— Echec et mat Keenan.Ce dernier ouvre grand les yeux, alors que je ris légèrement face à son air agacé.
— Mais comment ?!
— Tu es juste trop nul pour moi.
Il me foudroie de ses yeux bleues turquoises alors que je souris pour le narguer. Malgré la sécurité de Keenan qui a doublé après ses aveux en interview il y'a une semaine, nous avons passés une après midi reposante dans ce parc aujourd'hui. Un pique nique et ensuite une partie d'échecs. Nous en sommes déjà à la cinquième parties, le blond aussi compétiteur qu'il est ne veut pas qu'on parte tant qu'il ne m'aura pas vaincue une fois.
Les agents nous entourent sans pour autant être trop près de nous, bons nombres de passants nous ont dévisagés face aux tous hommes en costumes qui quadrillent notre endroit.
On remercie d'ailleurs Morgan qui dépose nos mcdo face à nous. Je croque dans mon hamburger alors que Keenan remet nos pions en place, pour une nouvelle partie. Les révélations qu'avait fait Keenan avait plongé la toile et le pays dans une hystérie totale. J'avais reçue une vague de messages d'encouragements, et bienveillants ce qui m'avait fait chaud au cœur.
Bien sûre je m'étais fais grondé par mes parents pour leur avoir caché les remarques de la famille maternelle de Keenan, mais le mal est fait puis cette histoire est derrière nous. La contrepartie de toute cette histoire, c'est que James Richardson lui était vu comme le pauvre homme qui c'était fait trompé par sa femme et qui a malgré tout, pour le bien de leurs famille tenté de recoller les morceaux. En clair, ça l'avantage dans sa campagne présidentielle. Nous sommes à cinq mois de l'élection à la présidentielle, et à cinq mois que le quotidien de Keenan change brusquement. Ce dernier va intégrer Harvard, tandis que moi j'attends encore des réponses de Yale, Columbia et Harvard.
Pour nous aussi, nos quotidiens changeront. Si je suis également acceptée à Harvard, il est fort probable que le blond me forcera à emménager avec lui à Boston, mais rien est encore sûre. Surtout que le prix de l'université est exorbitant et contrairement à lui, l'argent ne coule pas à flot chez les Harrison, bien que mes parents depuis ma naissances épargnent de l'argent pour mes études.
— Azealya, reviens avec moi.
Keenan bouge sa main devant mes yeux, me sortant de ma léthargie. Je souris légèrement alors qu'il me demande à quoi je pensais.
— Je pensais à la rentrée. Beaucoup de choses vont changer.
— On sera simplement plus au lycée Ley.
Je souris face à l'appellation de mon deuxième prénom. Étant donné que je lui ai interdit le surnom Lya, lui aussi a décidé de prendre mon deuxième prénom et d'en faire un surnom.
— Keenan, tu sais très bien de quoi je parle.
Le blond souffle doucement en terminant son hamburger et en essuyant ses doigts gras, de même pour ses lèvres.
— S'il perd, rien ne changera Azealya. Oyn sera juste à des kilomètres l'un de l'autre, mais New-york et Boston c'est la porte à côté.
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𝐀𝐙𝐄𝐀𝐋𝐘𝐀 ; 𝘸𝘢𝘴𝘩𝘪𝘯𝘨𝘵𝘰𝘯 𝘥𝘤 𝘦𝘥𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯
Teen Fiction« 𝐂𝐫𝐨𝐢𝐬 𝐦𝐨𝐢 𝐪𝐮𝐞 𝐦𝐞 𝐦𝐞𝐭𝐭𝐫𝐞 𝐚̀ 𝐝𝐨𝐬 𝐥𝐞 𝐯𝐢𝐜𝐞 𝐩𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐞́𝐭𝐚𝐭𝐬 𝐮𝐧𝐢𝐬, 𝐪𝐮𝐢 𝐞𝐬𝐭 𝐞́𝐠𝐚𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐦𝐨𝐧 𝐛𝐞𝐚𝐮 𝐩𝐞̀𝐫𝐞, 𝐜'𝐞𝐬𝐭 𝐥𝐚 𝐝𝐞𝐫𝐧𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐜𝐡𝐨𝐬𝐞 𝐚̀ 𝐥𝐚𝐪𝐮𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐣𝐞...