4, Tome II.

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— Papa, j'ai besoin de toi !


J'entre dans son bureau, trouvant ce dernier assis sur son fauteuil, lunette sur le nez, les yeux plongés sur son ordinateur. Il lève les yeux vers moi et me sourit gentiment.


— Tu ne me fais plus la gueule c'est bon ?

— Ne te méprends pas vieil homme, je te parle par intérêt.

Il sourit amusé alors que je cache le mien.

— En quoi puis-je t'aider ma tête bouclée ?

— À faire un cv.

— Un CV ? Il demande surpris.

— Oui, un CV.

— Quelle bêtise tu es partit faire encore ?

— Pourquoi ça serait directement une bêtise hein ?

— Adana, on a besoin d'un cv en général pour aller travailler. Depuis quand la fille du président d'un pays, décide d'aller travailler ?

— Depuis qu'elle a décidé d'être indépendante de la fortune de ses parents.


— Et ils ont acceptés ça eux ?

— Ils ont sûrement vu le gros coup de pub que je vais leur faire, ils ont vu en moi ce que toi tu ne vois pas papa.

— Très bien, et dis moi comment tu as réussis à faire cela ?

— J'ai dis que j'avais ton total accord, que tu me supportais à fond derrière cette idée, et que la Maison Blanche également.


— Sherla va halluciner. Il fait en riant.

— T'inquiète pas, je m'occupe de Sherla. Bon tu m'aides ?

— Approche.


Pendant une bonne heure, je constitue mon cv avec l'aide de mon père. Nous avons dû regardé des exemples ou des vidéos d'entretiens sur internet car lui étant née avec une cuillère en or dans la bouche, n'a jamais eu à faire cela, et moi de même. Seule ma mère aurait pu vraiment nous aider, sauf qu'elle a une sortie avec ses amies.



— Buenas noches guapos.

— Bonsoir Aze.


Mon père lui offre au beau sourire, ma mère qui dépose sa veste sur le divan et se débarrasse de ses escarpins. Elle vient d'abord m'embrasser la joue et le front, avant d'aller vers mon père et l'embrasser sous ma protestation.


— Qu'est ce que vous trafiquez ensemble ? Vous voir tous les deux aussi concentrés, ce n'est jamais bon signe. Elle fait en prenant place sur les genoux de mon père.


— Figure toi que ta fille a obtenu son premier boulot. Nous sommes donc en train de faire son CV.

— Mais c'est génial ça, non ? Fait ma mère tout sourire. C'est bien mon bébé ça, indépendante et qui casse les règles.


Je souris alors que ma mère me caresse les cheveux.


— C'est un job dans quoi ?

— Dans un café, d'ailleurs je ne suis pas vraiment la bienvenue. Un collègue m'a dit que je ne méritais pas ma place.

— Il se prend pour qui lui ? Demande mon père cette fois moins souriant. Donne moi ses coordonnées, je vais lui en toucher deux mots.


𝐀𝐙𝐄𝐀𝐋𝐘𝐀 ; 𝘸𝘢𝘴𝘩𝘪𝘯𝘨𝘵𝘰𝘯 𝘥𝘤 𝘦𝘥𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant