Midorikawa :
T'es dispo pour me rejoindre à la Tour ? Faut que je te parle d'un truc.
Il reçut d'ailleurs rapidement une réponse du blond.
Gouenji :
Aucuns soucis, j'y suis dans 10 minutes.
– Bon, j'y vais. Fit Midorikawa en se levant.
Les deux anciens capitaines de Chaos hochèrent la tête et le vert sortit de l'hôpital pour rejoindre l'emblème de la ville d'Inazuma, la Tour de fer.
Arrivé là, il regarda l'éclair géant et, prit d'une soudaine envie, il monta à l'échelle pour atteindre la plate-forme en hauteur.
Là, il s'accouda sur la rambarde et regarda la ville devant lui. Le soleil brillait en ce début d'après midi malgré des températures hivernales encore assez basses.
Il soupira en baissant la tête.
– Eh ben, t'en fait une tête. Fit une voix derrière lui.
Le vert sursauta et tourna la tête pour voir Gouenji derrière lui.
– Ah c'est toi, tu m'as fait peur. Fit le vert. Désolé j'étais dans mes pensées et je t'ai pas entendu arriver.
– J'ai vu ça. Fit le blond en venant s'accouder à la barrière à côté de son ami.
Tous les deux restèrent silencieux un petit moment, Gouenji laissant l'initiative au vert. Parce que même s'il devinait le sujet de la conversation, il voulait laisser son ami commencer quand il serait prêt.
– Je pense que tu sais de quoi je veux te parler ? Fit Midorikawa.
– De Fudou ?
– Ouais...
– Comment il va ?
– Difficile à dire pour le moment. Là on l'a plongé dans un coma artificiel le temps que la septicémie réduise et disparaisse. Ensuite, on pourra envisager de le réopérer pour régler les autres problèmes mais rien n'est sûr pour l'instant. Son état est tel qu'on ne peux pas se prononcer.
– Sur rien ?
– Sur rien. On ne sais pas combien de temps on va devoir le garder dans le coma ; on ne sait pas combien de temps il prendra pour récupérer, ni même s'il récupérera complètement un jour...
– Il est dans quel état ?
– Mauvais. Je te passe la liste complète des blessures et traumatismes mais je peux te dire que c'est un miracle qu'il ait tenu jusque-là.
– Je vois... Tout ce qu'il nous reste à faire maintenant c'est attendre c'est ça ?
– C'est ça. Attendre et espérer qu'il tienne et surtout que son cœur tienne.
– Son cœur ?
– Il est très affaibli. Je suppose qu'il a eut le droit à l'électrocution et ça c'est mauvais pour le cœur. Surtout que tel que je le connais, il n'a rien dut dire, ce qui a sans doute bien plus énervé les chinois, qui ont du y aller encore plus fort...
Gouenji hocha la tête mais ne répondit rien. Les deux restèrent comme ça, accoudés à la barrière en regardant la ville, qui reprenait tranquillement son rythme de vie, sans dire un mot.
– Eh ben, qu'est ce que vous faites tous les deux ? Les interpella une voix venant d'en bas.
Tous les deux baissèrent les yeux et virent Sakuma, qui leur souriait en coin, accompagné de Kidou.
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Inabikari
SonstigesEt si c'était la guerre? Et si nos amis se rassemblaient pour luter? Comment ça se passerait-il? Toutes les réponses se trouvent dans ce livre... Fanfiction sur l'univers d'Inazuma Eleven. Les personnages ne m'appartiennent pas et sont la proprié...