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Lèvres pincées, j'analyse de chaque recoins la robe que je porte. Il m'a fallu beaucoup de temps, pour accepter le fait que je n'ai pas la poitrine qui ferrait rêver chaque hommes, ou même la chute de rein accordé aux goûts des hommes.

Les remarques reçues durant mes années collèges ne m'ont pas aidés à apprécier mon corps, mais désormais, je m'accepte. Je l'aime. Comme ils le disent, tout ce qui est petit est mignon.



— Allez Lya, montre nous ! Crie la voix de Samantha.



Je ne me fais pas prier, et tire le rideaux de la cabine pour connaître l'avis des deux jumelles. Les deux me sourient grandement, Dilarah, la petite amie de Samantha, qui m'offre également un grand sourire en complimentant ma robe.



— Tu es juste incroyable Lya ! On la prend, c'est obligé ! Me fait Clarissa enjouée.


Je souris, et fais face à uns des nombreux miroirs de cette espace essayage. Après avoir parcouru les rayons de plusieurs magasins, nous sommes enfin tombés sur la perle rare.

Une robe cintrée en satin, de couleur verte sapin, qui m'arrive jusqu'aux chevilles, bien qu'une fente s'élève jusqu'à ma cuisse droite. Cette robe met en valeur ma taille de guêpe dont je suis fière sans aucune prétention, ainsi que le petit rebondit que j'ai de fesses.

Mon oncle, Esteban, le jumeau de mon père, est un homme d'affaires très réputé. Et qui dit homme d'affaires, dit événement caritatifs. Les filles m'ont suppliés pour que je vienne, et face à leurs harcèlements tout au long de ces deux semaines, je n'ai pas pu refuser leurs offre.

De retour dans la cabine, tout en enlevant la robe avec prudence, mes pensées divergent vers le beau regard bleue turquoise, de Keenan. Depuis la fois où il m'a raccompagné chez moi, nous nous sommes plus revus, cela allant bientôt jusqu'au mois entier.

Bien que nous nous étions simplement vue trois fois, je pensais ou plutôt je m'imaginais pas que ça allait se terminer de cette façon. Que chaque soirs, ou à un moment de déconcentration, je me mette à penser à lui, à imaginer ce qu'il pourrait être en train de faire, ou qu'elle est la raison de sa disparition soudaine. Toutes ces pensées qui me torture l'esprit, mais qui en même temps, me font imaginer un possible futur aux côtés du blond.








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Le jour de l'événement arrive plus vite que prévu. Coiffée par la coiffeuse personnel de Clarissa et Samantha, je me parfume en mettant mes derniers bijoux.


— Ma chérie, regarde toi !


Je souris, et me tourne vers ma grand mère paternel qui vient m'enlacer, en me couvrant des plus beaux compliments. Je prends le temps à mon tour de la recouvrir de compliments, ce comportement qui doit sûrement lui rappeler mon grand père au vu de son sourire nostalgique.


Il nous avait quitté l'année passée dans son sommeil, et jusqu'à présent, ma grand mère n'arrive pas à faire son deuil. Trouver son mari depuis quarante cinq ans, mort à même pas quelques centimètres de ton corps, n'est pas le réveil que ma grand mère espérait avoir ce jour là.





— Alors ma chérie, tous tes cousins et cousines sont en couple. Tu es l'unes des seules célibataires. Quand est-ce que tu me ramènes un garçon que je pourrais effrayer, avec des anecdotes des plus sordides de mon époque ?


— Sous cet angle là, je préfèrerais même pas te le présenter, sinon il risque de fuir. De plus, je n'ai pas besoin d'hommes à mes côtés pour être heureuse mamie. Je suis très bien célibataire.


𝐀𝐙𝐄𝐀𝐋𝐘𝐀 ; 𝘸𝘢𝘴𝘩𝘪𝘯𝘨𝘵𝘰𝘯 𝘥𝘤 𝘦𝘥𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant