtain en remettant sa main valide sur sa blessure.

– Montre-moi ton bras d'abord. Exigea le blond.

– C'est bon c'est juste une éraflure.

– Arrête de dire n'importe quoi et montre-moi ça.

– Gouenji, on a pas de temps à perdre. Appelle la police pour qu'ils viennent le cueillir avant que ses potes se ramènent. Je me soignerai quand on sera rentrés à la base.

InabikariOù les histoires vivent. Découvrez maintenant