Chapitre 11

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Je me réveille vers 6 h 30 à cause d'un fichu cauchemar. Je me précipite vers mon ordinateur afin de voir mes mails pour voir si Will m'a envoyé les directives du jour. Je vois que rien n'a été envoyé. Je ne sais pas ce qu'il va se passer aujourd'hui. Je pense que je regarderai à nouveau vers 8 h.

Je me lève de mon lit puis je m'en vais prendre une bonne douche froide pour bien me réveiller et me changer les idées. J'y passe littéralement 45 minutes. Je ressors et me met en jogging et en sweat. J'observe le paysage de cette ville magnifique réputée pour la mode et l'amour soi-disant. Je n'ai vécu rien de tout ça. Mes mois passés dans cette ville me hantent à tout jamais. 

Le room service que j'ai appelé un peu plus tôt arrive avec mon petit déjeuner. Des croissants, des fruits et du jus d'orange sont posés sur le plateau. Je me pose sur mon lit, met de la musique qui est censée me mettre de bonne humeur et mange lentement.


Vers 8 h 15 je regarde à nouveau mes mails mais je n'ai toujours rien reçu. Je trouve ça vraiment bizarre que Will ne m'ait donné aucune directive, aucunes informations sur ce voyage d'affaire à Paris. Je trouve cela d'autant plus bizarre qu'il n'y ait que moi qui l'accompagne normalement, lorsque le patron part en voyage d'affaire, son assistante est censée l'accompagner. 

Je me lève du lit, me dirige vers la porte pour pouvoir aller toquer à la porte de Will, mais avant que je n'ouvre, j'entends du bruit dans le couloir. Je regarde dans l'œil de la porte et je vois Will parler à un monsieur qui met tous mes sens en alerte. Cet homme est sorti tout droit d'un film de mafia. 

C'est le vieux mafioso typique et dieu sait que j'en ai rencontré. Il doit avoir une cinquantaine d'année, le ventre développé et bien rond, les cheveux longs attachés en arrière, le cigare pas encore allumé dans sa bouche. C'est tellement typique que ça fait légèrement cliché. Will est devant lui, habillé d'un pantalon de costume et d'une chemise. Cet homme est sûrement un autre avocat d'affaire avec qui il a sûrement eu une réunion. 

Mais bien sûre ! Même toi, tu n'y crois pas, me crie mon cerveau. 

-Sembra che tu l'abbia trovata, Isaak, cosa aspetti a riportarcela ? (Il parait que tu l'as retrouvé, Isaak, quand est-ce que tu nous la rapportes ?), Interroge l'homme à celui qui visiblement ne s'appelle pas Will mais Isaak.

Je remercie le fait que j'ai vécu jusqu'à mes 17 ans en Italie avant qu'il ne m'arrive ce qui m'est arrivé.

-Parla meno forte, lei è proprio lì, non spazzolare la mia coperta. Lei non lo sa ancora, (Parle moins fort, elle est juste là, ne grille pas couverture. Elle ne le sait pas encore.), lui répond Isaak, qui je pensais qui s'appelait Will.

Je commence à paniquer, qui était donc l'homme à qui je parlais hier, l'homme que je pensais être mon patron, l'homme avec lequel je suis en train de jouer. Ils sont là, il fait partie d'eux.

 Je suis prise au piège. Comment vais-je faire ?  

Je me dirige immédiatement vers mon armoire, met tout dans ma valise et me dirige vers la porte, personne n'est dans le couloir alors, je sors précipitamment, tout en essayant de rester discrète. Je pars immédiatement de l'hôtel. Je regarde constamment à droite et à gauche, même si d'un point de vue extérieur, on pourrait penser que je suis folle. 

Je sais que ça doit se voir de l'extérieur que je suis complètement paniquée car tout le monde se retourne vers moi. Je m'arrête, toute essoufflée, puis je commande un UBER pour qu'il me ramène à l'aéroport avant de remettre le mode avion de mon téléphone pour faire en sorte que l'on ne me repère le moins possible. Je m'attache les cheveux, les mets dans mon sweat et mets ma capuche.

Mi tesoroOù les histoires vivent. Découvrez maintenant