16, Tome II.

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Ça fait dix heures que l'alerte avait été lancée. Adana Richardson a disparue depuis maintenant, quatorze heures.

Les services de renseignement épluchent les moindres caméras de la ville, de la bibliothèque, de la rue depuis des heures à présent à la recherche de pistes. Les aéroports sont fermés, tout vols partant des États uNis avaient été annulés, et c'est face à ces mesures drastiques que le porte parole du gouvernent avait lancé la nouvelle, la fille du président des états unis a disparue. Si certains pensaient qu'elle faisait une petite blague, ce n'était plus le cas.


Keenan avait dû forcé avec Azealya pour qu'elle accepte de se reposer un peu. Aydan est pris en charge par sa grand mère maternelle, alors que Keenan ne pouvait se permettre de fermer les yeux en sachant sa petite fille en danger dehors. Comment trouver le sommeil ? Il se bourrait de cafés pour rester éveillé tout comme ceux, qui travaillent sur la disparition de sa fille. Sa fille est en danger alors bien sûre qu'il allait mettre tout ce qu'il a avait en son pouvoir, pour la retrouver.




Dix sept heures après l'enlèvement.



Le corps endolorie, Adana ouvra les yeux pour la troisième fois, les deux dernières fois elle n'arrivait pas à se réveiller.

Elle fit face à un endroit peu éclairé, ses poignets étaient menottés tout comme ses chevilles. Elle essaya de retourner dans ses derniers souvenirs, mais tout était flou dans sa tête. Elle tremblait de froid, son trench coat qui ne suffisait pas à la protéger du froid glacial, elle portait encore son uniforme. Cet endroit miteux lui donnait la nausée, alors que les larmes coulèrent sur ses joues face à ce changement brusque de situation. Elle sortait de la bibliothèque quelques heures auparavant, et la voilà menottée, n'ayant aucune notion du temps. Elle pensa à sa famille, son frère, sa mère et son père. Elle ne sait depuis combien de temps elle était portée disparue, mais elle savait que si ça avait dépassé les sept heures du protocole, les aéroports doivent être fermés au moment où elle parle, et l'armée et les services doivent la rechercher activement.



— Hey.



Adana sursauta violemment et tourna sa tête vers la gauche, elle qui n'avait pas remarqué ne pas être seule dans la pièce. Elle étouffa un autre sanglot, alors que le garçon à ses côtés grogna de douleur en tentant de s'approcher d'elle malgré ses menottes aux chevilles.

— Tu t'appelles comment ?


Malgré ses pleurs, elle réussit à répondre.


— Ok Adana, je suis Naël.


— Pourquoi toi aussi tu es là ? Tes parents sont des personnes influentes ?

— Oui. Ils veulent sûrement une rançon. Nos parents la payeront et on sortira vite d'ici.

— Tu n'enlèves pas la fille du président pour une simple rançon. Elle renifla faute d'avoir un mouchoir. Ça doit sûrement être un motif politique. Lequel ? J'en ai aucune idée.


Adana renifla en tentant de se couvrir un peu plus avec son manteau, alors que son estomac vide et son envie d'aller aux toilettes se font de plus en plus problématiques.







Vingt quatre heures après la disparition.



Keenan avait dû dormir trois heures simplement. Azealya l'avait forcé à le faire. Ça fait une journée qu'Adana a disparue. Lui qui pensait que son pays au niveau de la sécurité est le leader, il se mettait sérieusement à douter à présent. En plus d'Adana, Naël El Saïdi avait également disparu. Tout le monde connaît la famille El Saïdi, unes des plus riches au monde pour leurs travail dans le pétrole et autre ressources. Keenan attendait d'ailleurs la venue de la famille à la Maison Blanche, le président des américains qui c'était porté garant pour aider l'Arabie Saoudite à trouver également Naël, bien qu'Adana était bien plus importante à ses yeux.

𝐀𝐙𝐄𝐀𝐋𝐘𝐀 ; 𝘸𝘢𝘴𝘩𝘪𝘯𝘨𝘵𝘰𝘯 𝘥𝘤 𝘦𝘥𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant