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Chocolat chaud entre les mains, marshmallow pour l'accompagner, et un bol de cookies, voilà comment je savoure ce début de vacances de Noël.

Elles sont arrivés à une si grande vitesse. Je souris face à ce petit marathon de série de noël que je me suis improvisée. Zaya allongée à mes côtés, la tête reposant sur mes cuisses, elle aussi apprécie le calme de ce vendredi après midi. Ça fait bien deux jours que je suis seule à la maison, mes parents se sont improvisés une petite escapade entre amoureux dans l'état de Californie, à San Francisco, pour célébrer leur dix sept années de mariage, là où tout a commencé.

Mon petit frère lui, dort pendant quatre jours chez son meilleur ami, rejoint par ses autres meilleurs amis.


Savannah m'avait proposé une soirée entre filles pour ce soir, mais disons que ces derniers temps, rester avec savannah n'est pas vraiment une partie de plaisir. Depuis notre léger diffèrent à propos de Mariano, je l'évite, et ça ne semble pas plus l'attrister que ça. Au grand malheur d'Alexander, entre nous deux, qui ne sait pas qui défendre, et comment nous réconcilier.


La sonnerie interrompt toutes mes pensées, et réveille brusquement l'american pibull qui se lève avec précipitation et court vers la porte non sans aboyer. Je dépose ma tasse de chocolat chaud et mes cookies sur la table basse, et enfuie de nouvelles mèches rebelles de mon chignon dans ce dernier alors que je m'approche de la porte. Je fronce les sourcils dans le judas optique, en faisant face à un homme en costume. J'ouvre la porte craintive, et ouvre les yeux face aux nombres d'hommes similaires à ce dernier, derrière ma porte.



— Pouvons nous inspecter ? Me demande l'homme d'un regard sans trop d'émotions.



— Euh... oui...



Perturbée, j'ouvre un peu plus la porte tout en veillant à retenir zaya par son collier. Elle est prête à en découdre avec tous les hommes qui entrent dans ma maison, et se mettent à inspecter chaque endroits. Mon regard tombe sur le SUV aux vitres teintés, garé juste en face, et je comprends très vite qui est à l'intérieur du véhicule. Il en faut peu, pour que mon cœur bat plus vite d'appréhension, alors que les agents des services secrets, annoncent via leurs oreillettes avoir aucuns dangers, et que rebelle, peut sortir.


Le fameux rebelle est bien sûre un grand blond, aux yeux bleues les plus beau que j'ai eu à voir jusqu'à présent. Les agents secrets sortent de ma maison, non sans être fusillé du regard par le fils du vice président de notre pays. Une fois qu'ils sont tous dispatchés autour de ma maison, Keenan s'arrête au porche de mon entrée alors que j'ai besoin d'une bonne minute, avant de me reconnecter à la réalité.



— Je suis désolé pour tous ça. Le protocole a été renforcé avec ce qu'il c'est passé, la semaine dernière. J'ai dû forcé pour sortir juste avec un véhicule d'agent et non deux.



Je hoche encore un peu perdue de la tête, tout en me rappelant la tragédie qui c'est passé la semaine dernière. Près d'un restaurant qui avait été privatisé pour un déjeuner regroupant bons nombre de politiciens, dont le vice président, père de Keenan, des coups de feus avaient été tirés, faisant deux morts. Ça m'avait attristé de savoir que ces deux morts étaient deux filles de notre âge. Depuis, la présence de la police a été renforcée, surtout à quelques kilomètres vers la Maison Blanche.



— Je vois. Rentre, ne reste pas dans le froid.



Il me remercie doucement et entre dans ma maison, en réchauffant ses mains alors que je referme la porte et somme à Zaya de se calmer. Elle saute autour de Keenan qui n'a pas l'air effrayé puisqu'avec lenteur, il lui caresse le haut du crâne. Je souris en voyant que bizarrement Zaya ne lui fuit pas mais semble être un peu plus rassurée, de la présence du blond.


𝐀𝐙𝐄𝐀𝐋𝐘𝐀 ; 𝘸𝘢𝘴𝘩𝘪𝘯𝘨𝘵𝘰𝘯 𝘥𝘤 𝘦𝘥𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant