Chapitre 39

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Comme d'habitude, Yuuto et Hakuryuu firent tranquillement le chemin pour se rendre à l'hôpital et une fois arrivé au pôle de soin, ils entrèrent et se dirigèrent tout de suite vers la chambre de Akio.

Une fois arrivé, Hakuryuu ouvrit la porte et attendit 30 secondes, vérifiant si le brun ne dormait pas, avant de se mettre à brailler.

– Salut ! S'exclama-t-il donc une fois qu'il eut vérifié que le brun ne dormait pas.

– Ah tient, salut vous deux. Fit Akio en tournant la tête dans leur direction, souriant doucement.

– Coucou mon amour. Sourit doucement Yuuto.

– Un peu plus et vous étiez en retard.

– Dit-lui ça à lui. Moi j'était prêt et puis il me dit « Ah attend, faut que j'aille parler à Minerva » donc je l'attend. Et après il revient et il me fait « Ah attend, faut que j'aille parler à Sakuma ». Donc voilà, au final on a du retard. Fit Hakuryuu, exagérant sans aucuns doutes son récit. Et t'as de la chance que j'ai été là pour le presser sinon il serait allé voir si Haruna s'en sortait aux cuisines, aurait vérifié si Endou et Gouenji étaient bien rentrés, serait allé engueuler Tenma et Shinsuke parce qu'ils jouaient à l'intérieur de la maison, aurait dit à Minamisawa et Kurama d'arrêter de se dévorer la bouche et aurait dit à Kyousuke d'arrêter de faire la gueule. Sans oublier de demander à Kirino et Kariya d'arrêter de se disputer. Et bien entendu, il aurait aussi regardé si personne ne manquait de rien et si Kishibe était toujours là. Continua Hakuryuu.

Bien entendu, Akio savait parfaitement que le blanc exagérait mais il s'en foutait pas mal. Au moins, quand Haku' faisait le pitre, ça lui faisait penser à autre chose.

– Dit-donc t'as pas finit de te moquer de moi toi. Fit d'ailleurs Yuuto, faussement réprobateur.

– Mooooi ? Me moquer de toi ? Que tu me penses capable de telles bassesses me détruit Papa. S'exclama dramatiquement Hakuryuu avec néanmoins un énorme sourire.

Face à ça, Yuuto ne put que lever les yeux au ciel, faisant rire le brun.

– Alors ça y est, tu assumes de nous appeler « Papa » ? Reprit Akio.

– Pourquoi ? Tu préfèrerais que je t'appelle Maman ? Lança le jeune avec un clin d'œil pour le blessé.

– Je sais que je suis pas en état de te botter les fesses mais respectes-moi quand même un minimum sale gosse. Marmonna Akio.

– Ok, comme tu veux... Fit le blanc. Maman. Ajouta-t-il à mi-voix.

Akio entendit bien entendu le dernier mot prononcé par son fils mais ne répondit pas autrement qu'en levant les yeux aux ciel et en marmonnant un « sale gosse ».

Ensuite, Hakuryuu se calma un peu et tous les trois partirent dans une discussion plus classique, discutant de tout et de rien, comme d'habitude.

– Au fait Papa. Fit Hakuryuu, environ une demie heure plus tard, en regardant Akio.

– Oui ?

– Tout à l'heure j'était avec Minamisawa, Kishibe et Yukimura et... ils m'ont demandé de tes nouvelles. Je savais pas ce que tu voulais leur dire ou pas donc je leur ait dit que je te demanderait.

Akio, qui ne s'attendait vraiment pas à cette question, ne répondit pas tout de suite, réfléchissant à ce qu'il allait répondre à son fils.

Il connaissait bien les trois garçons qu'avait cité le blanc parce qu'il les avait entraînés à l'époque de Resistance Japan, en même temps que Hakuryuu et c'était sans doutes avec ces trois là qu'il était le plus familier dans tous les jeunes d'Inabikari, après Hakuryuu bien entendu.

InabikariOù les histoires vivent. Découvrez maintenant