— Keenan, tu veux tes frites ?— Non prend les.
Il me donne son paquet que j'attrape immédiatement et que j'engloutis, sous le sourire des plus amusé de mon mari. Plus les mois avancent, plus mon appétit augmente. Devoir nourrir deux têtes et moi même c'est vraiment fatiguant.
On est à présent en septembre et je viens d'atteindre mon terme. Mon ventre est des plus énorme, l'arrivée des jumeaux est imminente. Keenan lui est le candidat favorable à devenir président dans trois mois, face à son concurrent, William Conway, un républicain bien sûre, très connu pour sa personnalité « charismatique », le parfait citoyen qui c'était engagé dans l'armée américaine pour combattre pour sa nation.
Keenan l'a fait lui aussi, pendant un an, en Irak et Dieu merci, il est revenue. Cet homme a le don de me faire voir de toutes les couleurs. Je me rappelle encore du jour où il me l'a annoncé, j'ai cru qu'il blaguait, mais non, il m'a dit qu'un an ça le rendrait plus fort mentalement et physiquement. Comment je pouvais refuser ? Face à ses yeux bleues remplies de passion et de détermination, et son petit sourire pour me faire craquer plus vite.
La veille de son départ je me rappelle encore de mes larmes pendant l'acte en lui même, imaginer que ça pouvait être la dernière fois que j'allais le revoir me fendait le cœur. On était tellement sûrs de rien qu'il m'avait proposé qu'on le fasse sans protection que si jamais il ne revenait pas, j'avais une part de lui en moi. Malheureusement je ne suis pas tombé enceinte mais cette soirée restera a jamais mémorable.
Aujourd'hui est son jour de repos, la maison est donc vide, pas remplie d'une cinquantaine de personnes travaillant pour sa campagne. Dire que si jamais il est élu, à la Maison Blanche ça sera mille fois pire.
Keenan continue à plier les différentes affaires de nos deux enfants dans leurs placards, alors que je suis assise sur uns des fauteuils d'allaitement, en train de le regarder et de manger mes frites. S'en était trop pour mon dos, même pas deux minutes après je ne pouvais plus continuer à aider Keenan.
La chambre est géante, avec l'aide d'une experte je l'ai décoré comme je l'ai toujours souhaité. Elle est cozy, accueillante et elle sera excellente pour nos deux bébés. Je souris en caressant mon ventre, les deux doudous de naissance de mes bébés coincés dans ma brassière contre ma poitrine. Ce soir ça sera au tour de leurs père, de les avoir à ses côtés.
— Keenan est ce que tu m'aimes vraiment ?
— Je vais mettre ça sur le compte des hormones. Il sourit en me faisant face.
J'ouvre la bouche en grand, alors que le blond fronce les sourcils. Un sourire crispé étire mes lèvres alors que Keenan comprenant à quoi mon changement d'expression est dû, se met vite dans tous ses états en courant jusqu'à notre chambre pour prendre la fameuse valise de maternité, alors que bien moins stressée qu'à ma première grossesse je me lève et remarque donc ma poche d'eau qui c'est écoulé sur le siège. Ce fauteuil m'a coûté cher en plus de cela.
— Ok bébé, tu vas prendre une profonde inspiration, tout va bien se passer. Tiens enfile ta veste, il me l'enfile des plus stressé, je vais partir dans le garage et je vais sortir la voiture et on s'en va. Il attrape mon visage entre ses mains alors que je souris. Tout va bien se passer omorfia, dans quelques heures on va pouvoir embrasser nos enfants, et les serrer dans nos bras. Tout va bien se passer, ne stresse pas-
— Keenan, je pose mes lèvres sur ses joues alors qu'il m'avoue enfin être stressé et se sentir mal, ça ne se passera pas comme avec Alessandro. Cette grossesse c'est bien passé Keenan, et l'accouchement se déroulera aussi bien. J'ai besoin que tu gardes ton sang froid même si je sais qu'il y'a trois ans, cette épreuve t'as plus traumatisé que moi. J'ai besoin que tu gardes ton sang froid, car si tu te mets à stresser, je vais aussi me mettre à stresser et ça se répercutera sur Adana et Aidan. Ok Kessio ?
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𝐀𝐙𝐄𝐀𝐋𝐘𝐀 ; 𝘸𝘢𝘴𝘩𝘪𝘯𝘨𝘵𝘰𝘯 𝘥𝘤 𝘦𝘥𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯
Teen Fiction« 𝐂𝐫𝐨𝐢𝐬 𝐦𝐨𝐢 𝐪𝐮𝐞 𝐦𝐞 𝐦𝐞𝐭𝐭𝐫𝐞 𝐚̀ 𝐝𝐨𝐬 𝐥𝐞 𝐯𝐢𝐜𝐞 𝐩𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐞́𝐭𝐚𝐭𝐬 𝐮𝐧𝐢𝐬, 𝐪𝐮𝐢 𝐞𝐬𝐭 𝐞́𝐠𝐚𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐦𝐨𝐧 𝐛𝐞𝐚𝐮 𝐩𝐞̀𝐫𝐞, 𝐜'𝐞𝐬𝐭 𝐥𝐚 𝐝𝐞𝐫𝐧𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐜𝐡𝐨𝐬𝐞 𝐚̀ 𝐥𝐚𝐪𝐮𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐣𝐞...