•chapitre•3•
Deux semaines que j'étais dans cette maison, le temps passait à une vitesse anormalement élevée. Souvent, les garçons partaient une journée entière, voire deux, mais, surtout le soir, ils sortaient beaucoup et rentraient au petit matin. Je me demandais où ils allaient, ce qu'ils allaient faire ? J'en avais aucune idée.
J'ai déjà essayé de leur sortir les vers du nez, mais c'était impossible : ils ne voulaient pas cracher le morceau. Mais je n'allais pas abandonner si facilement, je voulais savoir ce qu'ils faisaient le soir, quand ils sortaient. Alors j'allais le savoir, et même si je dois faire des choses stupides, je le ferais.
Bien sûr, ils ne partaient pas tous ensemble : à chaque fois, l'un d'entre eux restait ici pour me surveiller, pour que je ne m'enfuis pas, ou touche à leurs affaires personnelles aussi, et, la plupart du temps, c'était Louis qui restait, du moins celui-ci a joué plus le baby-sitter que tous les autres. Étant donné qu'Harry partait tout le temps et ne restait jamais ici avec moi, les trois autres devaient tourner, mais Louis s'y mettait souvent à la tache vu qu'il a une maladie du nom de la "flemme", que pratiquement tout le monde a !
Je trouvais ça débile, aussi je m'en foutais totalement de leurs affaires personnelles. Ils veulent que j'y trouve quoi ? Un caleçon ? Des préservatifs ? Non, mais sérieux, quand Harry m'a donné cette raison-là, j'avais littéralement explosé de rire, ce qui l'avait énervé, bien évidemment. Et puis, je ne vais pas m'enfuir non plus, j'adore ce lit et cette maison, alors autant en profiter, même si je me prenais régulièrement des gifles de la part de "monsieur le chef des moutons" en personne !
Il me giflait la plupart du temps quand je l'appelais "mouton", mais, malheureusement pour lui, c'est devenu une habitude de l'appeler comme ça, alors, que ça lui plaise ou non, c'est son nom maintenant. Bien que ça commençait sérieusement à me saouler les gifles, je suis une fille forte donc, ça va je les supporte mentalement, mais physiquement ma joue et ma lèvre en subissent les conséquences. Ma joue était d'une couleur bleutée, avec quelques coupures dues aux bagues qu'il porte. Putain de merde, je vous jure, ces bagues sont vraiment magnifiques, mais, putain, elles font terriblement mal ! Je n'arrêtais pas de lui répondre et de l'envoyer chier, ce qu'il ne supportait pas du tout, je sais qu'il bouillonnait au fond de lui, mais j'avais juste envie qu'il explose. Je veux voir combien de temps il peut tenir avant de me tabasser. Voilà les raisons principales qui font qu'il me gifle.
J'ai vu aussi, pendant ses deux semaines, beaucoup de filles circuler dans la maison. Je pense que vous voyez très bien pourquoi, mais d'autres ne doivent pas comprendre alors je vais vous le dire. En gros, c'était des putes, tout simplement, qui venaient subvenir aux besoins des garçons, mais surtout d'Harry. Alors comment vous expliquez qu'entendre des gémissements et des hurlements tous les jours, parce que, oui, ils en avaient une chacun, tous les jours, sauf quand ils partaient en mission, n'étaient pas très agréable à entendre. En fait, c'était surtout gênant aussi, très gênant...
J'ai beaucoup étudié le comportement d'Harry aussi, pendant ces deux petites semaines, et il est plutôt une personne réfléchie qui, avant de faire les choses, pense d'abord aux actes et aux conséquences de ses actions. Par exemple, je les ai espionné de temps en temps, quand il faisait des réunions dans le sous-sol de la villa pour parler de leurs histoires de gang et tout le reste, et Harry pense absolument à tout. Il cherche si certaines choses qu'ils vont faire ou non vont créer de réels problèmes, il pense à chaque détail que les autres pourraient oublier durant l'une de leurs interventions pour aller chez des gens pas très gentils ,si vous voyez ce que je veux dire. Ensuite, c'est un emmerdeur de première, ça je peux vous l'assurer, il sait maintenant plusieurs choses à mon sujet comme le fait que je m'appelle Victoire et il sait très bien que je déteste que l'on m'appelle par mon prénom complet et pourtant ce con le fait très bien. Il ne se gêne pas pour m'appeler comme ça et surtout bien insister sur mon prénom à chaque fin de phrase, comme, par exemple, la toute première qu'il m'a sortie ce matin même qui était "Tiens, voilà notre petite Victoire !" Enculer.
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B R E A T H E | H.S |
Fanfiction- Je ne pense pas que ce soit réellement descriptible, mais c'était comme si à ce moment-là, plus rien n'avait de sens. J'avais l'impression que tout organes me permettant de respirer avait explosé en moi, me provoquant la douleur la plus atroce de...