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𝗞𝗘𝗘𝗡𝗔𝗡 𝗥𝗜𝗖𝗛𝗔𝗥𝗗𝗦𝗢𝗡.

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     Mes yeux s'ouvrent péniblement, mais surtout à cause du son strident de mon réveil. Azealya à la touffe qui m'a chatouillé le visage toute la nuit, est toujours aussi profondément endormie contre moi.

Je tends mon bras vers la table de chevet et arrête mon réveil. Je baille bruyamment, en voyant la tonne d'appels que mes parents ont émis tout au long de la nuit. Le plus tardif est celui de mon père, à quatre heures du matin.


Je souffle en connaissant d'avance le serment que je vais me prendre, en rentrant chez moi. Après une énième dispute avec eux, je n'avais pas donné de signe de vie depuis hier dans la matinée. Puisque le tas d'agents secrets qui ont été mis à mon service doivent garder mes déplacements secrets, l'inquiétude de mes parents redoublent. Depuis que je suis petit, j'aime m'échapper lorsque ça devient trop insupportable chez moi, et mes parents croient encore que je suis le petit de sept ans innocent. J'en ai dix de plus, presqu'onze, mais ils ne veulent toujours pas comprendre que je sors lorsque j'en ai envie.


Six heures quarante, je me décide enfin à quitter la chaleur du corps d'Azealya pour me préparer. Je remets tous mes vêtements une fois mes dents brossés, et souris lorsqu'Azealya toujours les yeux fermés tapote la place que j'occupais.


— Je suis là.

Je m'assieds à ses côtés en passant ma main dans ses cheveux, qui lui brouille la vue. Ils ont été plus fort que le bonnet qu'elle avait hier soir. Elle sourit en papillonnant des yeux et en s'étirant.


— Tu t'en vas déjà ?



— Oui, j'ai cours dans deux heures. Tu devrais te lever d'ailleurs.



— J'ai la flemme.


Elle se couche sur le ventre, tout en s'étirant alors que je laisse mes yeux divaguer autre part que son postérieur cambré.



— Tu reviendras me voir ce soir ?


— Tu peux déjà ne plus te passer de moi ?


— Tu sais quoi ? Ne viens pas.



Je ris en posant ma main sur sa nuque, mes doigts qui touchent la petite colombe miniature dessinée derrière son oreille.



— J'essayerais, de m'échapper de ces dîner ennuyants que mes grands mères organisent chaque vendredis soirs.


— Non, reste, on se verra un autre jour dans ce cas.


— Tu ne veux donc plus me voir ?


— Je n'ai pas dis ça cabròn, elle frappe mon bras en riant légèrement, juste que c'est ta famille et que tu devrais rester avec.


— Tu ne me ferras pas changer d'avis, je serais là ce soir. Je vais devoir y aller.


— Bonne journée Richardson.


𝐀𝐙𝐄𝐀𝐋𝐘𝐀 ; 𝘸𝘢𝘴𝘩𝘪𝘯𝘨𝘵𝘰𝘯 𝘥𝘤 𝘦𝘥𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant