17, Tome II.

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Deux heures après la vidéo, Une journée et quatorze heures après la disparition.


Ils avaient eu le droit à un sandwich et une bouteille d'eau. Si Adana c'était jeté sur son sandwich, Naël lui c'était contenté de boire. Ils avaient eu même le droit à vider leurs vessies. Bien sûre, escorté par quatre hommes, et n'ayant donc aucun moyen de s'échapper.



— Pourquoi tu ne manges pas ?

— Ce n'est sûrement pas halal.


Adana qui avait finit son repas depuis une dizaine de minutes, hoche de la tête et s'approche du brun. On leur avait enlevé les menottes aux pieds, qu'ils puissent se dégourdir les jambes. Adana s'assît une nouvelle fois sur son sac qu'on lui a laissé, ne désirant pas poser ses fesses sur le sol miteux.



— Ils auraient pu te faire bien plus Naël, il faut qu'on soit coopératifs.

— Mon père m'a toujours appris à ne baisser les yeux devant personne.


Il tourne son visage vers celui de l'américaine, qui malgré ses menottes tente d'arranger ses cheveux qui lui tombe sur le visage.


— Tu as un petit accent, et tu as compris la langue qu'ils parlaient, d'où viens tu ?

— D'arabie Saoudite. Mais j'étudie à Harvard.

— Félicitations. Qu'est ce que tu étais en train de faire, avant qu'il ne te mette la main dessus ?

— J'étais en train de courir, et toi ?


Le cœur d'Adana se comprima en pensant que Dennis, qui l'avait vu grandir, avait été celui qui l'avait enlevé.


— Je sortais de la bibliothèque. Tu as des frères et sœurs ?

— Je suis malheureusement enfant unique. Ton frère jumeau doit être mort de trouille au moment où on se parle.

À l'évocation d'Aydan, Adana réprima son envie de pleurer. Même s'ils se disputaient sans cesse, ils s'aiment. Il est son jumeau, sa moitié. Il n'existe pas autre personne en qui elle a plus confiance, qu'Aydan.

— Naël, tu penses vraiment qu'ils vont nous relâcher ? Mon père ne ferra jamais sortir les frères Bensam de Guantanamo. Ils sont trop dangereux. Puis faire sortir des gens de Guantanamo, c'est un signe de faiblesse ultime. Fit Adana en chuchotant.

— Ton père ne risquerait pas de te laisser plus longtemps ici, ça, c'est que je sais.

— Il faut qu'on réussisse à trouver le moindre indice, qui pourrait nous faire savoir où nous nous trouvons.

— Il faudrait juste qu'on arrive à voir l'extérieur. Ou même s'enfuir.


Adana tourna la tête vers le brun qui la fixa également à l'attente de sa réaction. S'ils étaient dans une situation différente, Adana aurait été charmé par le physique et le calme qui s'émane du saoudien. C'est même grâce à ses mots qu'elle avait cessé de pleurer, et tenté de penser à des choses positives.


— Comment tu veux qu'on réussisse à faire ça ?

— Je ne sais pas Adana, mais on va trouver un moyen. Je te promets que je vais tenter au prix de ma vie de te ramener à ton père.

— Au prix de ta vie ? Tu es fou ! On est tout les deux dans le même pétrin, personne ne perdra la vie ok ? On va être coopératifs et prier pour que les renseignements nous retrouvent, car on investit des milliards chaque années pour qu'ils réussissent ce genre de choses. Tous les deux on va retrouver nos parents Naël.

𝐀𝐙𝐄𝐀𝐋𝐘𝐀 ; 𝘸𝘢𝘴𝘩𝘪𝘯𝘨𝘵𝘰𝘯 𝘥𝘤 𝘦𝘥𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant