Chapitre 32

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Pdv d'Isaak.

Je me réveille assez tôt, vers 5 h 30 je crois, soit 2 heures après avoir commencé à dormir. La nuit a été très courte. les cernes que je vois au miroir me font peur mais, tant pis. Je vais prendre une douche froide puis je vais prendre des vitamines afin de me sentir un peu plus réveillé.

C'est à ce moment-là que je me rends compte quAndréa dort encore et qu'elle va devoir venir avec moi.

Je monte lentement les escaliers, traverse avec la même lenteur le couloir. Je pousse sa porte et vois qu'elle dort encore. Je marche avec la pointe des pieds afin de ne pas la réveiller et m'assoie lentement sur le lit à côté d'elle. Je la regarde dormir paisiblement. Je n'ose même pas la réveiller.

Elle commence à bouger, à grogner et à marmonner avant de se réveiller, ce qui me fait rire.

-Qu'est-ce que tu fais là, marmonne-t-elle.

- Tu te sens de venir travailler ? Répondis-je doucement.

Elle s'assied sur le lit et baisse les yeux sur son corps. Je me rappelle qu'elle est encore habillée en tenue de sport et qu'elle n'a pas de tenue de rechange.

-Je...

-Tu veux que je vienne avec toi chez toi pour que tu puisses prendre plus d'affaire ou je ne sais pas ?

Elle hoche la tête en se levant du lit. Je me lève également et nous sortons de la chambre.

Nous arrivons dans le salon et je remarque qu'elle doit forcément avoir froid. Je lui demande de m'attendre puis je vais dans ma chambre lui prendre une veste quelconque avant de lui tendre pour qu'elle la mette.

Mon sweat lui va 3 fois trop grand ce qui me fait sourire. Les manches sont trop longues et il lui arrive au milieu des cuisses. Je me rends compte encore une fois que sourire à ce genre de choses futile n'est pas dans mes habitudes, mais je n'arrête pas pour autant. Mon cerveau se souvient de comment elle était auparavant, en brassière ce qui me donne immédiatement l'envie de lui retirer.

Elle lève les yeux vers moi. Ses mains sont complètement enfouies dans les grandes poches du pull. Elle rougie face à mon regard. Elle me regarde dans les yeux furtivement avant de tourner sa tête et commencer à avancer vers la porte. Je m'avance vers elle et lui prend le bras ce qui la fait de tourner vers moi. Cette fois-ci elle accroche enfin son regard sur le mien. Ses yeux me fixent, me parlent, me questionne, m'hypnotisent.

Honnêtement je ne sais même pas pourquoi je l'ai retenue. Je n'en n'ai aucune idée. Je ne fais rien de normal depuis qu'elle est là. Soudain, elle lève sa main libre vers mon visage. Doucement, elle approche un de ses doigts fins sur le haut de ma pommette qu'elle se met à frôler, elle fixe mes cernes avec un air désolé, comme si c'était sa faute. Son toucher me fait un effet que je ne voudrais pas avoir. Alors, je prends immédiatement son doigt et l'abaisse.

Je tend ma main vers son visage et le pose sur sa joue. Je penche mon visage vers le sien, doucement, lentement afin de regoûter ses lèvres qui me font rêver. Mais, comme si elle revenait à elle-même, elle baisse sa tête à nouveau et continue sa course initiale qui était d'aller vers la porte.

Je me renferme et avance derrière elle.

Nous montons dans la berline noire de mon chauffeur. Elle se colle contre la vitre comme si elle voulait être au plus loin de moi. Intérieurement, j'essaie de ne pas m'énerver, ne supportant pas vraiment le fait qu'elle tente de me fuir.

***

Nous arrivons dans l'ascenseur. Encore une fois, elle se met au plus loin de moi, alors, je ne peux m'empêcher de la regarder. Je sais que mon regard la perturbe et que, également, elle essaie ne pas faire attention à moi, de faire comme si je n'étais pas là. Puis, elle décide enfin de me remarquer. Elle lève la tête vers le miroir de l'ascenseur et me regarde par celui-ci. Nos regards se connectent, et, impossible de le détourner, comme si nous étions hypnotisés par l'autre. Le temps se suspend, comme si plus aucun problème n'existait. Soudain Ding. Le bruit de l'ascenseur nous indique que nous sommes arrivés au bon étage.

Elle passe devant moi et sors rapidement, en première, de la fameuse cabine dangereuse pour nous deux car elle nous ferait faire des choses que nous pourrions regretter.

Elle ouvre la porte de son appartement et entre lentement. J'entre à mon tour et constate que rien n'a changé depuis mon arrivée de la veille si ce n'est que l'araignée est maintenant sur la table nest pas dans la chambre.

-Prends quelque affaires pour que l'on puisse aller chez moi, ordonnais-je malgré moi.

Elle me regarde, interloquée, ne comprenant pas pourquoi je lui demande ça, puis, elle comprend enfin et hoche la tête. Elle se dirige vers la chambre pendant que je continue d'observer cette mygale.

Pourquoi une mygale ?

J'ai l'impression de devenir parano à voir des signes de partout. Honnêtement, j'espère que ce n'est pas ce que je crois.

D'un coup, elle revient, me sortant de mes pensées , mes réflexions.

Je lui prends sa petite valise des mains et marche vers la sortie après avoir vérifier qu'elle était bien prête à me suivre.

***

Arrivé dans ma maison, Andréa se dirige vers la douche tandis que je me pose sur le canapé en l'attendant.

Mes pensées divaguent vers la théorie que j'ai eu quelque temps avant lorsque j'ai fixé l'araignée, mais, je chasse immédiatement cette idée de ma tête, me disant que c'est totalement impossible.

Afin de penser à autre chose, je prends mon ordinateur pour regarder les comptes de l'entreprise en attendant.

***

Je reviens d'une de mes réunions avec les associer de différents pays. Je me prends un café noir, sans sucre avant de me rediriger vers mon bureau.

Une fois arrivé, un bout de papier cartonné noir, idem à celui qui étais à l'appartement d'Andréa, soigneusement posé sur mon bureau m'interpelle. Je le prends rapidement et l'ouvre, agacé par toute cette situation futile. Je lis l'écriture rouge avec désarroi. Ils pensent faire peur à qui sérieusement ?

"improtégeable"

Je jette ce papier ridicule à la poubelle et regarde autour de moi. Mais personne. Rien. Aucun autre signe. Rien, Même pas, ne serait-ce qu'une poussière sur le sol. Rien. Tout est propre comme si le ménage venait d'être fait de fond en comble à l'instant.

En essayant de faire comme si je n'étais pas perturbé, je m'assied sur ma chaise de bureau en cuir et me met à réfléchir malgré moi.

Improtégeable? Il est évident qu'il parle d'Andréa, mais sil pense que je vais l'abandonner c'est qu'ils ne me connaissent certainement pas.

La porte s'ouvre sur Andréa tenant deux gobelets, l'air surprise.

-Je ne savais que tu avais pris un café, je suis partie t'en prendre un en même temps que mon chocolat chaud.

-Ce nest pas grave, je vais quand même en avoir besoin je crois.

Elle pose le gobelet qui encore fumant à côté de moi et va s'assoir en entament sa boisson, insouciante.

Plus je la regarde et plus je me dis qu'elle ne mérite pas forcément ce qui lui arrive. J'espère seulement que je réussirai à la protéger des dangers venant probablement de l'intérieur.

***

Voila le chapitre de cette semaine !!!

J'espère qu'il vous a plu. Je n'ai pas eu le temps de le corriger je le corrigerai cette semaine. Mais je voulais absolument vous poster le chapitre pour que vous ne perdiez pas le fil sachant que je poste qu'une fois par semaine en période de cours.

Par contre, je suis sûre que le chapitre suivant vous plaira ...

Mi tesoroOù les histoires vivent. Découvrez maintenant