NAUFRAGÉS : seuls au monde hors du temps

Chapitre 60 : commémoration

MILES n'avait pas vu sa matinée passer. Il avait été absorbé par ses trois ans durant lesquels de nombreux contrats avaient été signés.

Inconsciemment, il prit son téléphone pour appeler son assistant mais il s'arrêta en prenant conscience que ce dernier était mort. MILES prit l'habitude d'aller déjeuner avec lui. C'était un jeune homme en qui il avait placé beaucoup d'espoirs.

Il sortit de sa torpeur lorsqu'on toqua à sa porte. C'était un de ces vieux amis et associés.

- Konstantinos,mon vieil ami! Se leva MILES. Comment vas-tu ?

- C'est plutôt à moi de te demander ça; ça fait trois ans mon ami. Trois longues années, je ne pensais plus te revoir.

Ils se firent une chaleureuse accolade d'hommes. Forte et virile.

- Tu pensais te débarrasser de moi aussi facilement ?!

- C'est pas facile de se débarrasser de toi et si on allait déjeuner? Je t'invite.

- Comme si j'étais incapable de me payer à manger. Rit-il.

MILES prit sa veste et suivit son ami. Ils étaient tous les deux heureux de se revoir.

En entrant, MILES et son ami la virent,assise entrain de déjeuner.

- C'est ta femme là-bas ?

- Oui c'est YOULIA. Qui est le jeune qui l'accompagne;je l'ai vu ce matin ?

- C'est son assistant. Ils sont inséparables ces derniers temps.

- Je vois!

Le gérant conduit MILES et Konstantinos dans une pièce privée. Deux jolies serveuses portant à la perfection le blanc et le rouge vinrent prendre leur commande.

- Je vais prendre un stifado de bœuf.

- Et pour moi ce sera un kleftiko d'agneau et comme dessert je prendre un kadaif.

- Pareille pour moi et une bouteille de vin blanc mesdemoiselles.

Une fois seuls,MILES en profita pour prendre des nouvelles de son ami.

- Comment se porte ta famille ?

- Tout le monde va bien.

Ils avaient déjeuner en parlant de tout et de rien. De leurs familles, des affaires, de politique et de ce qui semblait attirer leur curiosité.

MILES et son ami s'étaient séparés après le déjeuner. Chacun ayant ces propres occupations. En arrivant dans les locaux de son entreprise, il s'arrêta à la réception.

- Est-ce que ma femme est arrivée ?

- Non monsieur. Elle n'ai pas encore...

- Dit-lui qu'elle vienne me voir dans mon bureau dès qu'elle aura franchit le seuil de la porte.

- Oui monsieur.

MILES semblait agacé. Il monta dans son bureau continuer son travail. Jusqu'à ce que YOULIA franchit la porte de son bureau. Elle avait à peine fait quelques pas qu'il commença à lui les questions qui lui brûlaient les lèvres.

- Où étais-tu passée ,je ne t'ai pas vue de la journée !?

Il semblait froid et détaché. Son regard et collé à celui de sa femme. YOULIA avait du mal à lire en eux. Elle ne savait pas s'il était en colère ou s'il était indifférent.

- J'avais des choses à faire.

- Depuis combien de temps ça dure ?

- Pardon?