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— Je suis partie papa ! Criais-je avant de fermer la porte de ma maison.


Ce dernier trop endormie ne m'a sûrement pas entendue, mais au moins j'ai prévenue.

Je mène mes petits pieds jusqu'à la rame du métro, et avec chance j'arrive à attraper mon métro habituel de dix sept heure cinq. Je souffle lorsque mes fesses se posent sur le siège. J'arrange mon col roulé alors que mon téléphone se met à sonner sur, le contact de Savannah.




« Allô ?

- Aze, tu viens toujours à la fête de ce soir ? »



Je souffle. En plus de l'harcèlement d'Alexander, j'ai le droit à celui de celle que j'appelle meilleure amie. Nous nous sommes liés d'amitié après un devoir de chimie que nous avons dû faire ensemble. Savannah est du genre hystérique totale, très sociable, raison pour laquelle elle se fait inviter quotidiennement à des fêtes, de même pour Alexander. Moi toutes les invitations je les refuse et à force, on a cessés de m'inviter tout simplement. Je favorise largement une soirée dans mon lit à manger une glace devant ma série préférée, ou avec ma mère, que boire jusqu'à en vomir, et me trémousser sous les yeux les plus indiscrets des garçons de mon lycée.

La raison en plus, qui pousse Savannah à vouloir à tout prix que j'aille à cette fête, est également parce qu'elle tente à tout prix de s'attirer le regard de Mariano sur elle. Et elle a de quoi. Mariano a cette réputation de tombeur, ses cheveux noirs de jais qui contraste avec son teint basané et ses beaux yeux verts. Une fille comme Savannah pourrait facilement l'avoir, avec sa peau caramel et ses cheveux bouclés jusqu'aux fesses qui lui attirent bon nombres de convoitises ainsi que ses yeux bleues qui lui viennent de son père, mon amie est magnifique.




« Oui, je viens toujours.

- Super ! Tu veux que je passe chez toi pour qu'on se prépare ensemble ? En faite non, je passerais chez toi avec tout mon matériel. Je dois en plus te parler ! »




Je souris, l'appel étant fini par cette dernière. Je descends deux stations avant celle la plus connue, celle du Capitol Hill.

Je monte deux par deux les marches pour atteindre la rue car je ne suis pas des plus, en avance. Je pousse la porte vitrée du café, refaisant face à cette chaleur accueillante, que j'ai toujours aimé en venant dans ce café.




— Azealya ma belle, cesse de rêvasser et au boulot !



Je souris, et salue d'une étreinte Rosalinda Lopez. C'est grâce à elle que j'ai pu obtenir ce travail de serveuse dans ce café, de spécialités espagnole. Elle l'a monté avec son mari, Jorge, à leurs arrivés aux États Unis il y'a dix ans de cela.

J'admire ces deux adultes, je les considère comme une troisième paires de grands parents. J'ai postulé dans leurs café il y'a deux ans histoire de me faire de l'argent de poche, et de pouvoir me payer mes futurs frais d'université, et ils m'ont acceptés malgré mon jeune âge. Également parce que mes parents sont des fidèles clients du café, depuis notre emménagement à Washington, et que grâce à Savannah, qui leur ramène une clientèle propre à notre lycée privée.


Je passe donc du côté de l'arrière boutique, pour partir déposer ma veste et ma pochette dans mon casier. J'enfile ma blouse à l'effigie du café, et enlève bagues et boucles d'oreilles. Je me dirige ensuite vers les cuisines et retrouve Jorge en train d'apprécier son café avec Jeremy, mon collègue et ami.


— Vous ne m'avez même pas entendu ! Fis-je en souriant.


Voilà ce qu'il se passe lorsqu'on se permet d'être en retard aux goûtés sacrés. Me nargue Jeremy en s'engouffrant de churros.


𝐀𝐙𝐄𝐀𝐋𝐘𝐀 ; 𝘸𝘢𝘴𝘩𝘪𝘯𝘨𝘵𝘰𝘯 𝘥𝘤 𝘦𝘥𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant