— J'ai adoré vivre à Miami. J'adore la culture. Là bas toutes ethnies se mélangent, la grande majorité de mes amis étaient cubains ou haïtiens, j'adorais passer du temps dans le quartier de little Havana. Ça me manque de vivre là bas. Tu sais, si je parle trop faut que tu me le dises, c'est mon défaut de beaucoup trop parler.Le blond sourit, en secouant négativement de la tête. Il m'annonce apprécier l'amour que je porte à la ville la plus peuplée de l'état de floride.
Je reprends une gorgée de mon chocolat chaud, tout en appréciant le calme de la soirée. Je tourne ma tête pour savoir si nous sommes toujours suivis, et oui nous le sommes, en voiture par le cortège d'agents des services secrets, bien qu'ils essayent de se faire le moins visible possible.
— Ça doit être chiant d'être suivie vingt quatre sur vingt quatre, non ?
— Si tu savais. Il souffle. J'aurai voulue avoir un père avec une profession moins exposé que la seconde, la plus importante dans ce pays. Et maintenant, il vise la présidence.
Un sourire des plus amère étire ses lèvres, alors que peinée, je pose ma main sur son bras. Il tourne sa tête vers la mienne, mes lèvres qui s'étirent légèrement dans un petit sourire.
— Vois le bon côté des choses, ça fait de très bons souvenirs, et ça t'ouvrira de nombreuses portes.
— Ma réussite sera toujours associée au nom de mon père, et jamais par mes aptitudes. Mais je te remercie d'essayer de me faire penser à autre chose.
Je souris légèrement.
— J'en suis sûre qu'ils remarqueront ton potentiel sans faire un lien par apport à ton père.
— Je l'espère. Il hausse des épaules. Je suppose donc, que ton père est professeur ? D'où ta présence au cocktail organisé par mes grands parents.
— Oui, il est professeur de droit. Je n'étais d'ailleurs pas censée venir, mais bon.
— Je n'étais pas censé non plus, mais apparemment nous devions nous revoir dans un autre contexte.
Nous sourions légèrement.
— Tu étais vraiment exécrable ce jour là. J'avais envie de t'étrangler.
— Et toi alors ! J'avais passé une mauvaise journée et c'était vraiment le clou du spectacle, de me renverser du chocolat chaud dessus. J'étais énervé pendant toute la soirée, à cause de toi.
— Sa majesté était donc prêt à me faire virer de mon lieu de travail ?
— J'étais à deux doigts de le faire.
Je ris légèrement, alors que mon téléphone vibre dans ma poche. J'attrape ce dernier et perds légèrement mon sourire, en y lisant le prénom de Mariano. Je le dirige vers la messagerie, et range mon téléphone dans la poche de mon trench coat.
— Tu dois y aller ? Me demande t-il.
— Non, c'était juste... mon ex, si je peux le qualifier ainsi.
— Pourquoi tu ne le qualifierais pas comme tel ?
— Nous ne sommes pas réellement sortis ensemble. Nous avons passés le mois d'août ensemble, à Cancun, mais j'ai préféré qu'on reste amis. Puis ma meilleure amie l'aime bien.
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𝐀𝐙𝐄𝐀𝐋𝐘𝐀 ; 𝘸𝘢𝘴𝘩𝘪𝘯𝘨𝘵𝘰𝘯 𝘥𝘤 𝘦𝘥𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯
Teen Fiction« 𝐂𝐫𝐨𝐢𝐬 𝐦𝐨𝐢 𝐪𝐮𝐞 𝐦𝐞 𝐦𝐞𝐭𝐭𝐫𝐞 𝐚̀ 𝐝𝐨𝐬 𝐥𝐞 𝐯𝐢𝐜𝐞 𝐩𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐞́𝐭𝐚𝐭𝐬 𝐮𝐧𝐢𝐬, 𝐪𝐮𝐢 𝐞𝐬𝐭 𝐞́𝐠𝐚𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐦𝐨𝐧 𝐛𝐞𝐚𝐮 𝐩𝐞̀𝐫𝐞, 𝐜'𝐞𝐬𝐭 𝐥𝐚 𝐝𝐞𝐫𝐧𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐜𝐡𝐨𝐬𝐞 𝐚̀ 𝐥𝐚𝐪𝐮𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐣𝐞...