𝐀𝐙𝐄𝐀𝐋𝐘𝐀 ; 𝘸𝘢𝘴𝘩𝘪𝘯𝘨𝘵𝘰𝘯 𝘥𝘤 𝘦𝘥𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯

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𝗞𝗘𝗘𝗡𝗔𝗡 𝗥𝗜𝗖𝗛𝗔𝗥𝗗𝗦𝗢𝗡.

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      Je papillonne des yeux pendant quelques minutes avant que je n'arrive enfin, à les ouvrir. Ces derniers se posent sur la baie vitrée qui affiche un Tulum ensoleillé, comme à son habitude.

En me retournant, moi qui pensait tomber sur Azealya, je retrouve la place vide et froide. J'attrape mon téléphone sur la table de chevet et avec surprise je constate qu'il est treize heures, je suis quelqu'un de très matinal normalement. En même temps, Azealya a insisté pour qu'on regarde les quatre shrek de suite après nos douches respectives la veille.  Résultat de la course, nous nous sommes endormis à cinq heures du matin.

Je me lève donc en remettant la tache à plus tard, celle des remerciements de tous les joyeux anniversaire reçus. Mes notifications twitter et instagram qui se font par milliers.

Après m'être douché, simplement vêtue d'un pantalon à pinces et d'une chemise en lin légère, je me parfume avant de mouiller légèrement mes mains et de les passer dans mes cheveux. Enfin prêt, je sors de la chambre après avoir fait le lit, et au rez-de-chaussée je retrouve avec surprise Azealya, vêtue d'une belle robe d'été, de dos en train de parler avec Esmeralda en espagnol.

C'est d'ailleurs la première fois que je l'entends parler en espagnol, sa voix est des plus suave et douce. Elle porte une longue robe de couleur verte céladon, la robe ouverte jusqu'au bas de son dos. Ses cheveux qui sont habituellement en afro, sont aujourd'hui lissés, et ces derniers luis arrivent entre les deux omoplates. Lorsqu'elle tourne sa tête vers la mienne, je sais que j'ai gagné le gros lot. À ses oreilles figurent des boucles d'oreilles en perle, ses lèvres sont décorés d'un gloss qui les subliment. Je ne vois que du mascara comme maquillage apparent sur son visage.

Azealya Kimberley Harrison, tout simplement ça.

Elle sourit grandement en s'approchant de moi, alors que j'apprécie sa robe de devant, son décolleté plongeant serré à son buste et qui maintient sa poitrine. Arrivée face à moi, elle se hisse sur la pointe de ses pieds, ses doigts manucurées qui se posent sur mes joues qu'elles pressent ensuite.

— Joyeux anniversaire guapo.

Elle embrasse ma joue en nouant ses bras autour de mon cou, pour me serrer contre elle. Son parfum à la gardenia vient caresser mes narines, alors que je capte le regard heureux de la cuisinière.

— Merci, mais tu sais que tu me l'as déjà souhaité à minuit ?

— Je sais mais je veux quand même te le souhaiter une nouvelle fois ! Tu sens bon, je ris alors qu'elle pose un petit baiser dans mon cou, et t'es beau ! Bon trêve de plaisanterie, c'est bien que tu te sois apprêté car on ne reste pas ici.

— Où est ce qu'on va ?

— Je te laisserai découvrir.

Elle me relâche et me demande de me préparer. J'ai juste à mettre mes chaussures et a demandé à l'hondurienne si j'ai besoin de mettre mon maillot de bain, chose qu'elle confirme en me prévenant qu'elle a le sien. Je pars donc me changer et ensuite je la rejoins dans la voiture, avec au volant Morgane.