•chapitre•28•
•chapitre•28•
Les filles et moi étions assises dans le canapé à discuter. Je dois dire que cela me faisait du bien de parler avec elles, d'avoir des présences féminines dans cette maison autres que les putes des garçons. Il y avait bien trop de testostérone dans cette maison, et puis elles étaient très gentilles.
- Comment vous les avez rencontrés les garçons ? Je leur demande.
- Vielle histoire ! dit Danielle.
- Cela remonte à si longtemps ! Presque dix ans il me semble, dit Maya.
- Wow dix ans ? Elles hochèrent la tête.
- Les garçons étaient en Australie pour affaire, ils se croyaient tout permis dans la ville. Il fallait les voir, ils étaient mignons à se sentir supérieurs comme ça. Les trois rigolèrent. Ce qu'il s'est passé, c'est qu'ils avaient des comptes à régler avec des hommes là-bas, alors ils ont fait le déplacement. Le problème étant qu'ils ont foutu la merde dans la ville en tuant pleins d'hommes, ils ont clairement créé une mini guerre en plein centre-ville. Quelqu'un nous a prévenues, et nous sommes arrivées sur place. On leur a fait la peau, parce qu'ils n'avaient pas à faire cela sur notre territoire, lorsque les gens provenant d'autres gangs ont des problèmes avec des australiens ils doivent venir nous voir pour que nous puissions nous-mêmes régler la situation. Mais ils n'étaient pas au courant de cette règle-là, donc ils ont fait comme ils ont voulu. Alors on leur a fait comprendre que chez nous cela ne se passait pas comme chez eux. Je me souviens que Louis n'arrêtait pas de nous insulter et de nous faire des doigts d'honneur parce qu'il ne savait pas qui nous étions. Julia me raconta.
- Typique de Louis tout ça ! Je rigolai.
- Je peux te dire qu'on lui a bien fermé son clapet, dit Danielle.
- Ensuite, nous les avons ramenés à notre base. Nous avons discuté du problème et avons conclu que tout cela n'était qu'un malentendu. Ils ne savaient pas qui nous étions et ne connaissaient pas les règles. Et nous non plus nous ne les connaissions pas encore à cette époque. Et nous sommes devenus amis depuis, conclut Julia.
- Je n'en croyais pas mes yeux, Louis apparut dans la pièce. C'était la première fois que je voyais un gang de filles.
- Nous sommes les seules au monde. Tous les autres sont des garçons. Certains nous respectent pour ça comme eux, d'autres nous haïssent parce que nous sommes des filles, me dit Maya.
- Mais nous savons bien comment leur dire d'aller se faire foutre, Danielle rigola.
Louis se jeta dans le canapé, aux côtés de Danielle.
- Surtout toi, il rigola. Je crois que je n'ai jamais vu une femme me dire autant de fois d'aller me faire foutre.
- Vas te faire foutre Louis, Danielle leva les yeux au ciel, ce qui provoqua chez tout le monde un éclat de rire général.
Celle-ci ne comprit pas immédiatement pourquoi tout le monde rigolait, mais après quelques secondes elle se mit elle aussi à rire, elle avait compris.
- Qu'est-ce que je disais, dit Louis. Elle me le dit sans cesse.
- En même temps tu es un idiot, c'est devenu une habitude de te le dire, je ne m'en rends même plus compte ! lui répondit-elle.
- Je confirme, dis-je.
- Hey ! râla Louis. Je t'aime bien Vic, mais je peux devenir méchant !
- C'est ça ouais, répondis-je en rigolant.
- Et vous restez combien de temps en Angleterre ? Je leurs posai la question.
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B R E A T H E | H.S |
Fanfiction- Je ne pense pas que ce soit réellement descriptible, mais c'était comme si à ce moment-là, plus rien n'avait de sens. J'avais l'impression que tout organes me permettant de respirer avait explosé en moi, me provoquant la douleur la plus atroce de...