•chapitre•45•
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Et si nous avions été décisionnaire du déroulement de nos vie ? Si on nous avait donner l'opportunité de pouvoir en choisir les moindres moments. N'aurais-ce pas été quelque chose d'incroyable ? Intéressant ? Où est-ce que c'est justement ce qui aurait enlever toute magie à l'opportunité d'être en vie ? L'inconnu ? La surprise ?
Si j'avais eu le choix, je ne serais pas ici. Rien ne se serait passer comme ça, rien n'aurait été si catastrophique. Les choses auraient été si facile, simple. Sans peur, larmes, morts et tristesse. Voir si d'autres choix que ceux que j'ai pris m'auraient mené ailleurs qu'ici. Mais d'autres questions me dérangeaient, comme : avais-je eu réellement le choix de toutes mes décisions ? Où est-ce que la vie l'avait fait avant moi, avait déjà prévue les choix que j'allais faire et qu'elles en aurait été les conséquences.
Serais-je toujours la même personne ? Aurais-je toujours le même entourage ? On dit que chaque personne avec qui nous créons des liens d'amitiés, d'amour on un impact avant, pendant et après. Que chaque personne nous changent, laisse sa trace et nous impact en bien ou en mal. Et que grâce ou à cause de ses rencontre, nous ne serons plus jamais les mêmes qu'auparavant. Ils laissent toujours une trace quelque part, même une petite. Elles peuvent parfois provoquer un changement en vous et au fur et à mesure et laissent des miettes derrière eux, chaque personne traversant vos vies vous en laisse une qui après s'assemblent et forme qui vous êtes. Les changements, évènements, bien et mal sont une part de qui vous êtes, vous ont construits et selon ses petites miettes bonnes ou pourries elle peuvent faire de vous quelqu'un de bon ou mauvais.
Si je m'étais posée cette question il y a un an en arrière j'aurais sans doute répondu que j'aurais aimé faire mes propres choix, je sais que c'est-ce que j'aurai répondu et sans même la moindre hésitation. Mais aujourd'hui... je ne serais pas qui je suis sans ses miettes, et même si je ne suis pas la meilleure personne de ce monde, je le sais, j'en suis même loin. J'ai au moins cette personne dans ma vie qui l'est bien plus que moi et qui me rends meilleur, je l'espère.
J'ai l'impression qu'elle est là seule miette apparue dans ma vie qui n'est pas pourrie jusqu'à la moelle, et si un seule morceau du pain de l'est pas c'est qu'il n'est pas complètement mauvais. Mais nous savions bien que lorsque le pourrie touche quelque chose de bon, il pourrie lui aussi. Vais-je la condamner à devenir aussi pourrie que moi ? Détruire la seule partie non mauvaise de ma vie ? J'en étais persuadé, mais mon égoïsme prenait le dessus. Et quand je la regardait comme je le faisais maintenant, je ne pouvait me résoudre à la laisser et m'imaginer une vie sans elle.
Alors ma réponse est : je ne changerais rien. Parce qu'elle est quand même ici, et même si je suis condamnée à la détruire un jour, je me dis que peut-être ça ne sera pas le cas. Peut-être que je me trouve des prétextes et que je ne veux pas voir la réalité en face. Mais pour le moment je ne veux rien changer. Parce qu'elle est là avec moi et ça ne serait jamais arriver si ma vie ne s'était pas passer de cette façon.
Elle avait été endormi pendant trois mois, et encore hier soir j'étais dans ce lit froid sans elle à prier pour qu'elle se réveil. Et elle l'avait fait aujourd'hui, et ce matin elle était enfin auprès de moi.
Nous avions discuté elle est moi, et elle m'aimait. Peut-être que c'est à partir du moment-même où elle avait dit ses mots, que la logique s'est enfuit. Rien n'est plus raisonnable et logique quand l'amour est en jeu.
D'autant plus que personne ne m'avait jamais dit ceci, y avait-je cru à la seconde où elle l'avait dit ? Non car comment y croire quand vous avez passer la majorité de votre vie à croire que personne ne pouvait vous aimez. Mais après un moment, j'ai pensé et pourquoi ne pas au moins une fois y croire ? Pourquoi ne pas l'envisager ? Parce que même les être les plus mauvais peuvent être et aimer en retour, ça existe. Et entendre ces trois mots pour la première fois fait forcément quelque chose, mon être entier avait été transpercé par un espèce de sentiment de soulagement. Enfin, peut-être, quelqu'un pouvait m'aimer.
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B R E A T H E | H.S |
Fanfiction- Je ne pense pas que ce soit réellement descriptible, mais c'était comme si à ce moment-là, plus rien n'avait de sens. J'avais l'impression que tout organes me permettant de respirer avait explosé en moi, me provoquant la douleur la plus atroce de...