Chapitre 15

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Une semaine plus tard, alors que Endou et Gouenji marchaient dans la rue, rentrant à Inabikari, ils se firent surprendre par quelque chose. Ou plutôt par quelqu'un.

En effet, ils rentraient le soir après une dure journée de recherches quand tout à coup...

– Onii-chan ! Entendirent-ils crier.

Gouenji reconnut immédiatement cette voix et il se retourna instantanément. Mais il n'avait même pas finit son mouvement qu'il se fit sauter dessus par une tête rose qui l'enlaça si fort qu'ils finirent tous les deux par terre.

– Onii-chan, tu m'as tellement tellement manqué. J'avais si peur pour toi. Fit la jeune fille en serrant don frère à l'en étouffer.

– Moi aussi Yuuka. Tu peux pas imaginer à quel point je me faisait du soucis pour toi. Souffla le blond en resserrant ses bras autours de sa petite sœur.

En effet, la jeune fille, qui avait désormais une quinzaine d'année était bien la petite sœur de l'ancien attaquant vedette de Raimon : Gouenji Yuuka.

Ils restèrent comme ça dans les bras de l'autre un bon moment avant de se relever.

Yuuka pût observer que son grand-frère semblait aller bien, même s'il avait l'air fatigué et qu'une grande cicatrice se voyait sur son visage. Le jeune homme, lui, trouva sa sœur encore plus belle qu'avant, son sourire éclairant largement son visage.

– Où étais-tu pendant la guerre ? S'enquit le plus grand.

– Chez mamie en Allemagne. J'étais là bas quand la Chine a envahie le Japon et après, Papa et Mamie m'ont interdit de quitter le pays.

– Ils ont eut raison Yuuka, c'était bien trop dangereux pour toi ici.

– Hm. Et toi alors ?

– Moi j'étais caché. Sourit le blond.

– Et ça, c'est quoi ? Demanda la rose en montrant une grande balafre qu'avait son frère sur le côté du visage, à gauche, allant de son arcade sourcilière jusqu'à son menton.

– Oh ça, une petite égratignure c'est tout.

Endou, qui étaient là quand le blond s'était fait cette blessure, manqua de s'étouffer en entendant ça.

– Une égratignure ? Vraiment ? Fit Yuuka, dubitative elle aussi. Parce que dans ce cas, j'aimerai bien voir la taille de la ronce qui a put te faire ça.

– Bon, peut-être pas une égratignure mais ce n'est rien de grave t'en fait pas.

– Ça aurait pût être bien pire. Souffla Endou, qui se souvenait encore très bien de comment le blond avait été blessé...

Flash-back

On était deux mois après le début de la guerre. Alors qu'ils étaient en mission de sabotage d'un train, Endou, Gouenji, Kidou et Fudou se firent encercler par trois chinois.

Ces derniers ne tirèrent pas, souhaitant les capturer, pas les tuer, ou tout du moins pas dans l'immédiat.

– Genoux, terre ! Aboya un des chinois, parlant quelques mots de japonais.

Mais les quatre amis n'avaient aucune envie de se soumettre à leurs ennemis et ne bougèrent pas, la tête haute et le regard fier.

Les chinois, n'appréciant pas ce comportement, répétèrent leur ordre, en les menaçant de leurs armes tranchantes.

Mais aucuns des anciens d'Inazuma Japan ne bougea. Gouenji fixait celui qui avait parlé dans les yeux, d'un air de défit.

Ce dernier perdit patience et avec un geste vif du bras, tenta de blesser gravement, même mortellement, le blond au niveau du cou.

InabikariOù les histoires vivent. Découvrez maintenant