3, Tome II.

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    J'ai étonnamment passé une bonne nuit. Une nuit à rêver de ce beau serveur, non pas de la folle qui m'a « agressé » en sortant du lycée. Comme je l'avais imaginé, mon père avait été mis au courant les minutes qui ont suivis l'agression. En même temps, il est le nouveau président élu des américains, la sécurité nationale et celle de ses enfants est sa priorité numéro une comme il le dit si bien. Aussi dramatique qu'il est, ce dernier a prit des mesures radicales qui sont que les services secrets doivent à présent entourer mon lycée lorsque je suis à l'intérieur. Comme si je n'attirais déjà pas assez l'attention.

Je n'ai pas pu confronter mon frère par rapport à ce qu'il c'est passé, tout simplement parce que monsieur a décidé qu'il allait vivre à présent chez nos grands parents paternels. Je donne simplement une semaine à mes parents, avant qu'il ne parte supplier mon frère de revenir. Il est comme ça Aydan, il croit être invisible dans cette famille alors que c'est loin d'être le cas.


Je me réveille donc avec comme seule hâte que cette journée se termine rapidement, et que je puisse retourner au café revoir de nouveau mon bel inconnu. Un peu de pétillant dans ma vie amoureuse ne ferrait vraiment pas de mal, depuis ma séparation avec mon ex j'ai l'impression de ne plus savoir faire ce genre de choses, flirter ou user de mon charme. Qu'est ce qu'il m'a marqué ce gros goujat.

Trente minutes plus tard, vêtue de mon uniforme, mes cheveux que j'ai réussi à dompter et à attacher en haute queue de cheval, je sors de ma chambre et descends les escaliers pour retrouver la cuisine.

Je récupère mon petit déjeuner, après avoir bombardé de baisers la joue d'Anette, notre cuisinière. En allant dans la salle à manger, j'ai la bonne surprise de trouver mon grand père paternel en train de touiller son café, mon père à ses côtés concentré sur ses mots fléchés.


— Ah salut papi !

— Salut Dana, comment tu vas ?

— Comme une fille dont le lycée va être encerclé d'agent des services secrets, et toi alors ?

Mon père me toise simplement du regard, alors que je lui offre un beau sourire rempli de dédain quant à cette décision plus que pourrie qu'il a prit.

— Ton père a bien fait, c'est pour ta sécurité. Tiens toi droite s'il te plaît. Il fait en tapotant mon dos courbé.

— Tu aurais dû resté au fin fond du Texas avec tes manières. Grommelais-je.

Il sourit amusé alors que pour son grand plaisir je me redresse, le dos droit et les épaules droites. Je croque dans mon croissant, tout en prenant une gorgée de mon jus d'orange, de mon autre main je défile mon fil d'actualités instagram.


— Quand se déroule ta compétition ?

— Demain, à dix sept heures. Je fais. Tu seras là ? Je demande en souriant.

— J'ai déjà été absent à unes de tes compétitions moi ? Il fait en souriant.

— C'est vrai, contrairement à papa.

Mon père préfère m'ignorer une nouvelle fois, ce n'est pas ce que je veux. Je veux entrer en conflit avec lui, qu'il sache que sa décision est nulle, mais mon père est quelqu'un qui intériorise tellement que je me demande quel effet ça a lorsque tout cela sort. Ma mère doit sûrement le savoir, mon grand père également. Même avec Aydan il se contrôle, même s'il hausse la voix plus que d'habitude.



— Tu n'as rien à dire, Keenan Alessio Richardson ? Je demande innocemment en finissant mon croissant.


— Que veux tu que je te dise Adana ? Dans les deux cas, tu veux me confronter, alors fais le.


𝐀𝐙𝐄𝐀𝐋𝐘𝐀 ; 𝘸𝘢𝘴𝘩𝘪𝘯𝘨𝘵𝘰𝘯 𝘥𝘤 𝘦𝘥𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant