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    Mars.

Nous étions désormais en mi mars, le vent glacial de DC persistait mais il a baissé en intensité comparé à ce qu'on avait il y a deux mois.

Deux mois, que ça avait été long.

Entre les cours, le travail, j'avais été sacrément occupée pendant ces deux mois. Également, la notoriété de Keenan ne m'arrangeait pas trop. Un beau jour, je ne sais ce qu'il m'a prit mais j'ai lu ce qu'on disait sur moi sur twitter. Jamais de ma vie je n'avais reçue autant d'injures raciste qu'à ce moment là, tous avait été critiquer. Ma couleur de peau, le fait que Keenan sorte avec moi, puis mon physique. Ça avait été un parfait combo pour que je me mette à pleurer comme un bébé et que du jour au lendemain, je n'adresse plus la parole à Keenan. Habituellement je lui aurait dit l'objet de mon mal être mais inconsciemment, je me mettais à détester cette partie de la vie du blond, et je m'étais renfermée sur moi même.

Deux semaines que je recevais ses messages, ses appels que je préférais mettre en sourdine. À quatre reprise il était venu chez moi pour qu'on s'explique, et à quatre reprises je l'ai évitée. Non seulement en plus d'avoir agit bêtement j'avais dû le blessé, mais j'avais aussi dû l'énerver. Des vidéos de moi à l'anniversaire d'Alexander étaient passés sur twitter dans la soirée d'hier, et je sais que Keenan les avait vu puisqu'on a pas cessé de l'identifier face à ma non sobriété. Il ne m'aurait sûrement pas envoyé ce message rempli de sarcasme pour me féliciter d'être une gamine, et que je n'avais qu'à bien m'amuser et continuer à l'éviter, s'il n'avait pas vu les vidéos.

Avec désespoir, je viens de découvrir à l'instant où nos compétitions annuelles se déroulerait cette année. À Lincoln High School, autrement dit, le lycée privée d'élite dans lequel Keenan se trouve.

Tous mes camarades s'exclament face à la beauté des lieux et sa grandeur, alors que je regarde partout à la recherche du mètre quatre vingt quatorze de Keenan. Je dois lui parler, et m'excuser. En voyant un masse de cheveux bouclés, je tente de me faire petite, mais ma tentative est ratée car les yeux verts de Leena s'ouvre grandement et cette dernière crie mon prénom, attirant nombreux regards sur ma personne.


— Je suis trop contente de te voir Aze ! T'es trop belle, je ne savais pas que c'était ton lycée qu'on allait affronter cette année !


Elle me prend dans ses bras en posant ses lèvres pulpeuses contre ma joue.


— Moi non plus je ne savais pas que c'était ton lycée. Est ce qu'on va avoir des chances face à vous ? Je demande en souriant de manière crispée face aux regards posés sur Leena et moi.


— Je crois bien que non, mais comme ils disent, que le meilleur gagne ! Comment tu vas depuis le trip aux Bahamas ?

Ce fameux voyage. J'avais accepté d'y aller après les nombreuses tentatives pour me convaincre de la part de Sabrina. Elle avait fêté ses dix huit sur un géant yatch pendant quatre jours, ce rythme de vie qui m'a sortit de ma zone de confort. Bien que j'avais mis les pieds pour la première fois de ma vie aux Bahamas, j'avais aussi découvert que je n'aimais vraiment pas Kacie qui bons nombre de fois, me lançait des piques auquel je ne préférais pas répondre.

La bonne nouvelle c'est que ma relation avec Kaori, avait tellement évoluée que cette dernière venait quotidiennement chez moi ces deux derniers mois, et je venais quotidiennement chez elle. Tous les vendredis presque, soit elle dormait chez moi, ou soit je faisais le contraire. Au moins, je m'entends bien avec une partie de la famille de Keenan.

Depuis la venue surprise du père de Keenan, je n'ait plus entendu de ces nouvelles, sa mère que je n'ai toujours pas rencontré de même pour ses grands parents et son petit frère. Je l'ai rencontré de manière virtuelle, je l'ai simplement salué alors que Keenan et moi étions en appel face time.


𝐀𝐙𝐄𝐀𝐋𝐘𝐀 ; 𝘸𝘢𝘴𝘩𝘪𝘯𝘨𝘵𝘰𝘯 𝘥𝘤 𝘦𝘥𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant