𝐀𝐙𝐄𝐀𝐋𝐘𝐀 ; 𝘸𝘢𝘴𝘩𝘪𝘯𝘨𝘵𝘰𝘯 𝘥𝘤 𝘦𝘥𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯

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𝗔𝗭𝗘𝗔𝗟𝗬𝗔 𝗛𝗔𝗥𝗥𝗜𝗦𝗢𝗡

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— Je n'ai pas envie de rentrer !

Je m'enroule dans la couette en soupirant tristement, alors que Keenan, le maniaque, plie avec précision mes vêtements, ce dernier ayant accepté gentiment de faire ma valise. Après une semaine et demie passée sans ce paradis, il est temps pour nous de retrouver le vent glacial de DC demain soir.

Ses vacances m'ont tellement fait du bien, j'ai pu me reposer, alterner entre cours et plage. J'ai passé de nombreuses heures sous le soleil avec Keenan, qui est bien bronzé, ses cheveux beaucoup plus éclaircies qu'à son arrivée.

Cette escapade m'a aussi permis de fuir l'environnement stressant qui m'entourait, mais également d'en apprendre plus sur le blond. Aujourd'hui en ce premier février, ça fait à présent un mois et demie que nous sommes dans cette étape de « flirt ».

Alors qu'il allait empoigner un vêtement parmi les plusieurs au sol, je sors immédiatement de la couette et lui arrache le vêtement sous son regard ahuri. Je le cache derrière mon dos en tentant de fuir vers la salle de bain, mais Keenan est plus rapide car il me bloque l'accès, en me lançant un regard interrogateur.

— Montre moi ce que c'est.

— Non, jamais.

— Azealya. Il me sonde d'un faux regard menaçant.

— Non je ne te montrerai pas. Dis-je morte de honte.

Je ne sais pas ce qu'il m'a prit de ramener cet ensemble. C'est la première fois que je pars seule en vacance avec mon « copain », et d'après les deux jumelles qui me servent de cousines, il fallait que j'en mette plein la vue à Keenan. Si je n'avais pas eu une réaction aussi soudaine qu'il y'a quelques minutes, Keenan aurait vite lâché l'affaire. Mais bien sûre, en réagissant de cette façon, j'ai éveillé sa curiosité. Ce que j'ai bien appris de cette escapade à ses côtés, et je me désole de ce cliché du garçon beau venant d'une famille aisée, c'est que lorsqu'il veut quelque chose, il l'a.

— Arrête de me regarder avec ce sourire. Je lui lance un faux regard noir toujours morte de honte.

— Je n'ai rien fais, tu me fais juste rire Lya. Je t'ai dit qu'avec moi, tu n'as pas à avoir honte de quoi que ce soit.

— Je sais, mais là c'est au dessus de mes forces.

— Montre moi au moins à quoi il ressemble, juste que j'essaye de te visualiser dedans.

Son sourire carnassier vient redoubler ma honte alors que je frappe son épaule. Il en profite pour venir m'arracher l'ensemble des mains. Je crie le prénom du blond qui courre partout dans la chambre en riant comme un sombre idiot, alors qu'on fait le tour du canapé, l'un qui rit en détaillant l'ensemble malgré sa course, et l'autre qui crie son prénom morte de honte.

— Keenan, je t'assure que si tu ne t'arrêtes pas, tu ne me verras jamais dedans cabròn !

Simple et efficace, car il s'arrête brusquement dans sa course, alors que j'ai besoin de m'appuyer contre le canapé pour reprendre mon souffle. Le blond s'approche de moi et me tend l'ensemble.