•C H A P I T R E•8•

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       •chapitre•8•

  À la mort de mes parents mes crises d'angoisse étaient apparue. J'avais constamment peur d'être à nouveau dans cet accident. Je ne dormais plus tout simplement parce que toutes mes nuits étaient rythmées de cauchemars en cauchemars. Je n'arrêtais pas d'en faire et quand je me réveillais en sursaut à chaque fois je fessais une crise d'angoisse.

À chaque cauchemar je revivais cette même scène à chaque fois encore et encore. Au bout d'un moment je ne voulais même plus dormir à cause de ça. Je prenais des médicaments et ses médicaments m'aidaient à ne pas dormir. C'était toujours la même chose. Je n'avais que ça en tête du soir au matin, mes parents et cet accident. Je n'avais plus goût à rien, ni les cours ni mes amis ni ma famille qui eux me fessait trop pensé à mes parents. J'avais l'impression que personne ne me comprenait autour de moi. Alors j'avais tout simplement décidé de rester toute seule.

Je me levais du lit dans lequel j'avais passé presque la journée entière dedans sens pouvoir fermer l'œil de la nuit. Je me demande si cela se pourrait que la raison pour laquelle je ne dormais pas était simplement la peur. Peut-être ai-je un blocage ? Sûrement, je sens que mon corps entier et fatigué et ne demande que ça dormir et pouvoir se reposer. Alors que ma tête elle le veut pas, elle ne veut pas revoir ses images encore une fois.

La fatigue était belle et bien présente, mais c'était impossible de dormir.

Debout, marchant traversant la chambre les pas lourds et fatigués, tout en soufflant pour exprimer à quelle point j'en avais marre, je descendais en bas en espérant voire l'un des garçons.

Je me suis habitué à tous, j'ai même l'impression qu'ils sont des gens normaux la plupart du temps. Même si je sais que ce n'est pas le cas.

Je regardais un peu partout dans la cuisine, le salon mais apparemment personne n'était là. Mais où étaient-ils tous passés ? Je remontai à l'étage du dessus et décidai de regarder dans les chambres des garçons.

J'ouvrais la porte de la chambre appartenant à Louis, je l'appelai une ou deux fois mais ne reçus aucune réponse. Je sortis de celle-ci et allai dans celle qui se trouvait juste à côté, celle de Liam. Je fis la même chose mais apparemment il n'était pas là lui non plus. Se pourrait-il que je sois seule dans la villa ? Impossible, je connais assez bien Harry pour savoir qu'il ne me laisserait jamais seule dans cette maison sans surveillance, jamais. Harry était malin, jamais il ne me laisserait seule, c'était d'une logique. Mais pour l'instant je n'avais encore vu personne dans cette maison. Je continua à parcourir les chambres et rentra dans celle de Niall, il n'y avait personne. J'ouvrais alors la porte de sa salle de bain peut-être qu'il était dedans qui sait ? Et j'avais raison, le problème étant que j'ai vu plus de chose que je ne le voulais. Niall venait apparemment de finir sa douche et était à poil devant moi.

- - Mais qu'est-ce que tu fais ici ?! Criait-il en cachant ses parties intimes.

- - Putain mais pourquoi tu es à poil toi ? Criais-je à mon tour.

- - Je viens de prendre ma douche si tu n'avais toujours pas remarqué !

- - Si si je l'ai remarqué ! Et arrête de cacher ta petite saucisse, j'en ai déjà vu tu sais ! Je souria narquoisement.

- - Putain mais casses-toi ! Niall s'énervait alors que moi j'étais totalement morte de rire.

Franchement c'était très drôle, Niall devant moi entrain de tenir ses parties génitales comme si elle allait tomber était un putain de spectacle !

- - Tu devrais te voir Niall tu es très drôle comme ça !

- - Mais merde c'est quoi ton problème ? Tu ne comprends pas quoi dans la phrase casse toi ? Espace personnel tu connais ? Ou alors intimité ? Peut-être es-tu trop bête pour comprendre ça ?

B R E A T H E  | H.S |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant