13, Tome II.

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ADANA KIMBERLEY RICHARDSON

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— On est vraiment en train d'entrer par effraction à la Maison Blanche ?

   Je ris en escaladant une haie de feuillage.

— Andrea, on est à la Maison Blanche, aka l'uns des lieux les plus surveillés et sûres au monde. On entre pas par effraction, les services secrets nous voient, y'a des caméras partout.

Je lui indique du doigt une caméra juste au dessus de nous, je fais un geste de salut à la caméra sachant automatiquement que derrière ça créera un sourire. Je déverrouille la porte qui nous mènera à l'aile privé.

Je referme la porte derrière moi, et salue les agents secrets qui nous ont raccompagnés jusqu'ici.

— Je n'arrive pas à croire que je suis vraiment ici.

Je me tourne avec Andrea qui admire les lieux, alors que je souris en appuyant sur la touche pour appeler l'ascenseur.

— Si je le pouvais, je t'aurais fais visiter le bureau oval, mais je n'ai pas le droit d'y accéder sans sa présence.

— Moi qui pensait que tu pouvais y aller lorsque l'envie te prenait.

— Ce n'est pas aussi facile que ça, je souris alors qu'on entre dans l'ascenseur, on parle quand même du bureau oval, le bureau du président en lui même. Il y'a tellement de dossiers importants, même si on est ses enfants, on ne peut pas lire ce genre de documents classés secret défense par exemple.


— J'ai l'impression d'être dans un film, c'est pas réel.


Je souris, nous atteignons enfin notre aile privée. J'ouvre la porte de ma chambre et une fois Andrea a l'intérieur, je la verrouille à clé.


— Je vais prendre une douche. Dans mon dressing il y'a des vêtements qui appartiennent à mon frère, sers toi si tu veux en guise de pyjama.


Il hoche de la tête, alors que je pars m'enfermer dans la salle de bain.

L'eau brûlante fait du bien à mon corps, mes yeux restent clos alors que je ne pense qu'au garçon présent dans ma chambre. J'apprécie tellement sa compagnie, il est gentil, entreprenant et intelligent. Cependant il y'a une part de mystère qui règne autour de lui, depuis la première fois où nous avons mentionnés son père, ça a été la dernière fois. Il ne parle jamais de sa mère. Je ne sais s'il me fait confiance, ou s'il n'aime juste pas parler de ses parents, mais tôt ou tard nous devrions avoir cette discussion, si je venais à sortir avec lui et le présenter à ma famille.

Propre, je me sèche le corps entier et enfile un peignoir. Je m'occupe d'hydrater mes cheveux de nombreux produits, avant de les enfermer dans des nattes collés. Activant l'aération, je sors de la salle de bain trouvant Andrea accoudé au balcon en train de fumer. Je m'approche de ce dernier, restant en retrait, à le détailler, son dos imposant, et son regard perdu sur la capitale.

Mes yeux se perdent sur son tatouage, sur l'omoplate. Il représente un petit bonhomme qui tient la main d'un grand bonhomme qui lui tient un ballon. Ce n'est pas le genre de tatouage fréquent, mais connaissant Andrea, il doit avoir une grande signification derrière. Je m'approche de ce dernier et touche délicatement son tatouage. Il n'émet aucun mouvement toujours perdu dans ses pensées, alors que le bout de mon index fait la forme des bonhommes.


𝐀𝐙𝐄𝐀𝐋𝐘𝐀 ; 𝘸𝘢𝘴𝘩𝘪𝘯𝘨𝘵𝘰𝘯 𝘥𝘤 𝘦𝘥𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant