Chapitre 10 : inquiet

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MILES TRIKONIS se faisait un sang d'encre pour ses trois fils qui depuis deux semaines n'avaient toujours pas donné des signes de vie. Il était hors de lui ses fils étaient sa plus grande richesse.

- Calme-toi MILES ? Dit la jeune femme avec son accent prononcé.

- Mes fils n'ont pas donné de signes de vie depuis trois semaines déjà alors me demander de me calmer n'est pas la solution YOULIA.

- Peut-être qu'ils ont juste besoin d'être un peu seuls.

- J'ai toujours été très clair envers eux peu importe l'endroit où ils se trouvaient, ils devaient toujours me contacter pour me rassurer. Et jusqu'à peu, ils le faisaient mais depuis cette fameuse croisière j'ai pas entendu la vie de mes fils.

Alors qu'ils discutaient, une chaîne de télévision internationale annonça la terrible nouvelle aux TRIKONIS.

Ça fait trois semaines que le costa marina a disparu sans laisser de traces de son passage, récemment les gardes côtes ont découvert des débris du navire de croisière mais aussi des corps qui accompagnaient les restes du bateau. La cause la plus probable est un naufrage mais pour le moment nous n'en savons pas plus...

- C'est le bateau qu'ils ont pris. S'inquiéta MILES.

MILES prit son téléphone, appela son pilote et quitta sa demeure.

- Où est-ce que tu vas MILES ?

Mais le père de famille ignora la question de cette dernière qui n'eut pour réponse que le claquement de la porte.

- Tu peux bien laisser cette ordure de SKYLER pourrir au fond de l'océan. Souffla la jeune femme en finissant son verre de vin blanc.

MILES avait prit son jet privé sans prendre des affaires personnelles hormis son téléphone.
Il contactait toutes les personnes influentes qu'il connaissait dans ce pays. Ils volaient au-dessus du pacifique jusqu'à ce qu'ils atterrirent à l'aéroport où une voiture attendait le milliardaire.

Il monta dans sa voiture et se dirigea directement au bureau des gardes côtes où une foule de familles soucieuses au journalistes curieux étouffait les locaux.
Les agents essayaient de la contenir.
Une horde de journalistes étaient armés de caméras et de micros. La voiture de MILES TRIKONIS s'arrêta devant l'immeuble des gardes. En sortant de sa voiture, les journalistes se ruèrent vers l'homme d'affaires.

- Monsieur TRIKONIS, monsieur TRIKONIS s'il vous plaît est-ce vrai que vos fils étaient abord du costa marina ?

Mais ce dernier ignora royalement la question du journaliste et pénétra dans l'immeuble. Où il se dirigea vers le bureau du directeur des locaux.

- MILES comment vas-tu mon ami ? Dit-il en tendant la main vers lui.

- Comment veux-tu que je me sente ?
Répondit-il en s'asseyant. Je veux tout savoir sur ce costa marina, je veux la liste des passagers et des naufragés mais aussi des informations sur le commandant et son capitaine.

- Vas-y tout doux MILES.

- Je veux retrouver mes fils.

- Je sais et selon les informations que nous avons pu recueillir sur les naufragés, il n'y a pas de TRIKONIS sur la liste des morts.

- Je suis rassuré mais il me faut toutes les informations que vous aviez.

- Je te les enverrai par mail.

- Bien. Acquiesça MILES en serrant la main de son ami.

MILES sortit de son bureau se frayant difficilement un chemin dans la nuée de journalistes.
Il reprit son chemin en allant dans un hôtel du centre ville où il mobilisait tous les moyens pour retrouver ses fils...

NAUFRAGÉS : seuls au monde hors du temps Où les histoires vivent. Découvrez maintenant