chapitre 17

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Voila ! le chapitre 17. Il est un peu plus long que ceux de d'habitude, mais, personnellement, j'ai grave aimé l'écrire.

J'essaie de m'assoupir quelques instants, mais, je n'y arrive pas. Je suis gonflée par l'adrénaline. Je réfléchis à un plan à la place.

Une heure plus tard, l'homme me dépose enfin, je le remercie et m'en vais rapidement. Il fait demi-tour et puis il s'en va. je me rends compte qu'il a accepté de m'emmener à Corleone alors que ce n'est pas du tout sur son chemin.

Il faut que je fasse vite, si je ne vaux pas me faire attraper avant de faire ce que j'ai à faire. Je cache mon arme et arrange vite fait mes cheveux avec mes doigts. J'avance en faisant mine d'avoir la tête baissée. Je bouscule quelqu'un et lui vole son portefeuille. Je m'excuse et puis je m'en vais rapidement, en faisant attention de ne pas éveiller les soupçons. Il n'a rien remarqué. Je n'ai jamais aimé user du pic pocket mais là, j'en étais obligée.

C'est mon père qui m'a appris ça, il me demandait d'aller voler les portefeuilles des gens pour l'aider dans les moments où il avait besoin d'argent.

Je me cache dans une petite ruelle et ouvre le portefeuille. Je tombe, à première vue, sur une petite photo d'une jeune fille, qui, est sûrement son enfant. Je me sens mal de lui avoir volé, mais c'est trop tard. J'ai une mission. Alors, je cloisonne mon cœur, histoire de ne plus rien ressentir, car, ici, le cœur ne servira à rien.

Je compte le nombre d'argents qu'il a en liquide. 100 euros. Mais quelle idée de se balader avec autant d'argent ! Je m'assieds tranquillement tout en restant cachée derrière la poubelle. Je prends mon arme à la main et j'attends la levée du soleil.

***

J'ai réussi à m'assoupir, quoi, quelques minutes, quelques heures, je ne sais pas. Je suis en forme, je sais exactement ce que j'ai à faire, à tel et tel moment. Il n'est pas près pour ce qu'il lui attend.

Je n'ai pas de temps à perdre, ce soir, il aura la peur de sa vie. Il regrettera de m'avoir fait du mal, mais, surtout, de ne pas s'être protégé afin d'éviter que j'existe.

Je me lève et me dirige vers l'épicerie du coin. Je prends une boisson énergisante et quelques trucs à grignoter. Avant de me poser quelques minutes pour manger, je me dirige vers la pharmacie et achète une boîte de secours. Cela me servira sûrement, car je sais d'avance que je blesserai.

Je me dirige à nouveau vers la place où j'ai dormi et je me nourris enfin. J'ai l'impression de découvrir la nourriture. Je mange rapidement et me relève.

Je marche longtemps, j'évite le regard des autres.

Je sais où allait, je sais ce qu'il faut que je fasse.

Je suis animée par cette envie de le vaincre, par toute cette adrénaline. J'ai besoin de concentration. Il faut que je ne pense plus à rien. Je n'ai pas le temps.

Mon esprit divague de temps en temps vers Isaak, je me demande surtout comment il s'en est sorti.

Dès que je pense à lui, je me déconcentre et ce n'est pas bon.

J'arrive à l'entrée d'une forée. Si je m'enfonce dans la forée sans faire attention, je me ferai prendre par les gardes. Alors, je m'enfonce, d'arbres en arbres. J'évite les gardes, je ne fais pas de bruits. Il est presque impossible de me voir vu qu'il fait assez sombre et que les feuilles sont imposantes.

Je connais cette maison, j'y suis venue plusieurs fois. Il s'agit d'un vieux local abandonné qui a été repris par des fournisseurs d'armes. J'arrive enfin dans la cour, cela m'a pris près de deux heures pour y arriver le plus discrètement possible. Je sais exactement où sont les caméras alors, je les évite sans problème. J'arrive ensuite vers les poubelles qui sont reliées à un long tunnel par lequel passe les déchets. Ce tunnel mène directement vers la cuisine de cette villa.

Mi tesoroOù les histoires vivent. Découvrez maintenant