•C H A P I T R E•43•

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•chapitre•43

Je regardai ses yeux marrons, un frisson me parcourut l'échine. Ils étaient si haineux...et pourtant j'eus aussi l'impression d'y voir une grande tristesse à l'intérieur.

- Ne tires pas, soufflai-je. Il me regardait avec un air d'incompréhension sur le visage.

- Comment peux-tu me demander ça ?

- Tu ne crois pas que tu en as déjà assez fait ? Tu ne crois pas que la dernière fois était suffisante ? Tu t'es déjà vengé de Harry. Arrête. Tu m'as fait du mal c'est ce que tu voulais non ?

- Parce que tu crois que ça suffit ? Il ricana. Tant que tu ne seras pas morte, rien ne sera réglé.

- Victoire ne dit plus rien et recule ! hurla Julia.

- Laisse-moi gérer ! lui dis-je.

- Tu crois qu'en me tuant tu seras soulagé ?

- Même si je ne le suis pas, j'aurais la satisfaction de savoir qu'il souffrira autant que moi.

- Tu sais qu'il ne te laissera jamais en vie après ça, il te traquera et te tuera de ses propres mains, dis-je.

- Tu penses réellement ? Il demanda. Il faudrait déjà que cet incapable réussisse à me trouver.

- Nous sommes ici.

- Parce que c'est ce que je voulais. Il rigola. Ne crois pas que vous auriez réussi si je ne vous avais pas donné de piste.

- Est-ce que la cave d'une petite maison jaune te dit quelque chose ? lui demandai-je, il me regarda, étonné. Pendant que tu es ici à me parler et à te vanter de ton jeu de cache-cache, tes hommes sont en train de mourir un par un. Pas si fort à ce jeu finalement n'est-ce pas ?

Un grognement sortit de sa bouche, ensuite celui-ci jura dans sa barbe.

- Ne parles pas de lui comme ça. Nous t'aurions retrouvé de toute façon. dis-je.

- C'est bien joué, il dit. Je dois le reconnaître.

Il avait bizarrement l'air de le prendre beaucoup mieux que ce que j'aurais pensé. Mais peut-être cachait-il juste son énervement.

- Mais c'est encore plus dommage que ton époux ne soit pas ici pour te voir mourir.

- Recule bon sang ! cria Julia derrière moi. Mais je faisais comme si de rien n'était.

- Tu sais que nous ne sommes pas mariés. dis-je.

- Je n'en étais pas certain, mais tu viens de me le confirmer. Il dit. Étiez-vous déjà ensemble le jour de la réunion ?

- Ça t'intéresse ?

- Évidemment. Je sais que vous l'êtes aujourd'hui, c'est évident. Tes yeux brillent quand tu parles de ce moins que rien. Mais... j'hésite sur la soirée, il y avait une tension entre vous deux et ta façon de me parler tout en essayant de le provoquer ce soir-là près de l'entrée... me font penser que ce n'était pas le cas. Je me trompe ?

- Nous nous détestions. Il rigola, fier de lui.

- C'est ce que je pensais, mais dis-moi... comment as-tu pus tomber amoureuse d'un homme comme lui ?

- J'imagine que cela doit être de la même façon dont toi tu es tombé amoureux.

Ses yeux s'écarquillèrent, son visage se décomposa au même moment que les mots sortaient de ma bouche.

- De-de quoi est-ce que tu parles ? Il était troublé.

Il changea subitement, comme s'il était devenu une autre personne. J'avais sorti cette phrase au hasard, un simple coup de bluff. Et j'avais apparemment tapé juste.

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