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•C H A P I T R E•26•

•chapitre•26•

Les bruits autour de moi étaient faibles. Je ne savais pas réellement ce qu'il se passait. Mais je savais ce qui venait de se passer il y a seulement quelques minutes de ça.

J'étais encore consciente mais ne pouvais plus bouger.

J'aurais préféré ne pas être consciente du tout.

Je venais de me faire violer par un fils de pute. Je venais de me faire violer par Zayn Malik.

Mais maintenant j'avais l'impression qu'il n'était plus là, comme s'il était parti et m'avais laissée toute seule dans ces toilettes pour femmes tel un déchet.

Mais peut-être qu'il était encore là ? Mais qu'il ne me touchait juste plus. Peut-être qu'il était en train de chercher un moyen pour me tuer ?

Des mains me touchaient une nouvelle fois. J'avais envie de hurler à l'aide. Je n'avais jamais été aussi faible depuis le jour de l'accident de voiture.

Mais je savais que j'étais en sécurité à ce moment-là, parce que ce n'était pas le même parfum qu'auparavant. C'était le parfum de Harry que je sentais, et mon dieu je n'avais jamais été aussi contente de toute ma vie de voir et sentir Harry.

***

Mes yeux papillonnèrent, un mal de crâne intense fit irruption au même moment. Et les derniers évènements avant mon malaise me revinrent en mémoire. Je me réveillai en sursaut, complètement paniquée. J'étais dans la chambre et plus dans ces maudits toilettes pour femme. Mon corps n'était plus sur le carrelage froid, il était dans le lit douillet de Harry.

Harry se tenait sur le fameux fauteuil à côté de moi.

- Hey, ça va calme toi. C'est terminé tu es à la maison.

- Je-je

- Je sais... Harry baissa les yeux vers le sol. Je suis désolé pour ce qu'il s'est passé. Je le voyais serrer les poings.

- C'est ta faute ! hurlai-je.

Je le tapai de toutes mes forces à l'aide de mes petits poings. Je vais le tuer !

- Espèce de connard ! Tout ça c'est ta faute !

Harry essaya de me contrôler et de me calmer, mais j'étais dans une rage sans nom.

- Hey, Vic ! Calme-toi ! dit Louis en arrivant avec les garçons derrière lui.

Tous les quatre essayaient de me calmer et de me retenir, pour que j'arrête de frapper Harry.

- Que je me calme ? Je me suis fait violer putain !

Aucune larme ne coulait, normalement je devrais pleurer pour ce qu'il venait de se passer non ? Pourtant rien. J'étais juste en colère contre Harry, parce que c'était sa faute. S'il ne m'avait pas obligée à aller à cette fête pourrie et à jouer sa femme durant cette soirée, rien de tout ça ne serait arrivé.

Ils baissèrent tous la tête vers le sol.

- Partez les garçons, je vais parler avec elle.

- Je ne veux pas parler avec toi, dis-je durement.

- Si on va parler.

Les garçons partirent en fermant la porte derrière eux. Harry se leva de la chaise et commença à faire les cents pas dans la pièce.

- Je suis terriblement désolé Victoire... si tu savais à quel point je suis désolé pour tout ce qu'il s'est passé hier soir. Tu as raison c'est de ma faute, je n'aurais pas dû te laisser toute seule et sans surveillance.

- Arrête de faire ta victime Harry, et arrête d'être désolé. Tu n'as rien subi toi, et sache que tu peux me demander pardon autant de fois que tu veux, je ne te pardonnerais jamais ça.

- Je sais... je - c'est de ma faute. Je n'aurais jamais dû laisser ce fils de pute t'approcher, parce que je savais de quoi il était capable. Et je n'aurais pas dû non plus te laisser sans surveillance.

Il jeta sur le sol une nouvelle lampe, la lampe qui remplaçait celle déjà brisée et à la poubelle.

- Putain à quoi tu joues ! Je lui hurle après.

- En plus je n'ai même pas eu ce fils de pute ! Il est parti ! Il a réussi à s'enfuir, alors qu'il y avait pleins d'hommes après lui ! Il a réussi à s'échapper putain ! Harry commença à hurler dans toute la pièce.

Au moment même où il me dit que Zayn était toujours en vie, des frissons parcoururent mon corps tout entier, il avait donc réussi à s'enfuir. Juste partir comme ça ?

- Il est malin ce connard, parce qu'il savait ce qu'il voulait faire. J'en suis sûr. En plus il avait ramené des hommes avec lui.

Ses yeux et son regard noir me revinrent en mémoire. Comme un flashback du moment où il me regardait depuis le public, quand Harry et moi étions sur scène. Il avait tellement de haine dans ses yeux, et il me l'a montré dans les toilettes. Mais la question que je me posais maintenant, c'est pourquoi il s'en est pris à moi ? Pourquoi a-t-il tant de haine à mon égard ?

- Harry ? je lui demande doucement. Il hocha la tête.

J'étais calmée maintenant, comparé à lui qui avait envie de tout détruire sur son passage.

- Quand tu faisais ton discours, il n'arrêtait pas de me regarder. Il y avait tellement de haine dans son regard, et quand il était avec moi, il voulait juste que je souffre, je le sentais bien.

Harry prit une grande respiration en entendant ce que je venais de dire.

- Non ne dis pas ça s'il te plaît... parce que quand tu dis que tu sentais bien sa haine ça veut dire que-

- Oui quand il me violait il y allait avec violence et haine.

Harry mit son poing devant sa bouche, il ne pouvait pas supporter mes mots qui pourtant étaient bien réels.

- Tu es à moi et je ne supporte pas que quelqu'un d'autre te touche ou t'ai touché, putain juste d'entendre ça... je vais le tuer, bordel je vais l'étriper vivant.

Je ne répliquais même pas à Harry, honnêtement je n'avais pas la force pour me disputer avec lui sur ça.

- Ce que je ne comprends toujours pas c'est pourquoi est-ce qu'il s'en est pris à moi ? A quoi est-ce que cela lui servait de me faire du mal.

- On lui a dit que tu étais ma femme, c'était la meilleure façon pour lui de me toucher et de me faire mal et il a complètement réussi. Et toucher à moi ou à l'un des garçons n'aurait pas été possible.

- Mais pourquoi Harry bon sang ? Qu'est-ce qu'il s'est passé entre lui et toi ?

Harry ne me répondit pas, seul le silence se faisait entendre dans la pièce.

- Qu'est-ce que tu as fait ? Si tu ne réponds rien c'est que tu lui as fait quelque chose.

- Je te laisse te reposer. Dit-il seulement, avant de repartir sans que je puisse dire quoi que ce soit d'autre.

Je me levai du lit en vitesse pour le rattraper et tombai sur le sol en sentant une douleur indescriptible entre mes jambes.

- Putain de merde ! Va te faire foutre Harry ! Je hurle.

Je ne pouvais même plus marcher, je n'imaginais même pas l'état dans lequel devait être mon vagin, qui a été clairement torturé.

- Merde !

Je tapai du poing contre le sol, et pris ma tête entre mes mains.

La douleur me fit prendre réellement conscience de ce qu'il s'était passé. Et je m'en voulais terriblement, encore plus à moi qu'à Harry ou bien à ce connard. J'ai été putain de faible, j'aurais dû lui mettre une raclée.

La prochaine fois, si je le vois, je jure que je lui ferais la peau.