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   C'est étrangement calme lorsque je rentre dans la maison. J'allume les lumières de l'entrée, en me débarrassant de mes talons aiguilles. Je monte à l'étage et fronce les sourcils en trouvant la porte d'une pièce dans laquelle on ne met plus les pieds, entrouverte. La gorge nouée je m'approche de la porte de cette pièce et l'ouvre pour y accéder.

Une vague de tristesse, me submerge alors que mes yeux se posent sur Keenan que j'aperçois malgré l'obscurité assis sur le sol, la tête collée contre le mur alors qu'il a entre ses mains le doudou de naissance d'Alessandro. Doudou avec lequel on dormait pour que notre odeur empreigne sur le doudou. Je laisse mes affaires au sol les larmes aux yeux, et m'approche de Keenan. Je m'accroupis à mon tour et presse son bras ma tête qui se pose sur son épaule alors qu'à deux, nous pleurons notre garçon. Ça fait un an aujourd'hui qu'il nous a quitté. Un an que je n'ai pas pu serrer mon petit garçon dans mes bras. Il était si souriant mon bébé.


— Je suis tellement désolée Keenan. Je suis tellement désolée...

Je pleure contre son épaule, alors qu'il entoure les miennes pour me serrer contre lui, ses lèvres qui se posent contre ma joue.

Il nous a fallut une bonne heure pour nous calmer, plongés dans le silence, nous nous remémorons des souvenirs de notre fils chacun de notre côté.


— Tu te rappelles le jour où il a vomit sur mon père ? Me fait Keenan.


Je ris légèrement en me remémorant de cette scène. Alessandro avait vomi sur James, tout son déjeuner. Dès leur première rencontre.


— Tu m'en veux ? Je demande.

— Je t'en voulais, mais je ne t'en veux plus. Tu as perdue ton fils également, et tu étais sa mère.

— C'est à cause de moi qu'il est mort Keenan, je n'aurais jamais dû engagé cette nourrice, et forcé ce soir là pour qu'elle le garde elle, et pas tes grands parents. Je méritais d'être punie, et elle l'a fait.

— Tu ne méritais pas ça Azealya, ne raconte pas du n'importe quoi.


Il me serre encore plus contre lui, alors que je pleure à en vider toute l'eau présente dans mon corps.

— On doit aller de l'avant à présent, il me fait doucement, on a besoin d'aller de l'avant. Je te propose qu'on range cette pièce une bonne fois pour toute. Tu en dis quoi ?



Je hoche doucement de la tête bien que l'idée d'effacer tous les souvenirs d'Alessandro, me déchire le cœur.

— Keenan ?

— Oui ?

— J'ai bien réfléchis aujourd'hui, et je suis d'accord pour ta campagne. Mène ton projet à bien, je serais toujours derrière toi. Je ne peux pas te priver de faire ça, alors que tu es passionné. Lorsqu'on c'est mariés je t'ai promis toujours être derrière toi, pour tes projets.


— Non tu avais raison Azealya, j'ai agis égoïstement-

— Keenan, fais le. Je tourne ma tête vers lui. Tu vas être le meilleur président que ce pays pourrait avoir. Et je serais la femme la plus heureuse au monde.

— Je suis tellement désolé de mon comportement de ces derniers mois, je te promets de faire des efforts.

— Et moi de même, je t'aime.


Je le prends dans mes bras en le serrant fortement contre moi, de même pour lui alors que ses lèvres se déposent longuement contre ma joue et ma tempe.

𝐀𝐙𝐄𝐀𝐋𝐘𝐀 ; 𝘸𝘢𝘴𝘩𝘪𝘯𝘨𝘵𝘰𝘯 𝘥𝘤 𝘦𝘥𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant