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    Je souris alors qu'après trois heures à voir des paysages des plus beaux, je vois à présent la mer et des habitations. Keenan au volant arbore un petit sourire, lorsqu'on arrive enfin dans la ville de Southampton dans la région des Hamptons.

Cet homme qui est un être rempli de surprise m'avait envoyé un message pour me demander si j'étais occupée pendant le week-end. Face à ma réponse négative, il m'avait alors proposé de passer ces quatre jours de week-end loin de DC, dans sa maison dans les Hampton.

Après une dizaine de minutes de route, nous faisons face à une géante maison des plus imposantes, un majestueux terrain de tennis qui lui fait face. Émerveillée je regarde ce spectacle, Keenan qui gare sa Lamborghini urus devant le garage.

Il coupe le moteur, en craquant ses doigts avant de tourner sa tête vers la mienne.


— Bienvenue à Southampton, Harrison.


Je souris et excitée, je sors avec empressement du véhicule en me dégourdissant les pieds. Nous avions fait tout le trajet en voiture, de DC à New york j'avais conduit les trois premières heures de trajet, puis Keenan avait prit la relève à New York pour les trois heures restantes.


Je sors nos valises du coffre, Keenan lui sort de la banquette arrière une géante toile, il m'avait promit de me montrer ses talents en peinture, ce moment est enfin arrivé.

Il ouvre la porte nous laissant faire face à une majestueuse entrée, soignée et luxueuse. Je fais le tour de la maison en ayant bien sûre un petit faible pour la cuisine des plus équipée et belle.

Je rejoins Keenan ayant monté nos valises à l'étage, la chambre est très lumineuse, avec un côté détente composée de deux canapés qui se font face, face à une table basse dont plusieurs livres se trouvent dessus. Puis viens le côté nuit, où je retrouve Keenan. Le côté nuit composé d'un géant king size, pouvant accueillir j'en suis sûre, quatre personnes.




— Tu te sens de sortir visiter aujourd'hui ou on remet ça à demain ? Me demande Keenan qui baille en enlevant sa veste et son pull.

— Il est bientôt vingt heures, on sortira demain. Tu veux manger quoi ?

— Attend que je finisse ma douche, je vais t'aider.


Je souris et acquiesce alors qu'il disparaît dans la salle de bain. J'enlève à mon tour mon pull, la pièce déjà bien chauffée. J'enlève mes chaussures pour simplement enfiler des chaussons, avant de pénétrer sur le balcon de la chambre donnant vu sur le géant domaine appartenant au Richardson mais également la magnifique vue sur la mer.


Ma contemplation est perturbée par le bruit d'une sonnerie de téléphone. J'entre de nouveau dans la chambre, et constate que c'est le téléphone de Keenan. J'attrape ce dernier et toque à la porte de la salle de bain, l'appel provenant de sa mère. Le blond me donne la permission d'entrer, je tourne la poignée et fait face à un nuage de buée. Elle m'empêche d'apercevoir le corps nu de Keenan dans la douche italienne, constation qui  vient faire naître au creux de mon ventre une douce chaleur. Il laisse sa tête sortir en dehors de la douche, ses cheveux mouillés rabattus vers l'arrière, ses yeux clairs posés sur ma personne.

— Azealya ?


Je reviens sur terre, le rouge qui me monte aux joues, des pensées des plus obscènes qui me gagnait.


— C'est ta mère. Fis-je en montrant le combiné.

— Je la rappellerais toute à l'heure.


𝐀𝐙𝐄𝐀𝐋𝐘𝐀 ; 𝘸𝘢𝘴𝘩𝘪𝘯𝘨𝘵𝘰𝘯 𝘥𝘤 𝘦𝘥𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant