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𝗔𝗭𝗘𝗔𝗟𝗬𝗔 𝗛𝗔𝗥𝗥𝗜𝗦𝗢𝗡

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𝗔𝗭𝗘𝗔𝗟𝗬𝗔 𝗛𝗔𝗥𝗥𝗜𝗦𝗢𝗡

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Mon cœur bat affreusement vite, mes yeux grands ouverts sur ce que projette la télévision. Ma mère voyant mon état, juge bon de m'attraper le bras et de me faire asseoir de force à ses côtés, en me chuchotant que tout va bien. Sans avoir besoin de se retourner, je sens les regards de toute cette équipe d'agents du FBI qui me fixe, après l'aveu en direct, du vice président, James Richardson.



« Et sa petite amie, Azealya Harrison. »




J'ose à peine croiser le regard de quinconque, alors que des centaines de scénarios se font dans ma tête. Lorsque je partirais d'ici, ma vie ne sera plus jamais la même qu'avant. Je ne pourrais plus mettre un pied au lycée sans qu'on me dévisage, ou même, qu'on vienne me demander depuis quand je fréquente Keenan. J'ai dû enlevé tous mes réseaux sociaux, tellement les notifications qui viennent par centaines toutes les dix secondes faisaient bugger mon téléphone.

Vu la tête que tire Keenan, une tête qui pourrait être normale pour tous les américains qui regardent cette déclaration de dernière minute, moi je sais que Keenan est en train de fulminer de rage contre son père. Juste à en voir son air tracassé, j'ai l'intelligence de dire que mon petit blond est déjà en train de monter tout un plan pour se venger de son père. Nous qui tenions à ne pas en dire plus sur cette histoire, voilà le vice président de ce pays, qui officialise notre couple. Alors que nous le sommes même pas encore.

— Tu veux qu'on aille prendre l'air ? Me chuchote ma mère qui caresse ma main dans la sienne.


Je hoche de la tête toujours un peu chamboulée. Nous rejoignons donc l'arrière de la maison des Richardson qui donnent sur une grande étendue d'herbe, une géante piscine bien sûre recouverte en vu du temps glacial de ce mois de janvier. Puis le lac, quelques canards qui font leurs vies. Nous prenons place sur le fauteuil suspendu sous un arbre, après qu'un employé sortit de nulle part nous l'ait nettoyé.

Ma mère inspire grandement l'air frais tout en serrant contre elle sa veste, alors que mes yeux se posent sur le géant domaine. Huit jardiniers s'affairent à s'occuper du jardin, trois autres s'occupent des plantes. Le temps est bizarrement ensoleillé aujourd'hui.


— Je ne pourrais plus aller au lycée. Fis-je doucement.


— C'est vrai, mais juste le temps que tout ça s'estompe. Ils trouveront bien un nouveau loup à attaquer.


𝐀𝐙𝐄𝐀𝐋𝐘𝐀 ; 𝘸𝘢𝘴𝘩𝘪𝘯𝘨𝘵𝘰𝘯 𝘥𝘤 𝘦𝘥𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant