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𝗔𝗭𝗘𝗔𝗟𝗬𝗔 𝗛𝗔𝗥𝗥𝗜𝗦𝗢𝗡

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Je me réveille en sursautant, ma mère qui me caressait les cheveux sursaute également en se précipitant pour me demander si je vais bien. Avec étonnement je découvre m'être endormie sur le canapé. Je hoche de la tête pour réponse à ma mère qui me demande si j'ai faim, chose que je décline sous son regard inquiet.



— Hija, ça fait deux jours que tu te contentes que d'un seul plat.

— Je n'ai pas faim maman. Je vais aller prendre une douche, puis je vais travailler.


Elle hoche de la tête tristement, alors que je me lève et part à l'étage pour m'enfermer dans ma chambre. Je regarde avec appréhension mon lit, j'ai beaucoup trop peur de dormir dedans. Depuis ce qu'il c'est passé à l'anniversaire des jumeaux Richardson, j'ai l'impression de voir Luke partout. Ces minutes dans cette salle de bain ont été les plus longues minutes de ma vie, et les minutes les plus dures de ma vie. J'ai cru qu'il allait le faire. Je n'ai pas cessée de me débattre mais pourtant, j'ai l'impression d'avoir ses mains encore partout sur mon corps. Je n'ai pas osé dire à mes parents ce qu'il m'est arrivé, je leur ai juste raconté la partie des policiers qui n'a pas été aussi traumatisante que ce que Luke m'a fait.

En sortant de ma salle de bain, avec surprise je découvre Sabrina et Kaori assises sur mon lit. Lorsque les deux se rendent compte que je suis sortis, elles s'empressent de se lever pour venir me serrer tours à tours dans leurs bras. Sans aucunes surprises, j'éclate en sanglots dans les bras des deux femmes. Après plus de cinq minutes de pleurs, je me calme alors que Kaori m'incite à m'asseoir, Sabrina qui me tend un paquet de mouchoir. J'essuie mes larmes alors que Kaori larmes aux yeux caresse mon dos.



— Est ce que tu veux porter plainte ? Me chuchote t-elle doucement.

— Je n'ai pas envie que cette histoire soit révélé au grand public, pour l'instant je n'ai pas envie de penser à ça.



Elle hoche de la tête en me serrant une nouvelle fois dans ses bras. Sabrina revient vers nous avec une enveloppe entre les mains, qu'elle me tend.


— Dès qu'on sera partis, lis la.



Je hoche de la tête et la laisse de côté. Les filles sont restés pendant une heure et demie, avant de partir. Je me faufile sous ma couette, la présence de Zaya nécessaire pour que je puisse arriver à dormir. Je la caresse en attrapant l'enveloppe que Sabrina m'a donné. Je la déplie soigneusement avant de l'ouvrir, et que mon rythme cardiaque ne s'accélère en reconnaissant l'écriture inscrit sur le papier.

Je referme immédiatement l'enveloppe que je range dans ma table de chevet, alors que mes yeux s'embuent de larmes. Je n'ai pas envie de lui parler. Je n'ai plus envie de le voir. Mais d'un côté, je veux ressentir la chaleur de ses bras, je veux le revoir et juste oublier toutes ces histoires, je veux qu'il me fasse tout oublier.

Après plus d'une heure passée à batailler avec mes envies, je reprends finalement l'enveloppe et sort la feuille pour en lire le contenu.



« Lya,

Je sais que tu m'as interdit de t'appeler ainsi, mais secrètement j'espère que tu m'as interdit ça sous le coup de la colère... Je suis tellement désolé Azealya, je ne peux seulement te dire ça. Je suis tellement désolé d'avoir agit comme un con, de t'avoir blessé, que cette merde de Luke t'ait fait ce qu'il a fait. Je me sens tellement impuissant si tu savais. Je t'écris simplement pour te dire que si tu veux me parler, je suis là, et je t'attendrais le temps qu'il faudra. Je ne veux pas renoncer à nous, pas après ce qu'il c'est passé.
Prends soin de toi, et appelle moi lorsque tu en ressentiras l'envie.
Je t'aime, omortifia.
Keenan. »



𝐀𝐙𝐄𝐀𝐋𝐘𝐀 ; 𝘸𝘢𝘴𝘩𝘪𝘯𝘨𝘵𝘰𝘯 𝘥𝘤 𝘦𝘥𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant