7, Tome II.

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Deux semaines après mon intégration au café, une routine c'était installé. J'alterne entre cours, travail, devoirs et sorties. Je prends doucement goût à ce nouveau mode de vie, bien que les premiers jours après l'incident avec la mère d'Amanda, le restaurant était entouré de journalistes que les agents ont dû contrôler, mais au fur et à mesure des jours ils sont partis en voyant qu'ils n'auront aucuns retours de ma part à propos de cette histoire.

Je suis d'autant plus heureuse que mon frère aille de mieux en mieux, depuis trois jours il repart au lycée, et il sort un peu plus de sa chambre.

Ma relation avec mes collègues restent toujours la même, Estella est bien sûre la plus gentille mais je reste toujours sur mes gardes. Avec Anita ça devient de plus en plus compliqué et avec Andrea, on se contente de se parler juste dans le cadre du travail. Dire que je fais ce travail dans l'espoir d'avoir son numéro, je ne suis même plus sûre de le vouloir. Il est tellement froid et distant, loin de mon genre idéal.

Je suis d'ailleurs au café, comme pour la deuxième fois cette semaine, je fais la fermeture avec Andrea.

Nettoyant le comptoir, je chantonne alors qu'Andrea s'occupe de mettre de l'ordre aux machines.


— Tu peux arrêter de chantonner s'il te plaît ?


— D'accord.


Je me mets alors à chanter, et pour la première fois, sans abuser, j'entends le rire d'Andrea. Je souris à mon tour dos à lui.


— Tu peux arrêter de chanter aussi ?

— D'accord.


Je tape donc du pied au rythme de ma chanson, faisant rire une nouvelle fois l'italien.


— Adana !

— Oh ça va, je lève les yeux aux ciels, j'ai une belle voix en plus.


— Je t'assure que non.

— Qu'est ce que tu en sais ?


— Je viens juste de t'entendre, j'en sais donc beaucoup.


— Tu ne sais même pas chanter, ne me critique pas.

— Qu'est ce que tu en sais ?

— J'en sais rien, mais j'imagine que c'est le cas.

— Tu serais étonné de savoir que c'est faux. J'étais chanteur à la chorale de mon lycée.

— Parce que tu n'es plus lycéen ?

— J'ai un an de plus que toi.

— Qu'est ce que tu étudies ? Je demande curieusement.

— De la médecine, à georgetown.

— C'est super bien, tu t'y plais ? Ce n'est pas trop stressant ?

— J'adore la médecine, certes c'est stressant, mais j'adore ça.

— Qu'est ce que tu veux faire en médecine ?

— J'aimerais être chirurgien.

— Mon père aussi, était chirurgien. Si tu as besoin de livres ou autre, fais moi signe.


Aussi étonnée que lui après cet aveux, je me racle la gorge. Je ne sais pas ce qu'il m'a prit de lui proposer cela. Peut être le fait qu'on entretienne enfin discussion sans se chamailler. Je me racle la gorge et m'en vais dans les cuisines pour vaquer à une autre activité, alors que je capte Andrea sourire en coin.


𝐀𝐙𝐄𝐀𝐋𝐘𝐀 ; 𝘸𝘢𝘴𝘩𝘪𝘯𝘨𝘵𝘰𝘯 𝘥𝘤 𝘦𝘥𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant