•chapitre•23•
Lorsque je m'étais réveillée ce matin, j'avais retrouvé le fauteuil dans lequel Harry était hier soir à côté du lit. Juste à côté de mon visage. J'étais très étonnée lorsque j'avais ouvert mes yeux, et que la première chose que j'ai vue fut ceci.
Je n'avais pas demandé à Harry ce que faisait cette chose-là à côté de ma tête ce matin quand je l'avais vu dans la cuisine avec les autres garçons. Je ne sais pas pourquoi, mais j'avais pensé qu'il ne me répondrait pas de toute façon. C'était Harry, il m'aurait juste dit d'aller me faire voir.
Et de toute façon j'étais encore une nouvelle fois énervée contre lui après ce qu'il s'était passé hier soir. J'avais l'impression d'être en constante dispute avec lui. Ce n'était pas une impression... en fait c'était la réalité. Nous étions tous les deux constamment en conflit.
Mais ce n'était pas ce qui m'avait le plus perturbée ce matin. Quand j'ai salué Liam dans la cuisine un peu plus tôt, celui-ci était froid et distant avec moi. Et je savais pourquoi, parler de toutes ses photos et de sa famille avait sans doute fait remonter à la surface certains souvenirs qu'il s'efforçait d'oublier. Mais lesquels ? Pourquoi est-ce que, dès l'évocation de sa famille, Liam devenait soudainement froid et distant ? Sont-ils décédés ? C'est ce que pensais.
- Tu vas rester avec moi aujourd'hui, les garçons doivent partir, me dit Harry en face de moi.
- Ils vont où ?
- Ne pose pas de questions Victoire, ils partent juste.
- T'inquiète pas, on doit juste aller voir deux ou trois petites connaissances à nous, me dit Louis assis sur la chaise à côté de moi.
- Des connaissances ?
- Je t'ai dit de ne pas poser de questions, s'énerva Harry. Tu vas rester avec moi, point final.
- Génial. Je levai les yeux aux ciel.
- Ne lève pas les yeux comme ça. Harry tapa son poing contre la table.
- Quoi ? Tu crois que ça me fait plaisir de rester avec toi toute la journée ? Je lui lance.
- Il me semble qu'il n'y a pas si longtemps que ça, mes mains sur ton corps te faisaient plaisir, non ? Louis pouffa de rire.
- J'étais juste en manque, j'aurais pu faire ça avec n'importe qui à cette table.
Liam s'étouffa avec son eau, tandis que Louis et Niall ricanaient.
- Moi j'aurais été d'accord tu sais ? me dit Louis avec un sourire en coin.
- Ferme-la ! Harry hurla.
Il regardait de ses yeux meurtriers Louis.
- Il est absolument hors de question que quelqu'un la touche. Et si je t'entends encore dire un seul petit truc comme ça Louis, je te jure que je te tue et brûlerais ton pauvre cadavre dans la merde de vache.
Niall explosa de rire, tandis que je me retenais de le faire.
Cette journée s'annonçait mouvementée !
Les garçons étaient partis depuis pas mal de temps, je dirais peut-être une heure ? Une heure et demie ? Pour dire vrai je ne savais pas vraiment, puisque je ne savais pas quelle heure il était actuellement.
Mais depuis qu'ils étaient partis, j'étais assise dans le salon, toute seule. Je ne sais pas où est Harry puisque je ne l'ai pas vu depuis qu'il était parti de table ce matin.
Je me demandais ce qu'il faisait ? Encore un truc stupide sans doute ou rien tout simplement. Mais connaissant Harry un minimum, même s'il ne faisait rien à vue d'œil, sont cerveau lui était continuellement en marche.
Je me décidai à monter à l'étage, je commençais sérieusement à m'ennuyer en bas toute seule. Même si Harry n'est pas la compagnie dont je rêve, ce qui est certain. On va dire que c'est déjà ça.
- Qu'est-ce que tu fous ici ? Harry me demanda lorsque j'entrai dans la chambre, il était donc là.
- Je m'ennuie en bas.
- Et c'est une raison pour me faire chier ?
J'avais envie de lui dire que oui, mais je ne dis rien.
- Tu fais quoi ? Dis-je en ignorant ce qu'il venait de dire.
- Toi et moi on va sortir ce soir.
- Qu-quoi ? M'étonnai-je. Comment ça sortir ?
La dernière fois que j'étais sortie de cette maudite maison, c'était pour aller dans un bar avec eux et on ne peut pas dire que cette soirée fut un succès!
- J'ai un plan génial dans ma tête et il va parfaitement fonctionner.
Qu'est-ce que je disais, son cerveau ne cesse de tourner.
- De quoi tu parles bordel ? Je lui demande, ne comprenant rien à ce qu'il disait.
- Toi et moi allons à une grande soirée chic ce soir avec uniquement des gens riches.
Une soirée ! J'ai l'impression que ça faisait des années que je n'étais plus allée à une soirée !
- Une soirée ? Des gens riches ? Un début de sourire apparut sur mon visage.
J'allais sortir, et en plus aller en soirée ! J'allais passer une soirée fantastique !
- Les plus grands chefs de gangs du monde entier.
- Tu rigoles j'espère ? Je vais me retrouver avec des cinglés tout autour de moi ? Mon sourire s'effaça directement.
Rectification, j'allais passer une soirée horrible.
- C'est une grande réunion, et cette année elle se passe à Londres. Donc dans mon territoire évidemment. C'est pour cela qu'il faut leur en mettre plein la vue, et bien montrer que nous sommes les plus dangereux pour que personne n'essaie de nous mettre un couteau dans le dos.
- Et pourquoi dois-je venir ?
- Tu vas jouer ma femme, il dit, ce qui me fit immédiatement exploser de rire.
- Ta femme ? Ne peux-tu pas simplement engager une prostituée ?
- Non, ça se verrait. Et puis tu es magnifique, et tous les hommes de cette soirée te mangeront dans la main. En plus de ça tu as du caractère et ça plaira à beaucoup, j'en suis persuadé. Et cela nous servira pour mon plan de ce soir.
- Bien, et quel est ton plan ?
- On va tuer quelqu'un.
- Quoi ? Tu te fous de moi bordel ? Je ne tue personne moi !
- Pas toi. Moi.
- Pourquoi est-ce que tu veux tuer quelqu'un bon sang !?
- Parce que c'est un connard de première, et qu'il me manque de respect beaucoup trop souvent à mon goût.
- Tu es complètement cinglé, si tu crois que je vais participer à ça et en plus jouer ta femme ! Alors là tu rêves !
- Ce n'était pas une proposition Victoire, tu feras tout ce que je te dirais de faire et ce n'est absolument pas négociable.
Je le maudissais de tous les noms possibles à cet instant dans ma tête. Et me fit violence pour ne pas lui répondre d'aller se faire foutre. De toute façon je savais bien que j'étais obligée d'y aller, que je le veuille ou non.
- Bien, mais je ne veux pas être là quand te le tueras, est-ce que c'est clair Harry ?
- Comme tu veux.
- Je te déteste, marmonnai-je.
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B R E A T H E | H.S |
Fiksi Penggemar- Je ne pense pas que ce soit réellement descriptible, mais c'était comme si à ce moment-là, plus rien n'avait de sens. J'avais l'impression que tout organes me permettant de respirer avait explosé en moi, me provoquant la douleur la plus atroce de...