Chapitre 19

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Avant de vous laisser avec la chapitre, je voulais vous remercier pour tout vos commentaire. Que ce soit ici ou sur tik tok. Je prend un réel plaisir à les lire à chaque fois.

De plus, nous avons dépassé les 2k de lecture !!!

***

Pdv d'Andrea

J'émerge doucement de mon sommeil, mes yeux s'adaptent difficilement à la lumière du jour. Les souvenirs de la veille me reviennent rapidement en tête. Tout, l'explosion, la mort de mon père, Isaak. En me rappelant de lui, je remarque qu'il n'est plus à côté de moi. Il a quand même laissé sa douce odeur boisée à sa place. 

Je me lève lentement, difficilement, je suis blessée, il faut que me fasse soigner mes plaies. Je me dirige vers la salle de bain, sans vraiment faire attention, j'ouvre la porte et je tombe sur lui, cette fameuse personne que je déteste, mais qui me fait vibrer à chacun de ses touchers. Il est devant le miroir, en train de se raser sa barbe. Il n'est vêtu seulement d'une serviette nouée autour de la taille pour cacher le bas de son corps. Des gouttes d'eau s'échappent pour venir tomber sur son torse luisant. 

-Andréa ? m'interpelle sa voix. 

Je secoue ma tête pour chasser mes pensées. Concentre-toi, tu ne peux pas être attirée par lui, tu t'es déjà trop laissée aller. 

-Tu as besoin de quelque chose ? me dit-il, avec un grand sourire. 

-Euh... Oui, il faut que je soigne ses plaies, j'avais laissé une boite de secours dans la voiture que j'ai volé, bégayais-je.

-Une infirmière va arriver avec un chirurgien pour te soigner et t'enlever la puce, m'informe-t-il d'un ton autoritaire.

-Ah oui la puce, j'avais oublié, murmurais-je. 

-Qu'est-ce qu'il y a, tu n'as plus envie de m'aider maintenant qu'il n'y a plus ton père ? lance-t-il tout en se rapprochant de moi. 

-Euh, je n'ai pas dit ça...

-Saches que je suis gentil, si ce n'est pas moi qui ai la puce, ce seront les autres mafias, et à ce moment-là, je ne suis même pas sûr que tu auras le droit de vivre, me coupe la parole Isaak, tout en posant ses mains sur mes épaules. 

Il s'écarte de moi avant de reprendre la parole :

-Essaie de faire une toilette, de te changer puis tu viens dans le salon, soit prête dans 30 minutes, l'infirmière et le chirurgien sera là. 

Je hoche la tête et j'attends qu'il sorte de la pièce. Je regarde son dos musclé, sa démarche virile. Il a beau m'énerver, mais, il faut bien avouer qu'il émane de lui un certain charisme. Quel con !

Je sors de la pièce afin d'aller dans ma chambre pour récupérer des vêtements propres. Je me mets ensuite dans la cabine et ouvre l'eau. Ma peau me brûle à cause de mes blessures, mais j'avais réellement besoin d'une douche. Je regarde l'eau sale aller dans les tuyaux. Je n'ai plus toute cette poussière, cette noirceur, il ne reste que les fameuses marques rouges dessinées sur ma peau. 

Je sors, je mets un short large ainsi qu'un t-shirt large noir, car, malgré le fait que nous sommes censés être en hiver, il fait super chaud dans cette villa. Je fais une queue de cheval basse et sors pour aller dans le salon. Je remarque avec stupeur les dégâts. Certains tableaux sont tombés. La moquette est tachée de sang. Je fais abstraction de tout ça et m'en vais. 

Je vois une femme bonde aux yeux bleus ainsi s'un homme grand, brun aux yeux bleus qui sont assis sur le grand canapé de la pièce principale. Il détourne leur tête vers moi, se lèvent et viennent vers moi. 

Mi tesoroOù les histoires vivent. Découvrez maintenant