8, Tome II.

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J'avais voulu me montrer patiente, et ne pas m'inquiéter.

Mais Andrea n'était pas venu au travail, alors que j'avais fais exprès d'aller au café avec Chloé et Jazmyn justement pour le voir. Le jour d'après, il n'était pas venu non plus. Lorsque j'avais questionnée Anita et Estella, ces deux dernières m'avaient affirmés que c'était la première fois qu'Andrea s'absentait aussi longtemps. Anita avait refusé de me partager son numéro, sous prétexte qu'il doit sûrement être en train de traverser une situation familiale, et qu'on avait pas à le déranger. Elle veut surtout pas que je puisse avoir le numéro de son petit chéri. Allez, plus qu'une semaine avant la fin de mon contract, et que je puisse enfin lui dire ce que j'intériorise depuis le tout premier jour.





— Dana, allô la terre !




Je sursaute légèrement lorsque ma mère me secoue, perdue je la regarde alors que tous les regards sont posés sur moi.



— Tu as écouté au moins ce que j'ai dis ?



— Euh oui oui... Je trouve que c'est un bon projet.




Elle continue alors à parler avec la femme de notre vice president, mon père me regarde de manière septique quant à mon absence, mon frère lui ça se lit sur son visage qu'il veut juste s'en aller. Victor Anderson lui continue à parler avec mon père, son seul enfant ayant notre âge, Nathan, paraît autant ennuyé que nous.

Heureusement, mon père après que je l'ai supplié par messages de nous laisser quitter la table, nous suggère de faire visiter à Nathan la big house. Nous trois sortons de table, Aydan s'en va immédiatement dans sa chambre me laissant seule avec Nathan.



— Tu n'étais pas le seul qui voulait se barrer, ne t'inquiète pas. Je souris.

— Ils m'ont forcés à venir, d'après eux je devrais plus parler avec vous.

— Mes parents sont pareils. Je souris alors que nous marchons dans les couloirs. Tu es à quel lycée ?

— À Deleware elite.


— Wow, ça fait loin tous les jours non ?

— Une heure dix, ça va. Et toi alors ?



— À Millfield, à simplement vingt cinq minutes.

— Il est bien ?

— Y'a mieux, mais oui.



Nous continuons à converser de tous et de rien dans les couloirs de la big house, jusqu'à que je lui fasse visiter notre aile privée.




— C'est à toi toutes ces médailles ? Il demande impressionné en s'approchant de la vitrine.

— Non, je souris, elles sont à mon frère. Il faisait du karaté, mais il a arrêté il y'a deux ans maintenant.


— Il est hyper doué.


— Beaucoup de gens oublient cela. Je fais en souriant tristement.



Il tourne sa tête vers la mienne et m'offre un sourire qui se veut compatissant.


— Tu la voulais, de cette vie là ?

— Je ne me suis jamais vraiment posé la question, et toi ?

— Non, je ne la voulais pas. Devoir jouer le fils exemplaire, devoir faire attention à mes fréquentations, devoir pas tous partager sur ma vie par peur que ça fuite, non, je n'en voulais pas de cette vie.

𝐀𝐙𝐄𝐀𝐋𝐘𝐀 ; 𝘸𝘢𝘴𝘩𝘪𝘯𝘨𝘵𝘰𝘯 𝘥𝘤 𝘦𝘥𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant