5, Tome II.

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— Je peux savoir ce que vous faites tous debout à cette heure ci ?!

J'avance un peu plus dans le séjour et avec surprise, je trouve mes parents non seulement accompagnés d'Aydan, mais également de leurs avocats, du chief of staff de mon père et de la mère d'Amanda, qui m'a agressé, et deux autres femmes qui l'accompagne.

Il est quatre heures du matin.


— Qu'est ce qu'il se passe ?  Je demande en regardant mon frère qui a la tête baissée.


— Je vais révéler à la presse ce que votre frère a fait à ma fille.

Je tourne cette fois mon regard sur la mère d'Amanda qui me fixe avec hargne.


— Je n'ai rien fais à votre fille, fait Aydan qui perd patience, je l'aimais votre fille. Je n'aurais jamais pu faire un truc pareille à votre fille, les caméras de surveillance le prouveront.

— Alors pourquoi n'est-elle plus là ?!

— Mais j'en sais rien ! J'en sais rien, ne me criez pas dessus, moi aussi j'ai perdu dans cette histoire !


Ma mère caresse l'épaule d'Aydan qui garde le regard abaissé au sol. Je prends place entre mon père et Aydan, ce dernier est pensif, presqu'eteint de la conversation. J'aurais pu mettre ça sur le compte de l'heure tardive, mais mon père est un lève tôt.


— Que voulez vous qu'on fasse ? Demande l'avocat de mon père soucieux.

Les trois femmes se regardent entre elles, et avant même qu'elles ouvrent la bouche je sais que ça va parler argent et que ça ne va pas du tout nous plaire.


— Ma cliente ici présent, demande un chèque d'un millions, et en contrepartie, elle n'ira pas ébruiter cette histoire aux médias mais elle attendra le rapport d'enquête.


— Vous êtes un monstre. Fait mon père pour la première fois.

Son intervention fait taire les trois femmes. Mon père se lève et prend une posture plus imposante, l'air sévère.


— Votre fille est morte il n'y a même pas quatre jours, et vous nous demandez un chèque contre votre silence ? Quel genre de mère êtes vous ? Ne voulez vous pas savoir la vérité derrière sa mort ? Ne voulez vous pas justice pour votre fille ? Comment osez vous penser que moi, ma femme et mon fils ici présent, nous serions d'accord pour signer un tel accord ? On parle du meurtre de votre fille, et vous demandez un chèque d'un million ?! Est ce que vous vous entendez parler ? Et vous mesdames, n'avez vous aucun sens de moralité ? Fait mon père en regardant les deux avocates.


— Votre fils est présumé coupable du meurtre de ma fille, et il se pavane tranquillement monsieur Richardson. Ne me parlez pas de justice lorsque ce meurtrier courre librement, et que par votre statut, il n'aura jamais à être punis !


— JE N'AI PAS TUÉ VOTRE FILLE PUTAIN !


Nous sursautons tous alors que le pauvre vase en verre qui était présent sur la table basse, vole en éclat contre le mur. Sous le choque, je n'arrive pas à bouger alors qu'Aydan bafouille de nombreuses excuses face à ce qu'il vient de faire. Lui autant que nous sait que son acte, va le faire passer pour quelqu'un de violent.


— Vous ne voulez pas signer de chèques ? Très bien, j'irais parler à la presse dès l'aube. Bravo monsieur le président, votre fils est un meurtrier ! Bravo chère beau fils, à cause de toi ta famille va être ternit dans la boue.

𝐀𝐙𝐄𝐀𝐋𝐘𝐀 ; 𝘸𝘢𝘴𝘩𝘪𝘯𝘨𝘵𝘰𝘯 𝘥𝘤 𝘦𝘥𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant