Chapitre 43 : blessé.

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Alors que CAIAN buvait un verre de vin les pieds posés sur la table lorsque la porte s'ouvrit sur la prêtresse qui avait un bol remplit de fruits.

- Mais où étiez-vous passée! Je me suis inquiété pour vous.

- Inquiétez-vous pour vous! Je suis une adulte donc pas besoin de me traiter comme une enfant.

- Où étiez-vous passée ?

- J'avais un petit creux alors j'ai fait un tour dans les cuisines.

- Asseyez-vous j'ai à vous parler!

Elle le regarda l'air de lui dire tu ne me donnes pas d'ordre.

- Vous pouvez toujours rester debout si ça vous chante.

- Qu'est-ce que vous avez à me dire?

- Que fera-t-on si vous êtes enceinte ?

- Ne me dites pas que vous continuez de croire à cette idée ! Se moqua la prêtresse.

- Je ne suis pas le seul puisque tu continues d'uriner dans les sceaux.

- Seulement parce que je veux avoir raison.

- Orgueilleuse!

- Tyran!

Il fit un petit rictus avant de se lever de sa chaise et de poser son livre sur son bureau.

- Y a une autre chose que je veux te demander.

- Laquelle ?

- Vous devez briser le lien qui nous unis NICODÈME et moi.

- Je ne peux pas.

- Si, vous pouvez. Je ne peux plus aider votre peuple. J'ai une famille qui m'attends chez moi à Athènes. Au début je voulais le faire mais NICODÈME a empoisonné mon frère puis j'en suis sûr, il a fait exécuter l'assistant de mon père.

- C'est pas lui.

- C'est toi alors?

- Non. Le seigneur NICODÈME ne peut pas tuer de sa main sinon la malédiction ne pourra pas être brisée.

- Je veux seulement que vous brisiez le lien. Le reste je m'en occuperai plus tard.

- Vous ne me donnez pas d'ordre CAIAN. Je n'obéis qu'aux dieux et non aux hommes.

- J'en ai marre de votre chanson! Brisez le lien qui me lie à lui.

L'atmosphère commençait à être tendue entre la prêtresse et l'élu. Mais alors que leur conversation tournait au vinaigre, des coups venant de la porte les firent taire pendant un moment lorsque CAIAN ordonna à la personne qui toquait d'entrer.

- CAIAN, un des gardes m'a dit que tu voulais me voir.

- C'est exact!

CAIAN regarda une dernière fois la prêtresse avant de sortir avec MIN qui était devant la porte. Il posa sa main sur les épaules de MIN à qui il sourit.

- Ça fait longtemps qu'on a pas passé du temps ensemble !

- C'est vrai. Sourit MIN. Mais je ne t'en veux pas tu sais.

- C'est gentil petit frère.

Prononcer ce mot réconforta beaucoup CAIAN mais encore plus MIN qui n'avait jamais eu de véritable famille. Il sourit à son aîné qui lui prit aussitôt dans les bras. Ils longèrent les couloirs jusqu'à ce qu'ils se retrouvèrent devant les grandes portes du palais.

NAUFRAGÉS : seuls au monde hors du temps Où les histoires vivent. Découvrez maintenant